2007/06/30

Si jamais j'apprends qui...

Plan initial: chaise longue et trempettes à intervale pour l'après-midi.

Réalité: un froid hivernal...

Finalement, j'aurais pu oublier mes maillots et troquer ça pour un chandail de laine...

Je ne sais pas qui a bien pu mener une mauvaise vie à ce point-là, mais il s'est donné à fond. Si jamais je le rencontre...

C'est pathétique.

2007/06/29

Le mandat de La Tuque

Il reste 34 jours avant le début de l'événement. D'un certain côté, c'est beaucoup de temps... Pourtant, mon bureau portatif est déjà en fontion.

Impossible de décrocher. Quand je m'en aperçois, je me chicane un peu avant de changer de sujet de réflexion pour me rendre compte qu'il s'agit d'un autre dossier de travail.

En fin de semaine, je souhaite profiter de mon séjour parmi les pompons pour décrocher. Je désire fermer le bureau portatif pour la durée de mon séjour, je reprendrai bien le collier en revenant.

À la Tuque, les ondes de cellulaire ne passent pas. J'espère qu'il en sera autant pour les ondes professionnelles!

2007/06/27

Fausse joie

Au moment où j'écris, j'aurais du être confortablement installée sur la table de massage à me faire pétrir les muscles avec pour seul objectif de retrouver un minimum de confort.

Ma masso a disparu!!!

J'arrive, presqu'en rampant sous la douleur, heureuse d'être enfin au seuil de la délivrance et bang, je me frappe à une porte close.

Personne! Il n'y avait personne!

Je suis donc revenue à la maison avec mes nerfs en boules... Je ne peux pas croire que je vais endurer ça encore longtemps, il y a toujours bien des limites! Les nerfs et les muscles de mon cou sont tellement mottonés que j'ai un continuel mal de tête atroce...

Pas grand chose à faire que d'attendre qu'elle retourne mon appel, bordel. Ha oui, une chose: souffrir!

2007/06/26

L'orage

Le tonnerre gronde, un son sourd qui fait trembler les sens.
Les nuages sont chargés d'électricité, et pourtant, le courrant ne passe pas.

Il aurait fallu une bonne averse pour chasser l'humidité.
Une pluie vivifiante pour redonner le goût de sourire.

La semaine prochaine, peut-être...

Babe, I love you...

Toutes ces années et sa voix n'a pas changé.
Une voix qui me donne des frissons par sa puissance.
Un homme qui occupe toute la scène.
Un artiste qui parle français et n'a pas peur de bafouiller.

Dennis De Young a donné ce soir un spectacle à couper le souffle.
C'est une boule d'énergie avec une voix incroyable.
Quelle soirée!

2007/06/25

C'est parti!

Ça y est, plus moyen de le nier, mon été est commencé.
L'indice n'est malheureusement pas ma première saucette (elle n'a pas eu lieu encore).
Le plus important indicateur du début de ma saison estivale est mon boulot.

Un été à voir les gens rire aux larmes, à les entendre retenir leur souffle.
Un été à gérer le temps, à m'assurer que chacun est à sa place au bon moment.
Un été à arpenter la "main".

Aujourd'hui, j'ai eu mon baptème de parade.
4, 5 kilomètres à jouer à la reine, à offrir des sourires, à saluer gentillement.
3 heures à marcher à un rythme tout ce qu'il y a de plus inégal.

L'été commence...

2007/06/24

Question de considération

Je n'ai jamais aimé être le point de mire, sauf en des occasions bien précises.
Je n'ai pas besoin qu'on me donne de l'attention à longueur de journée.
Je suis autonome et peux faire des choses toute seule comme une grande.

Quand, pour une raison ou pour une autre, j'ai besoin que quelqu'un s'occupe de moi, je le demande sans gène.
C'est vrai, il m'arrive de m'inviter chez du monde parce que j'ai envie de les voir, ou encore pas envie d'être seule.
C'est aussi vrai qu'il m'arrive de regarder chéri et de lui demander qu'il me serre dans ses bras parce que j'ai une soudaine carrence affective.
Par contre, bien que je ne dise presque jamais non à un calin ou à un café, je ne me considère pas comme une dépendante finie.

Toutefois, j'avoue de d'être transparente me hérisse le poil des bras.
Si je dis bonjour à quelqu'un, je m'attends à recevoir un bonjour en retour. Pas une conversation de quatre heures sur la santé du troisième voisin, juste une marque de respect et de politesse à mon égard.
Quand j'écris un courriel, au bureau ou à la maison, je m'attends à une réponse. Pas un roman, juste un mot pour dire que le courriel s'est rendu.
Il n'y a pas qu'envers nos proches que nous devons éprouver de la considération.

Ceci dit, je n'écris pas cela dans le but de t'obliger à laisser un commentaire... mais si le coeur t'en dit, fois-toi plaisir!

2007/06/23

Les septs nuits

Il dort, après une longue nuit de travail.
Son visage est calme, détendu.

Je n'aurais qu'une envie, blottir mon corps contre le sien.
Le retrouver dans son sommeil, sentir sa chaleur.

Je n'aurais qu'une envie, couvrir la peau découverte de tendres baisers.
Lui chuchoter tout mon amour dans le creux de son oreille.

Je n'aurais qu'une envie, le réveiller pour être vivante avec lui.
Entendre sa voix, voir son sourire.

Je n'ai qu'une envie, passer le reste de mes jours à ses côtés.

Il dort, après une première nuit de travail.
Son corps entier refait ses forces pour passer la semaine.

Une semaine de lit trop grand.
Une semaine à vivre au ralenti.

Une semaine à se croiser trop rapidement la matin.
Une semaine à vivre chacun notre fuseau horaire.

Une semaine à lui écrire pour lui souhaiter une bonne nuit.
Une semaine à lui parler dans ma tête, au cas où il entendrait.

Une semaine avant de le retrouver.

Il dort, paisiblement.
Ma vie continue, commissions, travail.
Ce n'est que la première nuit et je m'ennuie déjà...

La grande communion

Lumière tamisée, la lueur d'une chandelle danse sur le mur.
Une douce mélodie de jazz caline l'espace.
Il s'approche, lentement, nourissant ses yeux.
Il la regarde dans les yeux, fouillant jusqu'au plus profond de son être.
Le désir hurle sa présence à coups de sourires enjôleurs.

Ses doigts s'entremèlent avec les siens.
Le périple s'annonce long et plaisant.
Tout le territoire est exploré par des mains avides de douceur,
Faisant jaillir des frissons de bonheur.
Leurs deux corps se redécouvrent, refont connaissance.

Le temps s'arrête, plus rien n'existe.
La médaille est au plaisir qui dure et dure encore
La tempête monte lentement.
Peu de mots s'échangent, mais les yeux discutent en toute intimité.
Membres noués pour ne devenir qu'un, l'espace d'un moment.

La complicité les soude l'un à l'autre.
Physiquement, psychologiquement, amoureusement.
Puis, graduellement, le rythme s'accélère.
D'un commun accord, ils accordent leurs gestes.
Et le vent souffle, souffle et souffle encore.

Elle échappe des gémissements.
Il respire difficilement.
Leur étreinte s'intensifie.
Nul besoin de parler, leurs corps ont compris.
L'explosion devient éminante, hors de contrôle, bang!

Elle appuie sa tête dans le creux de son épaule.
Leur peau luisante de tant de plaisir.
À nouveau, leurs souffles et leurs battements de coeur s'accordent.
Moment de félicité, de communion.
Entre deux corps, deux âmes.

2007/06/22

Sur le dos

Depuis environ une semaine, c'est épouvantable.
Mon dos crie, hurle, pleure, boude ou rage, je ne saurais trop identifier.
Le résultat est pitoyable.

Au départ, le bas du dos faisait compétition au haut.
Puis, au fil des jours, bas et haut se sont mystérieusement réconciliés pour ne devenir qu'une source uniforme d'inconfort total.

Il n'y a pas de mouvement en particulier qui suscite ma douleur.
Elle est simplement toujours là.
Assise, debout, couchée, pas moyen de l'oublier...

Ma massothérapeute va avoir du boulot...

Journée spéciale

J'ai entendu partir les enfants des voisins pour l'école ce matin (leur dernière journée, ceci dit).
J'étais toujours couchée, collée sur mon homme.
Aujourd'hui est un jour spécial.

Alors que tout le monde va travailler, je suis en congé.
Pas en vacances, non. Juste en congé pour une journée.

Cette journée, elle est réservée pour lui et moi.
Évidemment, il aurait sûrement pu faire beau, mais bon.
Miss Nature ne scrapera pas notre journée.

J'aurais voul dormir plus longtemps.
Mon dos en a décidé autrement.

Pas de projet coulé dans le béton pour le moment.
Juste une féroce envie de profiter du temps avec lui.
Briser la routine, sourire en m'endormant ce soir.

Et ne pas penser que je travaillerai demain, dimanche, lundi...

2007/06/19

Ça ne mérite pas de titre...

Mal de tête, nausée.
Nerfs du cou trop courts du côté gauche, ça fait mal sans bon sens.
Je serais allée me coucher sans souper.

Évidemment, je ne peux pas le faire...
De toute façon, si j'avais pu, l'aurais-je fait?
Pas sûr...

Méga journée demain.
Je dois me pratiquer...
Semble-t-il qu'il faut répéter un texte trois fois devant un miroir avant d'oser se commettre en public.

Trois fois...
Il faudrait que je me donne un coup de pied au derrière.
Mon texte est prêt, c'est déjà ça de pris.

Mon corps est déréglé.
J'ignore la cause, mais l'effet est désagréable.
Je veux dormir.

Parce qu'il le faut, un tour devant le miroir.
"Cette année, des artistes originaires de cinq pays seront présents..."
Je ferai ça comme une grande.

Demain soir?
Pyjama, télé et dodo très tôt.
C'est l'intention qui compte, non?


Mise-à-jour: Ça doit faire huit fois que je recommence devant mon miroir et ça commence à peine à avoir du bon sens... Au diable celle qui prêche les trois fois...

2007/06/17

Miss Ryvie, quatre ans et demi

Petite, je ne me suis pas souvent faite chicaner par mes parents. D'abord parce que j'étais une enfant platte, ensuite parce que je ne leur en laissais pas l'occasion. Suite à une "mauvaise action", dès que je voyais leur physionomie changer, je m'autochicanais, voir même m'autopunissais.

Ceci explique peut-être en partie le fait que j'ai le bouton de la culpabilité très sensible. Si j'avais attendu qu'on me chicane, j'aurais vu que, souvent, je m'en faisais pour rien, que mon comportement n'était pas si pire que ça finalement.

Je travaille donc, depuis quelques années, et avec plus de détermination encore depuis quelques mois, à maîtriser cette paranoïa de mes quatre ans et demi.

Aujourd'hui: rechute.

Alors que rien ne se passait comme je l'aurais souhaité, j'ai décidé, en plein coeur d'après-midi que ce dimanche 17 juin serait consacrée à moi et pour moi. J'ai donc à peine vu les minutes de l'après-midi passer, alors que je lisais dehors, confortablement installée à l'ombre. Ensuite, j'ai décidé de faire la grève des chaudrons et de manger des toasts au beurre d'arachides pour souper. Puis, mon programme disait que j'allais terminer la soirée en regardant un film à la télé tout en flattant le roi poilu.

Le bogue est survenu entre les toasts et la télé. Un téléphone attendu, une voix douce à mon oreille, une suite de mots. Puis, alors que je finissais ma dernière bouchée, la petite voix, désagréable, qui m'a murmuré: "Tu sais, c'était peut-être un message ou, pire, un reproche!" Je lui ai répondu que non, que ce que je devais faire était fait, que tout était correct, que c'était simplement une conversation du genre "tu fais quoi demain". Moment de silence.

Cinq minutes plus tard, j'avais le boyau de l'aspirateur dans les mains et je crissais après ma petite voix qui avait gagné le combat. Comme je ne voulais pas faire le boulot à moitié, je l'ai passé partout, mais je me suis promis que c'était tout pour ce soir.

Quand j'étais petite, j'avais ma mère derrière moi pour me répéter de faire le ménage de ma chambre. Maintenant, je suis assez grande pour le décider moi-même et, en principe, assez grande pour faire la différence entre un reproche et une affirmation anodine. En principe, j'ai vingt-huit ans, mais ce soir, j'ai à nouveau eu quatre ans et demi...

Et j'ai manqué le début de film! Je vais retourner lire...

Maudit!

En me levant ce matin, avant d'aller bruncher pour la fête des papas, je me suis dit qu'il était grand temps que je fasse mes changements aux deux paliers gouvernementaux. Hier, j'ai pris la peine d'aller voir les documents que je devais avoir sous la main. J'étais prête.

Pas eux... Ce matin, le portail ne fonctionne pas...

Des moments où je suis prête comme ça, c'est rare. Je suis présentement devant l'écran, toutes mes cartes devant moi et rien, ça n'aboutit à rien.

Tant que je ne remets pas ça dans l'oubli...

2007/06/16

Étrange réflexe

Alors que tout dans ma vie me prouve que ce n'est pas le temps, une furieuse envie de magasiner des vêtements m'anime. Pourquoi? Parce que je veux une jolie robe d'été, des camisoles blanches... Parce qu'en fait, je n'ai pas un réel "besoin" de ces choses, mais qu'il me semble que ça me ferait le plus grand bien.

Ce genre d'envie est tellement rare chez moi que je réussie habituellement à l'affaiblir rapidement à grands coups de phrases plattes, mais ô combien rationnelles.

J'ai toujours eu l'étrange réflexe de compenser un coup dur monétaire par une dépense pour moi. Je n'ai pas eu l'emploi? Je me paie un souper au resto. J'ai reçu un constat d'infraction? Je vais au cinéma. Tout ça appuyé par un proverbe récupéré je ne sais plus où qui disait: "Pour que l'argent entre, il faut en sortir." Évidemment, quand une phrase rend correcte un comportement inadéquat, c'est toujours la trouvaille du siècle, une vérité tellement vraie!

Mon récent besoin de guénilles neuves est donc probablement la conséquence directe du canyon budgétaire creusé par mon traitement de canal. Bon, maintenant que la source du problème est identifée, ne me reste qu'à lire jusqu'à ce que l'envie passe. (un livre et demi jusqu'à maintenant...)

2007/06/12

Rebelle

État de la situation: Fille sage, à la limite du platte, ayant besoin de son huit heures de sommeil par nuit, principalement quand elle travaille le lendemain se rebellera demain soir et ira passer la soirée devant un bon café avec sa vieille chum de Québec.

Oui oui, Québec, un mercredi soir!

Ce doit être ma crise d'adolescence qui s'éveille...

Y aller, c'est comme faire l'école buissonnière, s'accorder une mini vacance. Bon, je sais, il y a des trills plus grands que ça dans la vie, mais là, je suis énervée comme une petite fille qui se voit accorder la permission de veiller un peu plus tard au cas où le Père Noël passerait.

Si quelqu'un me trouve difficile à allumer, il est vraiment vraiment vraiment de mauvaise foi!

2007/06/11

Amateur

J'ai toujours habité en appartement, donc pas de cour, pas de fleurs, pas de gazon.

Étant maintenant résidente d'une maison qui ne m'appartient pas mais dont j'aime beaucoup le propriétaire, il m'arrive d'avoir des élans du coeur. Le genre d'idée qui nous semble tellement géniale qu'on ne peut que l'appaudir haut et fort en se tapant sur l'épaule pour nous féliciter d'y avoir pensé (je sais, ça prend au moins trois mains pour faire tout ça, mais bon, sois créatif!).

Ce soir, je suis allée arroser les fleurs, comme nous le faisons avec rigueur depuis quelques semaines, dans l'espoir que ça finisse par être beau (... je commence à désespérer, d'autant plus que je ne sais pas distinguer les futures belles fleurs des mauvaises herbes!). Alors que je sacrais après le dévidoir du boyau d'arrosage, j'ai pris quelques secondes de repos et j'en ai profité pour jeter un oeil autour de moi. Comme j'étais en position "petit-bonhomme", ce qu'il y avait à ma vue, c'était le gazon. Oulala! Il a plu beaucoup lors des derniers jours et ça paraît.

C'est à ce moment-là que la bulle a passé dans mon cerveau: " Hey, la grande, t'es capable de passer ça une tondeuse Kyoto! Ça lui fera une surprise!"

Toute heureuse d'avoir eu cette idée, j'ai fini joyeusement le rembobinage du boyau, me voyant déjà parcourir la cour, trotinant allègrement derrière l'arme de destruction massive pour les bouts de gazon trop longs.

J'ai déchanté en m'apercevant que ce n'est probablement pas pour rien si les gens passent la tondeuse le dimanche matin plutôt que le lundi soir... en plein à l'heure où les maringouins crient "Famine!". Assis sagement sur le balcon et ils viennent nous relancer... Imagine lorsqu'on va brasser leur milieu naturel! Je les entendais hurler leur bonheur d'avoir droit à un "all-you-can-eat" sans même avoir à se déplacer!

La tentation de remettre mon idée de génie dans la remise et de faire comme s'il ne s'était rien passé dans ma tête a été forte... très forte. Mais je me suis dit que c'était un coup à donner, que ça lui ferait une surprise et que la prochaine fois que je serais illuminée par une idée de ce genre, je me boucherais les oreilles et chanterais à tue-tête.

La job n'est pas parfaite, ni complète... mais on voit la différence.

C'est ça, être un amateur avec de belles intentions... on part les joues rouges de plaisir à songer au bonheur qu'on va immanquablement procurer à l'autre et on revient le corps parsemé de trous qui piquent, la sueur au front et l'envie irrésistible de sacrer...

C'est aussi bien de lui faire plaisir! (En d'autres mots, chéri, dis-moi merci à ton retour même s'il fait noir et que tu ne vois rien! On appelle ça du renforcement positif et, pour avoir l'idée de repasser la tondeuse un jour, j'en aurai grandement besoin!)

Americade 2007

Il y a 18 ans que je n'avais pas mis les pieds chez nos voisins du Sud. La dernière fois, c'était pour visiter Walt Disney en compagnie de toute ma petite famille. Cette fois, c'était une virée entre adultes, avec chacun de nous comme maître de voyage.

4 h du matin: il est temps de se lever et de prendre une douche éclaire pour encourager les yeux à rester ouverts.

4 h 30: c'est le départ de la maison, il faut aller rejoindre nos compagnons de voyage!

5 h: après un petit café bu à la vitesse grand V, le groupe se met en route; en tout, 4 moto donc nous, seuls représentants du modèle sport.

6 h 30: premier arrêt à Candiac pour déjeûner... je suis endolorie comme jamais... nous faisons habituellement une pause tout les 45 minutes... étonnamment, après 10 minutes, tout rentre dans l'ordre.

8 h: arrivée à la douane américaines, le monsieur est très gentil... bon, disons gentil; à peine une demi-heure à attendre et, grâce à nos passeports, les USA nous ouvrent leur porte ainsi que leur poste d'essence!



9 h 45: une pause à une aire de repos le long de la 87; encore une fois, mon genou implorait une pause depuis de longues minutes... il fait chaud, c'est humide, mais on arrive bientôt! il y a de plus en plus de motos sur la route.

11 h: nous voilà à l'entrée du village du Lac George. Les motos sont omniprésentes, ça brille de partout, le grondement est constant, la rue est bondée et, petit train va loin, nous arrivons à l'hôtel.

11 h 05: youppi, les chambres sont déjà prêtes!!! les jeans prennent le bord pour laisser la place aux culottes courtes, enfin un peu de confort (les jeans en moto, c'est parfait puisqu'il le faut, mais en ville à 40 degré, eurk!).

11 h 30: ça prend des yeux tout le tour de la tête pour tout voir, on regarde une moto en particulier, il y en a trois spéciales qu'on vient de manquer; c'est beau, c'est propre, tant la ville que l'événement en soi. Nous sommes officiellement à la 25e édition de l'Americade. Certains ont parlé de 70 000 motos et honnêtement, c'est facile à croire.



16 h 30: Pause pour les tympans, nous embarquons sur un bateau à vapeur pour une petite croisière sur le lac; les baraques sur le rivage! ce ne sont pas des maisons de campagne! Elles sont immenses et toutes munies d'un garage flottant allant de simple à triple pour leurs embarcations... fou raide!



18 h: retour à la chambre d'hôtel... après une petite bière, je m'effondre sur le lit pour une sieste réparatrice de 45 minutes; ça fait du bien!!!

21 h: enfin, on va souper!!!

23 h: après quelques petites bières (il semble que ça faisait partie du rituel du retour à l'hôtel!!) je salue le groupe, saute dans la douche et m'endors du sommeil du juste; on nous avait promis une nuit entrecoupée par le grondement incessant des moteurs, mais bon... je n'ai rien entendu sauf le téléphone à 5 h 30, mais ça, c'est une autre histoire...

8 h 30: retour à la vie baptisée par une bonne douche suivit d'un petit-déjeuner à quelques pas de l'hôtel (on commençait à économiser les pas, nous avions empiété sur la ration de marche du jour la veille!)

9 h 30: il faut refaire les bagages, l'heure du retour s'apprête à sonner... déjà...

10 h 30: on est parti! on passe cette fois-ci par la vieille route; à part un segment qui rappelait les routes du Québec, le chemin a été très agréable... évidemment, les fesses engourdissent dès qu'elles se posent sur le siège, mais le panorama en vaut la peine! nous sommes maintenant sept motos dont un salon sur roue, c'est cool!



13 h 30: les douanes canadiennes... pour la courtoisie, on repasera; venir d'ailleurs, pas sûre que j'aurais vraiment le goût de la passer, la frontière!

14 h 15: de retour en sol québécois... arrêt à Sorel, des bye-bye à nos copains de route à la sortie du pont puis escale finale à la maison, les muscles endoloris et la tête pleine d'images et de sons.

À l'an prochain, peut-être!

2007/06/04

Dernière tournée

Une dernière fois.

J'ai vu le salon.
Rires des amis.
Discussions interminables, jusqu'aux petites heures de la nuit.
Divan ô combien inconfortable mais qui a malgré tout rendu service à maintes reprises.

J'ai vu la cuisine.
Poêle pas pratique du tout pour les envolées culinaires.
Petite table qui a accueilli les convives pour de somptueux repas.
Réfrigérateur d'une discrétion totallement inexistante.

J'ai vu la salle de bain.
Bain, évier et toilette bleu poudre...
Baignoire tellement, mais tellement petite...
Comptoir sans fin...

J'ai vu la chambre.
Nuits seules à tenter de réchauffer les draps.
Nuits de douceur à humer la peau du partenaire.
Nuits mouvementées des ébats d'êtres vivants.

Les murs ont silencieusement accueilli 7 ans de ma vie.
Ils m'ont vu rire, pleurer.
Ils m'ont vu fâchée, exténuée.
Ils m'ont vu aimer, détester.

Aujourd'hui, c'était la dernière tournée...

2007/06/03

Un moment

Un moment intime, vécu en communauté, mais chacun pour soi.
Un moment privilégié pour dire merci, pour s'arrêter et le penser vraiment, sincèrement.
Un moment tellement bien placé pour demander un coup de pouce, une continuité, un changement.

Un moment pour réfléchir.
Un moment pour écouter.
Un moment pour respirer.

Un moment pour faire le bilan.
Un moment pour apprécier.
Un moment pour espérer.

Ça fait du bien de s'accorder ce genre d'instant.
De s'inviter comme ça, sans s'annoncer.
De discuter avec Lui, pour un moment.