2009/06/23

La noirceur est parfois nécessaire

On se nourrit au soleil, respire mieux au grand air.

Mais quand vient le temps de s'ouvrir, la noirceur est parfois nécessaire.

Elle fait en sorte de ne pas être déconcentré par un langage non verbal qui crie trop fort. Elle ramène à l'essentiel, car il n'y a rien pour gêner... pas de bruit, pas d'image.

La noirceur permet également de se mettre à nu en conservant un voile de pudeur. Il n'y a que les mot qui passent, qui pèsent. Pas d'écran qui change les couleurs. La douleur, la peine, la colère, la joie, tout peut être atténué pour laisser toute la place au message.

Si la noirceur fait peur à certains, qu'elle est synonyme de solitude, pour d'autres, elle revêt un caractère intime, calme et ouvert.

2009/06/22

Tu vaincras!

Tu as été forte. Malgré tes larmes d'épuisement, malgré le constat que le combat était difficile, tu as gardé le sourire, la confiance et l'espoir.

Une étape importante est franchie, le mal est enlevé. Ne reste plus qu'à déployer l'armée qui s'assurera que le terrain est maintenant sécurisé.

La guerre n'est pas terminée, mais une bataille a été remportée, donnant confiance pour les missions futures.

Plein de soldats sont derrière toi pour te supporter, pour planifier les stratégies d'attaque, pour s'occuper de la poutine de la vie de tous les jours, pour panser les petits bobos au coeur et à l'âme. Chacun a son rôle à jouer, attentif à tes ordres.

Tenez-vous bien, bandes de petites crapules cancéreuses, vos jours sont comptés! Gnac, gnac, gnac!

Nous vaincrons, tu vaincras!

2009/06/12

J'ai déserté

Je ne suis pas fière de moi. Pas du tout.

Ça doit bien faire un mois que mon sac contenant mes vêtements pour le gym est dans ma voiture. Ceci signifie que, depuis plus d'un mois, je n'y ai pas mis les pieds.

Au début, je remettais à plus tard et maintenant, je fais comme si je ne savais pas que j'ai un abonnement en cours.

Malgré tout le positif que j'en tirais, j'ai déserté.

J'essaie de me raisonner, de me motiver, de me botter le derrière, mais rien n'y fait. Les ultimatums se perdent dans l'air... Je ne vois que des avantages à poursuivre mon entraînement: plus en forme, plus de souffle, meilleur sommeil... Une fois rendue, je sais que ça me fait du bien, que je suis contente d'y être.

Je suis déçue. Je croyais que l'habitude était ancrée en mois, depuis le temps que j'y allais, mais non.

Malgré tout cela, mon sac attend et meurt de chaleur dans mon auto... Je n'ose pas l'enlever, car je me dis que la journée où je vais me décider, j'aurai tout ce qu'il faut avec moi, ça me fera une excuse de moins...

Je sais que je suis rendue dans la portion "mois gratuits" de mon abonnement. Peut-être que le fait de savoir que j'ai fini la période pour laquelle j'avais réellement payée me fait sentir moins coupable...

Maudit que je ne suis pas fière, moi, une déserteuse...