2008/05/26

Entre "se douter" et "savoir"

Il y a "être convaincu qu'on n'est pas en forme et qu'on a un maudit bout de chemin à faire".
Et il y a les résultats d'évaluation qui nous prouvent que non seulement on avait raison, mais qu'on était loin de s'imaginer à quel point.

L'avantage, après une évaluation par un spécialiste, c'est qu'on a l'heure juste.
Le désavantage, après une évaluation par un spécialiste, c'est qu'on a l'heure juste.

Entre "se douter" et "savoir", il y avait quelques décennies...

Maintenant que je sais, plus moyen de faire semblant. Ne reste qu'une chose à faire: effacer les années en trop, lentement, mais sûrement!

2008/05/21

Nouveau souffle

Au bureau, on se croirait à deux semaines de l'événement tellement l'activité est intense. Les charges de travail s'alourdissent de jour en jour, il devient difficile de régler les dossiers par ordre de priorité, puisque tout semble urgent. Le résultat est que mon bureau est enseveli sous les petits papiers et les dossiers en cours, que le téléphone sonne sans arrêt, que quelqu'un de l'équipe a toujours besoin d'une information, etc.

C'est stimulant, mais quand même un peu inquiétant. Ce rythme ne peut se conserver éternellement sans affecter le moral des troupes. Heureusement, des bonnes nouvelles nous parviennent régulièrement, ce qui nous motive à retrousser nos manches.

En plus de tout cela, nous avons (chéri et moi) commencé à nous entraîner dans un gym. Au départ, j'avais peine à croire que je trouverais l'énergie nécessaire pour aller m'éreinter trois fois par semaine.

Hé bien j'avais tort! L'entraînement est un véritable baûme!

Dans un premier temps, le fait de dépenser de l'énergie physiquement et non seulement mentalement a redonné un équilibre à mon corps. Je me couche le soir et je dors! C'est merveilleux.

Dans un deuxième temps, pendant que je pédale ou que je lève des poids, mon travail s'efface de ma mémoire; les problèmes à gérer, les questions à répondre, les idées à trouver, plus rien de tout cela ne m'habite. Je suis en pause.

Troisièmement, mes victoires personnelles ont une saveur particulièrement exquise! M'apercevoir que je ne suis plus courbaturée au lendemain d'un entraînement ou réussir plus facilement un exercice me rend fière de moi.

Lentement, mes visites au gym deviennent un besoin, une soupape essentielle. Moi qui croyais que le moment était mal choisi pour implanter un tel changement dans ma routine, j'étais complètement à côté.

Merci chéri pour ton cadeau!

2008/05/20

Plus

Plus qu'avant.
Plus que jamais.
Plus que tout.

Plus.
+ + +

2008/05/17

Que voulez-vous...

À moins d'être ma grand-mère ou quelqu'un de sa génération.
À moins que ce soit un client.
Tout ce qui n'entre pas dans ces catégories font partie des gens que je tutoies.

En fait, non.
Il y a également les gens qui me rendent mal à l'aise pour une raison ou pour une autre.
Mais avec ces gens-là, j'évite autant que possible de m'adresser à eux directement, de peur que ça glisse dans le grand ensemble commun. De cette façon, le risque de "tu" est moins élevé.

Vouvoyer me demande une concentration de chaque instant. Encore plus lorsqu'il s'agit de gens qui gravitent régulièrement autour de moi. Sans que je m'en aperçoive, la familiarité prend le dessus et ça, c'est mal. Il y a des gens qu'il faut vouvoyer, point.

Le premier pas est fait, j'en suis maintenant consciente. Ne reste qu'à rester sur mes gardes et tout devrait bien aller.

2008/05/14

Quel plaisir!

Il y a, dans la vie (en tout cas dans la mienne!), des petits plaisirs qui sont, ma foi, un peu étranges. Parmi ceux-ci, il y a faire l'épicerie, la sensation ressentie lorsque des doigts me frôlent la peau dans un souffle de tendresse, faire des biscuits de Noël avec ma soeur, dessiner avec mon filleul, etc.

Ce soir, j'ai renoué avec un de ces petits plaisirs que j'avais oublié depuis longtemps: les maisons à vendre sur Télé-Achat! Oh que oui!!!

Il y a très longtemps, je les regardais avec mon imagination de petite fille et je m'amusais à choisir celle qui était la plus belle. Le prix n'avait aucune importance, j'achetais les yeux fermées et parfois même, j'achetais suffisamment pour meubler un village entier!

Plus tard, mon oeil a changé. Évidemment, la beauté des demeures étaient toujours en lice, mais j'observais davantage les prix, les secteurs, les commodités. J'étais devenue une future cliente potentielle. En fait, il s'agissait des prémisses d'un magasinage qui n'aurait finalement jamais lieu, mais comme on ne connaît jamais l'avenir, j'y croyais. J'ose à peine imaginer le bonheur du conjoint de l'époque quand je suggérais de manger un plat de maïs soufflé devant Télé-Achat; toutefois, il s'y pliait puisqu'en principe, lui aussi était supposé s'y intéresser.

Finalement, tout a avorté et je me suis éloignée de mon catalogue télévisuel de maison. D'abord parce que je n'avais plus le câble (c'est quand même majeur comme raison!!!), mais aussi parce que l'idée d'être un jour propriétaire a dû mourir.

Ce soir, disais-je donc, j'ai renoué avec mon vieux plaisir. Une fois le petit ange couché, alors que je "pitonnais" sans but, je l'ai vu: l'image avec la photo de la maison, celle de l'agent immobilier en haut à droite, le secteur inscrit juste en dessous... Wow! Je me suis fait un plat de pop corn! Cette fois-ci, aucune motivation autre que de regarder les maisons des autres et de critiquer, absolument rien de constructif. Quel plaisir!

2008/05/10

Je t'admire, petite soeur

Parce que tu te démènes dans la vie comme une battante.
Parce que tu repousses sans cesse tes limites.
Parce que tu es jolie dans toute ta fragilité.

Quand je reviens chez moi après une grosse journée et que je n'ai pour seule envie de m'écraser, je pense à toi, qui dois faire manger ti-loup, qui dois lui donner son bain, etc. Je t'admire pour ton énergie.

Quand je te vois monter dans l'échelle pour peindre, que je vois le petit tremblement dans tes jambes parce que les hauteurs n'ont jamais été ta tasse de thé, mais que malgré tout, tu travailles consciencieusement, je t'admire pour ton courage et ta détermination.

Contrairement à la légende qui dit que l'aînée ouvre toutes les portes, je t'assure qu'il y en a de nombreuses que tu as préparées pour moi. Je te suis, parfois de près, je suis derrière toi et j'apprends.

Parce que tu es toi, parce que tu es vraie, parce que tu es sensible, parce que tu es ma soeur.



(Non, il n'y a pas d'occasion spéciale. Je voulais simplement te dire que je t'aime, petite soeur.)

2008/05/08

Ça fait vraiment mal

La vie peut parfois être absurde et développer un esprit de contradiction remarquable. Par exemple, lorsque ça fait des mois qu'un rendez-vous est reporté, puis reporté à nouveau et ainsi de suite pour un tas de raisons qui ont toujours un seuil d'importance suffisamment élevé pour qu'on soit obligé de s'incliner.

Mais il y a les fois où la vie dépasse les limites du compréhensible et de l'acceptable; des fois où l'expression "politiquement correct" ne veut plus rien dire. Par exemple, lorsqu'un homme dynamique dans la fin de la trentaine, que l'on croise tous les jours au bureau, papa d'un petit garçon de trois ans à peine, entre à l'hôpital en redoutant une hernie discale et en ressort avec un diagnostic de cancer des os.

Là, ça fait vraiment mal.

Peu importe les croyances, l'inévitable question clignote dans notre tête: Pourquoi? Puis on pense à soi, aux gens qui nous entourent, au petit garçon, à la famille qui vit un moment un détresse et on frissonne d'horreur.

2008/05/04

Future madame en forme

J'ai besoin d'une gourde. Rien de sophistiqué, seulement un contenant pour mettre de l'eau et être capable de boire son contenu facilement.

J'avais aussi besoin d'un cadenas. J'en ai un, quelque part. Mais comme l'envie de le chercher ne m'a pas suffisamment torturée, je suis allée m'en acheter un neuf. (check!)

J'aurai aussi besoin d'une ou deux paires de culotte courte pour faire du sport. Je n'en ai qu'une présentement qui répond aux critères et comme je n'envisage pas de me transformer en addict du lavage, il est préférable d'avoir une mini-réserve.

C'est tout, je crois... ha oui, il me faut aussi un déo pour laisser dans mon sac de sport et des gougounes cheaps pour le transfert du vestiaire à la piscine (hé oui, il y a une piscine, un spa, un sauna et un bain de vapeur; dans tous ces endroits, ça prend un maillot de bain (check, je l'ai!) et des gougounes).

Pourquoi j'ai besoin de tout ça?

Tu l'as deviné, je suis une future madame en forme!!!

Future, parce que pour le moment, c'est pas terrible... mon 20 minutes de vélo de ce matin m'a coupé les jambes! En fait, ce matin, ce n'était qu'un tour de reconnaissance (l'inscription est fraîche d'hier soir et j'aurai mon programme d'entraînement seulement dans deux semaines; d'ici là, je veux faire du vélo pour augmenter un peu mes capacités).

Je me suis donc lancée lentement, en suivant le peu de directives inscrites sur la machines (c'est bourré de boutons qui clignotent! Une chance, que les risque d'explosion sont infimes, parce que, avec tout le "pitonage" que j'ai fait pour rien, je serais déjà dans un autre monde!). On m'avait dit qu'il y a toujours un entraîneur sur place, mais là, j'aurais été bien embêtée de dire qui c'était parmi toute cette foule de gens concentré. J'ai creusé dans ma tête à la recherche de vieilles notions et je me suis débrouillée avec ça.

Ce n'est pas mon premier abonnement dans un centre de conditionnement physique, et j'ai toujours été disciplinée (c'est étrange, d'ailleurs). J'ai donc confiance de me rendre au bout du 6 mois avec succès!

Prochaine visite? Jeudi soir (habituellement, ce serait mardi, mais c'est mon dernier cour de jonglerie de la session!!!)

Température pour dormir

8 h, dimanche matin
Il pleut et c'est super sombre.
Quelle belle occasion de dormir!

Ouais, sauf qu'à l'évidence, non. Si on avait été lundi matin, j'aurais eu besoin d'une grue pour me sortir du lit. Aujourd'hui, sans réveil-matin, j'aurais pu arriver à l'heure au bureau!

Hier, quand j'ai fait ma planification de journée, je m'étais autorisée un dodo au moins jusqu'à 9 h. Ça m'apprendra à être fine, je n'en profite même pas!

2008/05/02

Ah ben maudit!

Je ne suis pas du genre à jeter mon argent par les fenêtres pour deux raisons. D'abord, je considère ne pas en avoir suffisamment pour me permettre une telle habitude. Deuxièmement, même si j'étais riche, je crois que je pourrais sans peine trouver une façon plus sophistiquée de dilapider mon avoir.

Je disais donc que je compte et recompte pour m'assurer que tous les comptes seront payés, chaque petite douceur offerte de moi à moi doit passer dans le filtre de la nécessité (donc la plupart du temps, je passe à côté...) et là, maudit de maudit, je viens d'apprendre que je payais environ 200$ de trop annuellement pour mon assurance auto!!!

200 $!!!!!

Non mais on peux-tu s'attendre à un non renouvellement de police et à un départ chez un compétiteur??? Oh que oui!