2006/05/30

La meilleure

Un anniversaire de naissance, une page supplémentaire qui se tourne. La fin d'un chapitre, le début d'un autre. La mort d'une étape, la naissance de la suivante. Évidemment, la vie ne réserve pas ses changements que pour ce moment, mais je me plais à croire qu'il s'agit à chaque année d'un nouveau départ, pour une nouvelle destination.

Bonne fête à la meilleure des amies du monde entier. Une amie présente, malgré la distance. Une amie ouverte et compréhensive. Une amie respectueuse et attentionnée. Une amie dans le bonheur et dans le malheur. Une amie sensible et touchante.

Une amie devant qui je n'ai pas peur d'être qui je suis, avec tous mes travers, toutes mes folies. Une amie à qui je peux tout dire, même ce qui est laid et désagréable. Une amie qui me devine, qui n'a pas peur de me confronter au besoin.

Une amie essentielle à ma santé mentale. Une amie précieuse. Une amie en or. Une amie phare.

Je t'aime, chère et unique amie.

Bonne fête à toi et à très bientôt.

Muette

Il y a parfois des choses que l'on s'obstine à ne pas voir, à ne pas croire. Mais vient toujours le temps où ça nous explose en plein visage et là, plus moyen de faire semblant.

Le manque de respect et de considération me laisse sans voix... En fait, je préfère plutôt rester muette, c'est sans doute mieux ainsi.

Quelques minutes

Sur l'étendue complète d'une vie, quelques minutes, ce n'est rien. Et pourtant, les meilleurs souvenirs sont rarement étalés sur une période beaucoup plus longue. Ce sont des instants, des flash.

Quelques minutes, ça peut paraître bien anodin. Pourtant, c'est suffisant pour faire une erreur monumentale, pour partir une chicane, pour décider qu'on n'aime pas, pour avoir un accident...

Mais par-dessus tout, quelques minutes bien utilisées peuvent mener loin, offrir chaleur et réconfort. Elles peuvent faire en sorte qu'on s'endorme avec un sourire aux lèvres, qu'on se sente apprécié.

La vie est une succession de ces petits paquets de minutes...

2006/05/28

Fantastique!

Ce week end était planifié depuis longtemps. Il était attendu avec impatience, semaine après semaine. Pour de multiples raisons, j'avais hâte.

Analyse post-week end? Fantastique!

Ça m'a fait du bien de revoir ma cosmique, de discuter avec elle, de voir ses yeux, de rire avec elle.

J'ai regarni ma garde-robe sans aucune modération et sans aucun regret. Il y a bien eu un énorme dépassement budgétaire, mais bon, il faut considérer ça comme un investissement semble-t-il...

J'ai passé du bon temps avec ma mère, presque trois heures d'auto à jaser, à écouter de la musique. Et cela sans jamais avoir eu une pointe de remord de l'avoir invitée à se joindre à nous. C'était une fin de semaine de premières pour elle, et elle est revenue chez elle fière et heureuse, surtout après s'être assurée qu'elle pourrait revenir l'an prochain pour la maintenant traditionnelle journée annuelle de magasinage intensif.

Et la clôture de tout ça? Une soirée géniale: bon souper, belle promenade, bon bain chaud...

La vie me gâte dernièrement, elle m'offre sur un plateau d'argent tout plein de parcelles de bonheur. Je veux tout capter, ne rien laisser m'échapper. Je dis merci et ne cherche plus à comprendre le pourquoi du comment.

2006/05/25

Encore!!!!

J'avais peur de tomber, peur de ne pas pencher du bon côté, peur de... je ne sais pas trop au juste, mais une chose est certaine, j'avais peur. Je n'étais pas stressée, j'étais terrifiée!

Juste avant de partir, je la regardais, me demandant comment je pourrais tenir dessus, j'étudiais où est-ce que je pourrais m'accrocher, j'écoutais attentivement les instructions. Et je tremblais.

Puis le départ. "Ha, c'est pas si pire que ça... ben, c'est le fun... wow, c'est donc bien trippant!" Les fameuses courbes que j'appréhendais tant ont imposées leurs propres mouvements. Pas d'effort, pas de concentration spécifique.

Je me suis laissée promenée. J'avais confiance en mon pilote, j'avais apprivoisé les réactions de la bête.

Je savais que la première fois serait décisive, tout comme je savais pertinamment que j'aimerais ça. Mais à ce point-là, je n'aurais pas cru. Fendre le vent, être libre, c'est totalement incroyable comme sensation!

Encore, encore!!!

2006/05/24

Comme une petite fille!

Ne pas envoir envie de le laisser partir.
Avoir les yeux piteux sans même m'en rendre compte.
M'accrocher fort fort fort, jusqu'à la dernière seconde.
Rester sur le pas de la porte jusqu'à ce qu'il tourne au coin de la rue.

Avec le recul, il ne manquait plus rien que le menton qui tremble!

Non mais c'est quoi ça!?!? C'est à se demander l'âge que j'ai...

2006/05/23

La vie est un long fleuve tranquille...

Les paysages se transforment sans arrêt sur ses côtes, affichant parfois de belles et invitantes étendues vertes et chatoyantes, bloquant parfois toute intrusion par de hauts escarpements rocheux. De jolies maisons chaleureuses manifestent leur présence ici et là, signes de vie, traces de rêve.

Et l'eau coule, toujours. Rien ne peut l'arrêter et encore moins la faire reculer. Elle n'a qu'un objectif, qu'une direction, peu importe ce que la nature ou les hommes peuvent souhaiter. Parfois, elle se couvre de moutons, se protégeant des grands vents par une laine d'écume.

La marée est comme le battement de son coeur, régulière et continue. Elle est prévisible, mais parvient tout de même à surprendre les inconscients ou ceux qui se laissent distraire par la beauté du paysage au point d'en oublier le temps. Les sages la connaissent, en devinent les signes, ils se rassurent par la stabilité de ce mouvement éternel et sécurisant.

Peu importe les tourments qui frôlent sa surface, les profondeurs sont calmes, bougent lentement, se dessinent de nouveaux visages au fil du temps. Rien n'est acquis, le sable se déplace, changeant petit à petit le lit pour lui donner de nouvelles courbes, de nouvelles aspérités. Le fond est meublé de souvenirs abandonnés par ceux qui ont parcouru son visage; certains sont de vrais trésors, alors que d'autres ne méritent pas leur place. Et pourtant, tout est là...

Et il y a les millions d'organismes qui survivent grâce à l'existence de cet univers. Une jungle où certains deviendront forts, où d'autres s'éteindront doucement. Parmi eux, quelques-uns sont convoités par chacun, plusieurs préfèrent restés tapis au fond et ne jamais remonter à l'air libre, sauf peut-être par les nuits sans lune.

Oui, la vie est un long fleuve tranquille...

Étrange

C'est étrange comment, les jours de boulot, mon lit peut être mille fois plus confortable...

2006/05/22

Silence, bonheur et réflexion

Soirée de silence, de bien-être sans mot.
Pas de musique, ni de télé. Seulement le bruit de la sécheuse (il faut bien que l'ordinaire se fasse!) et le ronron pas romantique du tout de mon réfrigérateur. Ha oui, j'oubliais la respiration paisible ponctuée de discrets ronflements.

Soirée de bonheur, de douces caresses.
Ma main dans ses cheveux, sa tête sur ma cuisse. Rien de compliqué ou de planifié. Juste un contact chaud et confortable. Une belle confiance, un abandon complet.

Soirée de réflexion, de questionnement.
Beaucoup de temps pour penser, pour faire la mise-au-point. Savourer l'instant présent, se remémorer certains moments en particulier. Indentifier les craintes, les incertitudes.

Et finalement, souhaiter sagement une bonne nuit, avec une petite pointe de regret de ne pas pouvoir la dormir à ses côtés.

Moments privilégiés

Dimanche matin, pas encore 7h00, un message sur la boîte vocale du beau-frère me disant qu'il me rappelerait bientôt, qu'il me cherchait car il avait besoin de moi à l'hôpital et que c'était urgent. La frousse de ma vie! Était-ce ma soeur ou le bébé? C'était quoi l'urgence???

Finalement, c'était pour que j'aille prendre le relais auprès de ma soeur avant qu'il ne croule sous l'épuisement. Ouf, j'ai recommencé à respirer! "D'acc!, J'arrive!"

Et c'est là que j'ai vécu des moments privilégiés avec mon filleul. Ma soeur dormait, tout comme le nouveau couple de co-chambreur, ceux pour qui parler tout bas quand c'est la nuit est une notion inconnue. Bref, c'était le calme complet dans la chambre. Il n'y avait que moi et mon Minimax d'éveillés. Nous nous sommes bercés doucement, j'ai pu le regarder à souhait, sans personne pour me dire "Passe-le-moi, c'est à mon tour!".

Je lui ai mis son premier pyjama à vie, j'ai assisté à son premier bain.

Je suis restée au chevet de ma soeur pendant 7h00, sans trouver le temps long ne serait-ce qu'une seule minute! Je l'ai regardé dormir, j'ai pique-niqué avec elle dans son lit, j'ai partagé des fous rires mémorables. Honnêtement, ce moment a été très précieux pour moi.

Tu imagines donc ma réponse lorsque le beau-frère m'a demandé si je pouvais revenir ce matin! OUI MONSIEUR!

2006/05/20

Hommage à mon héroïne du jour

Elle est forte, elle est belle.

Cet après-midi, dans la douleur, elle était quand même resplendissante. Elle était courageuse, douce.

Ce soir, dans son lit d'hôpital, elle était une femme fière et comblée. Les larmes de bonheur glissaient doucement sur ses joues. Son sourire était pur.

Ma belle Annie, je suis fière de toi et je t'aime.

Bonheur indécent

Certaines attentes étaient clamées haut et fort, d'autres étaient dissimulées derrière de lourds mécanismes de défense. Depuis hier, tout déboule à une vitesse folle, me collant au visage cet espèce de sourire niais en continuité.

Tout se passe tellement bien, tellement facilement. Mon côté cartésien hésite encore à croire que tout cela est bel et bien vrai. Mais, au moins, il se méfie tout bas, laissant toute la place à un bonheur presqu'indécent.

Le passé, avec ses peines, ses déceptions et ses doutes, semble relégué aux débuts des temps, n'ayant laissé derrière lui que les leçons apprises et la confiance en l'avenir.

Honnêtement, ce soir, je suis heureuse!

J'attends toujours

Contractions aux 4 minutes, pas trop fortes... Tout le monde va bien, ma soeur a passé une bonne nuit, elle a pu en profiter pour prendre des forces.

12 heures plus tard, j'attends toujours... et semble-t-il qu'avant la soirée, ce devrait être bien tranquille...

J'attends patiemment

Je ne croyais pas avoir le temps d'écrire ce matin. En fait, j'espérais ne pas avoir le temps.

Minimax c'est enfin décidé à se manifester. Enfin, disons qu'il a commencé à y penser. Ça fait maintenant plus de 10 heures que ma soeur est à l'hôpital. Les dernières nouvelles remontent à environ 2h30 cette nuit, alors que son conjoint nous a téléphoné pour nous aviser qu'il serait étonnant qu'il montre le bout de son nez avant le petit matin. Ma soeur dormait, les contractions étant encore éloignées l'une de l'autre.

Ce matin, après un maigre 5 heures de dodo, plus rien à faire, Morphé m'a abandonné à mon sort. Et depuis, j'attends. J'attends le coup de fil. Je pense à ma petite soeur. Je n'ose même pas aller prendre ma douche, au cas où.

J'ai hâte de la voir, de la serrer fort fort. J'ai hâte de tenir mon Minimax dans mes bras, de le cajoler, de l'aimer.

Pendant les dernières semaines, elle a été très présente pour moi, très intéressée à ma vie, malgré tout ce qui se préparait dans la sienne. Nous sommes très proches et je sais que la surprise que je lui réserve va prendre de la place, malgré son miracle à elle.

Ma mère espérait deux choses dernièrement: que ma soeur ait son beau bébé, et que sa plus vieille (c'est-à-dire moi!) trouve quelqu'un de bien. Dans la même nuit, elle aura appris qu'elle serait grand-mère d'ici quelques heures et qu'un deuxième nouveau membre s'ajoutait à la famille.

C'est presqu'incroyable. La soirée d'hier sera toujours spéciale pour moi, accumulation de bonnes nouvelles oblige. La vie m'a encore une fois démontré qu'elle avait un sens inouï du timing. C'est presque trop beau pour être vrai!

Je me suis couchée avec le coeur et la tête emplis de soleil.

Aujourd'hui, le 20 mai, je suis heureuse, je trépigne de bonheur, j'ai envie de hurler mon bonheur et malgré tout, j'attends patiemment. Parce que Minimax prend son temps, et parce que je veux garder la surprise, et parce que je me sens bien, et parce que la vie continue, parce que, parce que...

Feux d'artifice tout personnel

La journée a commencé bien lentement pour finir dans le plus beau des feux d'artifice. Il y en a plein le ciel au point de ne plus savoir où regarder.

Comme disait l'autre: "Je suis un couple!!!" et j'ajouterai: "Je suis matante!!!".

Je te ferai un compte rendu plus exhaustif ultérieurement, ne t'inquiète pas!

2006/05/19

Changement de programme

Hier soir, je suis revenue chez moi le sourire aux lèvres, habitée par un sentiment de bien-être.

Je savais que j'aurais hâte que cette dernière journée de boulot se termine. La différence, c'est que finalement, les raisons pour lesquelles je croyais être pressée de quitter le bureau sont remises à plus tard. Bébé refuse de venir constater de lui-même ce qu'est la vie en dehors du bedon maternel, ce qui implique l'impossibilité de quitter la ville pour quelques jours, au cas où.

Mais bon, la vie est parfois très bien faite. Je n'ai pas eu le temps de pleurer toutes les larmes de mon corps sur l'échec de mes prévisions. Pas de Minimax, pas de magasinage à Québec, pas de papotage avec ma copine, d'accord, on se reprend la semaine prochaine. Les facultés d'adaptation sont parfois renforcées par de nouvelles données...

L'horizon de mon week end a changé de couleur hier soir, à moins que je n'aie rêvé. Et si le sol finit par sécher et les nuages finissent par cesser de sangloter dans le courant de la journée, il y a une première pour moi au programme. Je souhaite que ça arrive, pour cesser d'avoir peur, pour pouvoir me coller. Je ne suis pas rassurée, mais j'ai confiance.

Et si ça ne sèche pas, je dois trouver un plan B... Je n'aurai probablement pas trop de ma journée pour y penser... Mise à jour de la réflexion à 7h22: aucune tabarouette d'idée!

2006/05/18

...

J'aurais voulu, j'ai pas osé.

Shame on me.

2006/05/17

L'amitié à distance...

Respecter le silence, ne pas poser de questions, attendre patiemment.

Face à face, c'est du domaine du possible. À distance, c'est difficile... parce qu'on ne voit pas les yeux, parce que les discussions n'ont pas la teinte de l'émotion, parce qu'on ne sait pas. Pas d'indice, de repère.

Ne pas pouvoir juste être là, sans parler, ou encore en parlant de tout et de rien, juste parce que ça fait du bien.

La présence ne changerait probablement rien, mais au moins, le sentiment d'être un minimum utile pourrait, égoïstement, soulager la conscience légèrement troublée. Troublée par le bonheur naissant qui veut exploser, troublée par une pointe de culpabilité, troublée par le mystère et l'incompréhension.

Le respect, le silence et l'accueil sont les cadeaux les plus opportuns à offrir. Un emballage simple, avec un contenu riche: l'amitié.

Si j'avais su

Aujourd'hui, j'ai pris mon courage à deux mains et suis allée voir ma supérieure pour lui dévoiler mon erreur. Aucun reproche dans son regard, aucun jugement.

Elle m'a aidé à trouver une solution, comme si de rien n'était. Finalement, j'en suis venue à bout aujourd'hui, tout est bien qui finit moins mal que je l'anticipais.

J'aime vraiment mon boulot, malgré la pression et les risques. J'aime mon travail en partie pour les tâches, mais particulièrement pour la chimie entre la d.g. et moi. Quand un problème surgit, pour elle comme pour moi, on se consulte, on cherche ensemble. Nous sommes une équipe, une vraie, dans les bons moments comme dans les pires.

Aujourd'hui, j'ai eu à réparer une gaffe qui aurait pu coûter cher. Elle m'a fait confiance.

Morale de l'histoire, jamais je ne reproduirai cette erreur, j'ai appris. J'ai aussi appris que si j'avais osé dévoiler mon erreur dès sa découverte, je me serais évité bien du mauvais sang.

2006/05/16

De nouveaux paysages

J'ai ouvert ma porte, un brin d'appréhension me torturant l'esprit. Tout c'est bien passé.

Je vais de surprise en surprise. Je m'étonne, la situation m'étonne et c'est loin d'être désagréable.

Je n'y croyais pas vraiment et pourtant... Je ne sais pas où la route me mènera, mais pour l'instant, je n'ai rien contre l'idée de poursuivre le chemin, les paysages sont splendides!

Journée de schnoutte

J'ai cru que la journée ne finirait jamais. Elle a commencé par la découverte d'une erreur que j'ai moi-même produite il y a plusieurs jours. J'ai essayé de régler ça toute la journée et tout ce que je sais, c'est que c'est pas encore fini.

Ensuite, brainstorming général en vue de la prochaine et dernière conférence de presse. J'ai dû sourire aux assauts et aux débordements du taureau, le tout soupoudré d'une méchante impression de perdre mon temps.

Clou de la journée, j'ai écrasé un contrat, oubliant de faire le sacro-saint "enregistrer sous".

Bref, ce soir, j'ai seulement envie de décrocher et d'avoir du plaisir, histoire de pouvoir me dire que la journée n'aura pas été que désagréable.

What you see is what you get

Je n'ai jamais su faire semblant. Avoir l'air contente, sembler apprécier, ça ne fait pas partie de moi. J'aime ou je n'aime pas, j'apprécie ou non. De toute façon, même si je le voulais, mon visage me trahirait systématiquement. Aussi bien être congruente.

J'aimerais parfois pouvoir camoufler davantage, pouvoir faire "comme si". Je me dis que bien des situations seraient peut-être simplifiées. D'autres fois, je me dis que c'est mieux ainsi, que mon entourage sait à quoi s'en tenir.

Même si je l'avais voulu, je n'aurais pu être comédienne... Les émotions sur commandes, c'est pas pour moi. C'est l'inverse qui s'applique dans mon cas, ce sont les émotions qui commandent! Je ne suis pas une pro de la mise en scène: faire semblant, m'inventer une vie différente pour faire plaisir, je n'y crois pas. Anyway, on oublie toujours un détail qui finit inévitablement par nous trahir.

Je suis qui je suis, qualités et défauts, forces et faiblesses. Pas de faux-fuyants, pas de masques. What you see is what you get, ni plus, ni moins.

2006/05/15

Avec le temps...

Voir la lumière de la passion dans ses yeux.
Connaître le méga-matou de la maison.
Discuter de milles et une choses.
Découvrir des coïncidences.
Écouter ses créations.
Visiter son antre.
Être bien.
Vivre.

Jamais je n'ai rencontré de personne de cette façon-là, sans amis ou activités communs. C'est étrange, stimulant et surtout légèrement insécurisant. Pas de point de repère, juste des lumières qui s'allument à chaque pas, laissant voir un peu plus chaque fois.

Tant de questions à poser, de réponses à découvrir. Tant d'hésitations...

2006/05/14

Merci à mes anges

C'est complètement fou comment la tête et toute sa belle rationnalité peuvent se faire mettre au rancart avec un claquement de doigts, comment les craintes et les appréhensions peuvent s'évanouir comme par enchantement.

Quand la fébrilité prend le dessus, je redeviens une petite fille qui fonce tête baissée. Tant pis si je risque de me briser, seul le moment présent compte: je suis bien? good, on avance! À bas la prudence, les mauvais souvenirs, les craintes de chatte échaudée. Place à la simplicité, à la spontanéité et aux beaux jours de soleil!

Et quand la peur tente une remontée, il y a des anges autour de moi pour me redonner confiance, pour me dire de VIVRE et que, si par malheur je me pétais la gueule, ils seraient là pour moi. Comme un filet de sécurité.

Ces anges, ils sont deux. Deux personnes importantes pour moi, deux personnes qui ont confiance en moi comme j'ai confiance en eux. Deux personnes qui seront toujours là, peu importe ce qui peut m'arriver. Deux personnes à qui je peux me confier sans crainte et de qui je reçois également les confidences. Des relations vraies, uniques et surtout, essentielles pour moi.

Je vous aime, mes anges!

2006/05/12

Google, Yahoo et compagnie

Depuis le temps que j'accumule, je souhaite maintenant partager avec toi quelques-unes des recherches effectuées sur Google, Yahoo et compagnie.

ma copine s'exhibe:
Hé bien, faut-il vraiment me mettre au courant?

miss ryvie:
C'est moi!

perrasite:
Désolée, c'est la porte d'à côté...

discussion longue vie aux dodos:
Bon, disons que ça fait changement de discuter de la pluie et du beau temps...

c'est aussi ça la vie:
Ça me dit quelque chose ça...

chambre en ville:
Ici, je t'évite toutes les variantes des recherches, mais une chose est certaine, c'est qu'il y a des amateurs en quantités industrielles!

charlotte cordais:
Excuse mon ignorance, mais c'est qui elle?

rien n'arrive pour rien:
Ouais, je crois à ça moi aussi...

que faire quand on est eutopique:
Wow, un monde de possibilités! Attention quand même, le rose bonbon n'est quand même pas une valeur universelle, malheureusement...

point à la ligne:
C'est ça qui est ça.

les paroles s'envolent:
Si tu trouves où, fais-moi signe!

tenez-vous le pour dit:
Qu'est-ce que tu cherches au juste? Tu veux te monter un inventaire de répliques?

http missryvie.com:
Continue, tu y es presque! Je me permets un "in", les adresses, c'est pas à cet endroit qu'il faut les inscrire...

enrobé coulé à froid désavantages:
Heu... l'inconfort et la chair de poule??

revivre ensemble malgré le divorce:
No way!

Étrange, vraiment étrange ce que les gens peuvent quémander aux moteurs de recherche...

2006/05/11

Fin de la saga

Quand ma soeur est tombée enceinte, nous lui avons demandé de faire une liste des choses dont elle aura besoin pour le bébé, histoire qu'elle ne se rammase pas avec trois bains et huit thermomètres.

J'ai donc étudié la liste soigneusement pour finalement arrêter mon choix sur le mobile. Quelle belle idée, que je me suis dit, ce sera comme si je veillais sur mon Minimax pendant son sommeil. Comme ma soeur et son copain ont opté pour une bande de tapisserie avec des avions aux couleurs franches, je me suis dit que je trouverais un mobile dans le même thème.

Quelle idée! Semble-t-il que, moi qui croyais que je trouverais un mobile avec des avions en criant ciseaux, je me suis gourrée royalement. C'est introuvable!!! J'ai magasiné partout, jusqu'à Québec. Rien.

Des nounours, des animaux en tout genre, la majorité de couleur pastel. Rien qui s'approchait un tant soit peu de ce que je voulais.

Ce soir, j'ai clos la saga. J'ai gardé ma décision pour les couleurs vives, mais les avions se sont transformés en insectes. Après des semaines de recherches infructueuses, j'ai baissé les bras, suis retournée au premier endroit où j'étais allée il y a plusieurs semaines de cela et je l'ai acheté.

Je suis un peu déçue, mais bon, ma soeur est contente, c'est ce qui compte, non?

Note à moi-même: la prochaine fois, me rappeler que ce qui est une évidence pour moi ne l'est pas nécessairement pour les fabriquants de mobiles...

Je serai marraine d'ici quelques heures, au pire quelques jours. YAHOUUUUU!!!!!!!!!

J'en ai manqué une!

Peut-être que je me suis fait poursuivre par un vilain assaillant, ou encore que je me suis amusée dans une belle grande piscine. Peut-être aussi que j'ai mené un combat féroce contre un monstre hideux, ou encore que j'ai dansé comme une déchaînée.

Je n'ai aucune idée de ce à quoi j'ai pu rêver cette nuit, mais si je me fie à l'état de mes couvertures ce matin, la nuit a été très mouvementée!

2006/05/10

Cadeaux de la vie

Je ne sais pas si c'est le printemps, mais présentement, la vie semble vouloir me gâter, personnellement et professionnellement.

De nouveaux défis, de nouveaux contacts, de belles rencontres, de beaux projets: je suis vraiment choyée!

Je tente d'en profiter au maximum, sans attente, sans avoir peur de l' "après-découverte". Pas toujours évident, mais bon, j'essaie.

Je ne contrôle pas tout, j'avance dans l'inconnu. Même si mes jambes tremblent, une lumière éclaire mes pas au fur et à mesure, me confirmant que le sol est ferme. Ce doit être le signe que je dois faire confiance à la vie et surtout, continuer d'avancer au rythme imposé, sans vouloir tout bousculer.

Je vais m'y appliquer soigneusement et prendre le temps de développer les cadeaux que la vie m'offre.

2006/05/09

Le doute

Envie de téléphoner. Mais non, au cas où je dérangerais.
Envie de proposer. Mais non, au cas où la réponse serait négative.
Envie de savoir. Mais non, au cas où je serais jugée envahissante.
Envie d'être ailleurs. Mais non, au cas où je passerais à côté.
Envie de...

Je déteste être dans le doute, hésiter avant chaque pas...

L'avantage d'être un gars...

Il y avait une éternité (en fait, j'ai beau fouiller dans ma mémoire et je ne trouve aucune référence à ce sujet) que ça ne m'était pas arrivé.

Mise en contexte, pour ton bénéfice: Hier soir, je suis retournée à Montréal pour voir un show. On était un petit groupe du bureau et cette fois-là, j'avais le bonheur de me laisser conduire. Quelle chance, j'allais pouvoir somnoler un peu sur le chemin du retour.

Le spectacle était aussi bon que la première fois que je l'ai vu, sinon plus encore. Comme je ne conduisais pas, j'ai pu consommer quelques bonnes bières froides (c'est un détail important dans l'histoire...). Je te passe les détails du show, faute de temps.

Le spectacle se termine et nous reprenons la route. Jusque là, tout va bien. Puis le drame commence. Au moment où j'entrouve les yeux dans l'intention de demander au conducteur de faire un arrêt à l'aire de repos, je me rends compte qu'il est trop tard, que nous passons justement à côté... Merde! Bon, c'est pas dramatique, je vais attendre.

Je demande à ce qu'on arrête à Berthier et je reçois une réponse positive. Parfait, on approche.

Et c'est là que les choses se compliquent. J'ai envie, j'ai vraiment envie. Je ne sais plus comment m'assoir, je suis contractée au maximum, mais c'est de plus en plus inconfortable. Puis ce qui devait arriver arriva, j'ai du supplier pour un arrêt immédiat, là, au beau milieu de nulle part.

On est en été, il faisait noir, la situation aurait pu être bien pire. Reste que c'est terriblement désagréable et, qu'en prime, cette histoire me suivra sans doute au bureau pour un bout de temps. Le pire, c'est qu'il ne restait que 5 ou 6 kilomètres à franchir... Mais bon, quand il faut y aller, il faut y aller...

J'aurais payé cher pour être un gars...

2006/05/07

Mon classique

C'est mon classique cinématographique. J'étais une jeune adolescente quand je l'ai vu pour la première fois. À ce moment, j'étais avec ma meilleure amie de l'époque et, si je me souviens bien, nous l'avons visionné quatre fois au cours du week end.

Ce film a été pour moi la porte sur le monde du fantasme. J'en ai rêvé des nuits et des nuits.

Il y a quelques années, j'ai voulu l'écouter en version originale. Ce fut un échec lamentable, j'entendais toutes les répliques en français dans ma tête.

La trame sonore est le premier disque que j'ai eu à moi. Je l'ai toujours, bien que je n'ai plus de table tournante depuis très longtemps.

Je l'ai reçu en DVD à Noël. Quand je l'écoute, j'ai encore une dizaine d'années, je le regarde encore avec mes yeux de jeune fille. Certaines répliques sont d'un quétaine incroyable, il est traduit en français de France, mais bon, malgré tout, il conserve toujours son statut à mes yeux.

"On ne laisse pas Bébé dans un coin." Jamais je ne pourrai entendre cette phrase sans voir les images dans ma tête, sans sourire doucement...

2006/05/06

La marée basse

Ça n'arrive pas souvent. Quand cela se produit, j'en suis heureusement libérée après quelques heures. Le plus long moment a été de deux jours et il y a une éternité de cela. Reste que je déteste ça, que je m'en passerais très bien.

Chaque fois, ça me tombe dessus sans avertissement, sans signe précurseur. Aucun moyen de passer à côté puisque je m'en rends compte une fois les deux pieds dedans. La seule chose à faire est de m'occuper en attendant que ça passe. Ça vient, ça passe, va savoir pourquoi. Plusieurs semaines, voire des mois de quiétude et vlan, le nuage se manifeste.

Il m'arrive que mon coeur ait froid, qu'il se sente seul, sans personne avec qui battre à l'unisson. Il m'arrive que ma tête hurle son besoin de s'appuyer au creux d'une épaule accueillante. Il m'arrive que mon corps réclame un déluge de caresses aimantes.

Ça m'arrive... C'est comme ça, c'est tout. Je ne me bats plus contre ce courant, puisque je sais que ça ne durera pas, que ce manque d'amour sera compensé par douze millions d'autres belles choses en attendant que la chaleur se manifeste à nouveau. Je ne suis pas malheureuse, je ne pleure pas sur mon sort. Ma vie est ce qu'elle est et je ne l'échangerais pour rien au monde... sauf peut-être pendant ces capsules de marée basse.

Bousculade devant ma porte

Il m'arrive parfois de devenir soudainement populaire. Pas de signes de vie pendant des jours et des jours et, soudainement, tous ont envie de profiter de ma présence. Quatre invitations ce matin!

Dans ces cas-là, j'aimerais pouvoir me clôner. Pouvoir dire oui à tout le monde, être partout à la fois, ne rien manquer.

Chaque opportunité était intéressante, chacune me permettait de voir des gens dont j'apprécie la compagnie. Je n'ai pas eu le choix, la loi du "premier arrivé, premier servi" s'est imposée par elle-même. C'est mon seul moyen de ne pas me sentir coupable, de ne pas avoir l'impression de prévilégier davantage l'un que l'autre.

Au moment où j'écris, la vague est passée, retour à la vie tranquille. Si c'était moi le Grand Boss, je ferais en sorte de mieux planifier, pour éviter les bouchons.

Toutes mes félicitations aux finissants de l'ENC

Ce sont des athlètes de haut niveau. Consacrant un nombre d'heures incomptables à l'entraînement. Ils doivent être au sommet de leur forme pour performer à la hauteur de leur talent. Leur corps est découpé, ciselé, chaque muscle est important.

Ce sont des comédiens de haut niveau. En à peine 10 minutes, ils doivent transmettre leurs émotions. Ils apprennent à communiquer par le non-verbal, par le regard. Ils doivent plonger en eux pour trouver l'essence, la motivation, le message.

Ce sont des acrobates de haut niveau. Le risque est à l'honneur. Ils chutent souvent et chaque fois recommencent pour parvenir à la perfection. Ils apprennent à faire accepter par leur corps des angles inhumains, une tension des muscles à couper le souffler. La flexibilité est leur mode de vie.

Je suis allée voir l'épreuve synthèse des finissants de l'École Nationale du Cirque de Montréal. 16 jeunes dévoués corps et âme à leur art. 16 jeunes pour qui la persévérance et le dépassement de soi sont au centre de leur vie.

J'ai retenu ma respiration à plusieurs reprises, j'ai souri, j'ai ri, j'ai été émue. Ils ont tout donné dans l'espoir de terminer leurs 3 ans de formation avec succès. Ils viennent de partout dans le monde, ont chacun leur personnalité propre mais se rejoignent par leur passion. Ils sont passionnés: la scène, le public, la technique, la concentration.

Tissus aérien, corde lisse, main à main, équilibre et plus encore. Toutes des disciplines qui m'impressionnent. D'abord parce que je ne pourrai (et ne voudrais) jamais en faire autant. Ensuite, pour le risque de se péter la gueule qui rôde toujours autour d'eux. Finalement, parce qu'ils sont des travailleurs acharnés qui font tout leur possible pour réaliser leurs rêves, malgré la douleur, les échecs, les envies de parfois tout foutre en l'air.

Mon travail me donne la chance inouïe de cotoyer ces gens-là. De voir des performances et de me laisser charmer. Je ne suis pas là pour évaluer les aspects techniques, mais seulement pour profiter du spectacle dans le but de permettre à d'autres d'être éblouis à leur tour. J'ai la chance d'être payée, entre autres, pour voir ces trésors de la vie, pour vivre des moments intenses tel que celui-là.

Félicitations à tous ces artistes du cirque, ces célébrants des miracles du corps humain. Pour moi, ils sont tous gagnants, méritent tous leur place dans cet univers à la limite du réalisable.
Nous travaillerons peut-être ensemble, un jour...

2006/05/04

Papa a raison...

Extrait d'une discussion.

Mon père: "J'ai reçu un téléphone cette semaine, je ne comprenais absolument rien de ce que la personne disait."
Ma mère: "C'était à quel sujet?"
Mon père: "Je ne le sais pas, j'ai rien compris!!! J'ai demandé trois fois c'était pourquoi, pis à chaque fois, c'était pas mieux. J'ai fini par lui dire de me crisser la paix et j'ai raccroché."
Ma mère: "C'était un homme ou une femme?"
Et là, mon père prend une seconde ou deux de réflexion intense et répond le plus sérieusement du monde: "Sûrement un des deux."

J'aime le pragmatisme de mon père!

2006/05/03

Adieu vieille peau!

Je mue. Comme un serpent.

J'aurai donc une belle peau toute neuve et fragile pour accueillir le prochain abus de soleil. Mais cette fois-là, j'ose espérer que j'aurai retrouvé ma bouteille de crème solaire...

2006/05/02

Si Dame Nature pouvait me consulter

Je déteste quand les humeurs de Mère Nature diffèrent des miennes.

Je voudrais que la pluie pleure mes jours de deuils, petits ou grands. Qu'elle déverse ses gouttes en même temps que mon coeur et ma tête ont de la peine.

Je voudrais que les nuages obscurcissent mes jours de "y'a-rien-qui-me-tente". Juste pour me permettre d'être maussade à mon goût, sans me sentir coupable de ne pas mettre le nez dehors.

Je voudrais que les orages éclatent de concert avec mes colères, histoire d'avoir l'impression de faire sortir tout le méchant d'un seul coup.

Je voudrais que les grands froids sévissent alors que j'ai besoin de me blôtir dans des bras spéciaux, ou, à défaut de bras, dans un gros pyjama confortable avec une grosse doudou.

Je voudrais que le vent souffle sur mes envies d'être ailleurs, de voir plus loin, de changer d'air. Que la brise m'accompagne dans mes rêveries, mes espoirs.

Je voudrais que le soleil sourie à mon bonheur, qu'il éclaire mes jours de "tout-va-bien-je-suis-heureuse", qu'il rayonne de concert avec la lumière de mes yeux.

Je voudrais que la chaleur règne quand un sourire me fait fondre, quand il y a un je-ne-sais-quoi qui fait rougir mes joues de plaisir.

Aujourd'hui, j'aurais voulu qu'il fasse beau, que le soleil taquine la terre de ses plus beaux rayons, que le ciel soit vaste, calme et bleu et que les oiseaux chantent à plein poumons. J'aurais voulu que mon humeur transcende mon petit moi pour que tout le monde le sente.

Il a plu... mais bon, mon soleil interne m'a tout de même offert une belle journée!

Belle soirée

J'étais stressée. Parce que j'avais peur d'être déçue. Parce que j'avais peur de décevoir. Parce que j'avais peur du néant.

Puis le point de non-retour est arrivé. "Allô, ça va?" Et son sourire m'a rassuré. Tout allait bien se passer.

J'appréhendais un moment qui ne s'est finalement pas présenté. Le terrible instant où on a l'impression d'avoir fait le tour. La seconde où les aiguilles de l'horloge semblent prendre une pause.

Au contraire, je crois même que le temps a décidé de profiter de cette soirée pour faire un sprint. Tant de choses à dire, à entendre, à découvrir.

Je me suis couchée avec le sourire. Je n'ai vraiment pas été déçue. Il semble que je n'ai pas déçu non plus. Et le néant s'en est allé bredouille, laissant place à la vie.

2006/05/01

Don de vie

Pour la cinquième fois aujourd'hui, j'ai fait un don de vie. Une heure de mon temps (de travail en plus!!!) pour sauver plusieurs personnes. Pas cher payé tant qu'à moi.

La première fois que j'ai pris la décision de donner du sang, j'avoue que ce fut un peu beaucoup par égoisme... Je venais de voir le tableau donneur/receveur quand je me suis rendue compte que si jamais, par malheur, je devais recevoir une transfusion, je risquais d'être mal foutue... Disons que ça aide à se décider. Présentement, je suis en bonne forme, je peux le faire alors pourquoi pas.

Il n'y a qu'un obstacle qui se présente systématiquement: mes veines ne trippent pas sur le concept. Je n'ai pas peur des aiguilles, mais elles, oui. À la vue du bout de métal stérélisé, elles se poussent suffisamment pour faire soupirer la gentille infirmière. J'ai beau expliquer que c'est toujours comme ça, mon infirmère attitrée semble le prendre personnel... Essaie sur un bras: échec. L'autre bras? Bon, elle finit par y arriver.

J'ai probablement mon besoin d'attirer l'attention (tsss), mais une seule et unique personne est rarement suffisante pour venir à bout de capturer un vaisseau transporteur de jus de vie... "Est-ce que tu la sens? Ich, pas certaine... Et toi, tu y touches? Un peu, mais c'est faible..." Bref, tu vois le topo.

Bon, malgré tout, l'opération se termine toujours avec succès, c'est ce qui importe non?

La première des qualités humaines

Aristote a dit: "Le courage est la première des qualités humaines car elle garantit toutes les autres."

Je ne voudrais surtout pas contredire ce grand personnage, mais je crois davantage à l'intelligence du coeur comme étant la source des plus beaux trésors de l'humanité.

L'intelligence du coeur mène tout droit au don de soi, à l'acceptation de l'autre, à la compassion, au pardon, à la confiance en la vie, à l'envie de devenir une meilleure personne, à la communication saine, à l'appréciation sincère, au bonheur de l'amour et de l'amitié. La liste pourrait s'étirer bien longtemps...

L'intelligence du coeur n'est pas donné à tout le monde. La cupidité, la jalousie, la méchanceté, la rancune...

Mon coeur n'est malheureusement pas toujours très brillant... mais juste à voir l'état de tristesse qui résulte de ces comportements vils, je continue à croire à l'intelligence du coeur comme planche de salut pour ma survie personnelle et même, à plus grande échelle, pour la survie du monde.

Viser le sommet, ne pas le perdre de vue, malgré les faux pas, les pauses, les chutes. Le chemin est parsemé de cadeaux de vie, de moments extraordinaires. Ça vaut vraiment la peine de croire et de poursuivre l'ascension vers une plus grande intelligence du coeur.