2006/09/29

Si la tendance se maintient

Même si rien n'annonçait de catastrophe, j'étais un peu anxieuse. Le souvenir de l'année dernière était très présent.

J'ai vécu un anniversaire sous le signe de l'amour et de la famille. Tout a bien été, sans nuage ni pluie.

Je me plais à croire que j'amorce une année chanceuse (28 ans le 28 septembre). Je n'ai pas d'attente particulière, je ne sais pas ce qu'il pourrait bien m'arriver compte tenu que tout va bien présentement. Mais j'espère secrètement, même si c'est utopique, qu'aucun coup du destin ne me frappera. Je souhaite que tout ce qui est en place continuera de se développer pour le meilleur.

Je suis choyée. Une famille est extraordinaire, cellule unie malgré les vents et marées avec qui j'ai beaucoup de plaisir à discuter. Ils sont ma famille, mais en même temps, ils sont également un groupe d'amis très proches.

Je suis choyée. Un copain que j'aime et qui m'aime vraiment en retour, une relation vraie et sincère. Je partage ma vie avec un homme patient, tolérant, respectueux, mature, responsable, pasionné.

Je suis choyée. J'ai des amis sensationnels, des gens qui ont été présents pour moi quand ça n'allait pas et qui sont maintenant là pour continuer le chemin. Des personnes sensibles, humaines dont je ne saurais me passer.

Je suis choyée. Mon boulot me passionne, les défis s'enchaînent les uns derrière les autres et les résultats sont toujours concrêts. Mon équipe de travail est géniale, sans eux, le plaisir ne serait pas le même.

Je suis choyée. Ma tête est envahie par des projets de voyage, d'avenir, de vie. Des projets réalistes et réalisables, des projets parfois minuscules, mais qui ont une grande importance.

Si la tendance se maintient, si je continue à être vigilante, je crois vraiment que cette année, je pourrais avoir congé de montagnes russes...

2006/09/28

Au cours des derniers 365 jours

Ma vingt-huitième année m'aura beaucoup appris... J'ai parfois l'impression qu'elle s'est étirée sur 24 mois tellement tout me semble loin derrière quand je repense à ce qui a été le coup de tonnerre de mes 27 ans.

J'ai appris ou reconfirmé que:
1- Les bons comédiens ne sont pas tous à l'écran ou au théâtre.
2- La confiance et le respect ne sont pas des valeurs universelles.
3- Il ne faut jamais dire jamais.
4- J'ai des gens incroyables autour de moi, ceux qui n'étaient pas à la hauteur s'étant éliminés par eux-même.
5- Il est possible de faire des rencontres intéressantes à partir du net.
6- Je suis forte, probablement parce que très rationnelle dans l'adversité.
7- Je peux prendre du temps pour moi et me gâter.
8- Ma soeur est une super maman.
9- La sincérité goûte le ciel.
10- La passion et la volonté pouvaient parfois suppléer le manque d'expérience.
11- Je suis une bonne et belle personne.
12- Rien ne sert de vivre dix ans en avant, mieux vaut profiter de la journée qui passe.
13- Certains réflexes sont difficiles à changer.
14- Je suis capable de fixer un store.
15- À partager des tranches de ma vie ici-même.
16- Peu importe les efforts et les résultats, le salaire fait son propre chemin.
17- C'était très agréable de faire de la moto (comme passagère évidemment!).
18- Mes parents sont géniaux.
19- La communication est un engrenage-clé.
20- Je suis inconsciente au point de défendre ceux qui me font du mal.
21- Avec du recul, les montagnes se transforment en collines.
22- Je déteste vivre dans mon sac-à-dos, mais qu'il y a des raisons qui font que c'est un moindre mal.
23- Je suis marraine du plus beau bébé du monde (à l'exception de ceux que j'aurai!!!)
24- Mon orgueil s'effrite au fil des années.
25- Être généreux parce qu'on en a envie est beaucoup plus plaisant que par obligation.
26- Chaque deuil est différent, tant par sa durée que par son issue.
27- Une année qui commence dans la tempête peut finir sous le soleil.

Et probablement tout plein d'autres choses auxquelles je ne pense pas pour le moment...

Voilà, voyons maintenant ce que mes 28 ans m'apporteront!

2006/09/27

Un an

Il y a un an presque jour pour jour, ma vie basculait. Je revenais de vacances, j'allais célébrer mon anniversaire de naissance et voilà que le ciel me tombait sur la tête, mon conjoint me laissait.

Un an plus tard, je reviens de vacances, je vais célébrer mon anniversaire de naissance. La différence, c'est que j'ai beaucoup appris sur moi, que beaucoup d'eau a coulé sous mon pont et que je suis plus amoureuse que jamais. C'est incroyable tout ce qui a pu se dérouler en douze mois...

Hier, l'espace d'un instant, j'ai senti le sol trembler sous mes pieds, comme si l'histoire allait se répéter. Mais non, fausse alerte probablement causé par un débalancement hormonal (#@!#), tout est sous contrôle et aucune mauvaise surprise ne semble m'attendre...

2006/09/25

Parce que l'argent mène le monde

Si un travail nous satisfait au point d'être prêt à faire des concessions salariales importantes, on manque d'ambition.

Si la qualité de vie est une priorité, on est paresseux.

Si la compagnie des gens prime sur le dernier gadget du siècle, on ne sait pas ce qu'on manque.

Si un coucher de soleil en amoureux sur le bord de l'eau vaut tout l'or du monde, on est fleur bleue.

Si un souper à la maison est préféré à la table d'un grand restaurant, on est casanier.

Si discuter et rire avec des amis est essentiel, on est dépendant.

Si on n'a pas de RÉER, on est inconscient.

Si on accomode financièrement un ami dans le pétrin, on est insouciant.

Si du temps de qualité est demandé, on est exigeant.

Si on est heureux de ce que l'on a, on est menteur.

Si la présence est considérée comme un cadeau, on est cheap.

Si on essaie de faire quelques économies, on est avare.

Si le travail est accessoire au bonheur, on est granola.

PAR CONTRE

Si on a une grosse voiture, on est quelqu'un.

Si on se rend malade au boulot, on est vaillant.

Si on offre de gros cadeaux pour compenser la présence, on est généreux.

Si on refuse d'aider sans reçu d'impôt, on est stratégique.

Si le métro-boulot-dodo est une règle de vie, on est performant.

Si on souhaite toujours avoir la "coche au-dessus" de ce qu'on a, on a de la volonté.

Si les enfants ont un agenda bourré de cours de toutes sortes en plus d'une bonne gardienne, on est des parents responsables.

Si le prix de toute acquisition doit obligatoirement faire partie de la conversation, particulièrement quand c'est très cher, on a de la valeur.

Si on porte des vêtements de marque, on est "in".

Si une simple soirée en amoureux à la maison est du temps inefficacement exploité, on est raisonnable.

Si les loisirs sont choisis en fonction de leur impact sur la vie professionnelle, on est ambitieux.


L'argent mène le monde, peut avoir une odeur nauséabonde et transpire trop souvent la solitude. S'il rend le malheur plus confortable, il y a une infinité de choses pourtant essentielles qu'il ne pourra jamais acheter. La santé, le bonheur, l'amour et l'amitié sincères, la réalisation de soi, tout ça n'aura jamais de prix. Sauf pour les contrefaçons, évidemment.

Parce que

Par amour.
Ou pour te faire plaisir.
Ou pour te faire plaisir parce que je t'aime...

Parce que pas de conséquence.
Parce que pas dramatique.
Parce que.

Attaque de fraicheur

En bonne petite fille de "région", la grande ville a encore beaucoup de secrets pour moi.

En fait, elle en a un de moins depuis cet après-midi: le marché Jean-Talon. Tant de couleurs, d'odeurs, de saveurs. J'étais étourdie à trop vouloir tout voir. J'aurais voulu acheter de tout, goûter à tout. Plein d'idées de recette trottaient dans ma tête, au fil des kiosques.

Ce type de marché me fait toujours cet effet. Ce doit être la conséquence perverse de la fraîcheur sur mon cerveau!

De retour

Trois jours de pur délice, à profiter de la vie, du temps... et du spa. Trop génial!!!

Le temps de me confirmer des choses, de me reposer, de voir de magnifiques paysages d'automne.

Deux soirées à profiter de la chaleur du foyer, collé-collé.

Du temps pour discuter, pour partager, pour rire, pour savourer le silence et la tranquilité du bois.

Trois jours à contempler la nature, à écouter les oiseaux, à poursuivre les canards (enfin, c'est une tentative puisqu'en pédalo, la vitesse grand "V" est une notion inexistante).

Deux matins à me lever, profiter du calme et retourner me coucher un peu.

Trois bouteilles de vin, deux bouteilles de porto... bon, passons...

De l'intimité à souhait, pas de voisins écornifleurs, pas de téléphone, pas d'ordinateur.

Malheureusement, il y a aussi la concrétisation du sacro-saint stéréotype, sans même que je ne le vois venir: madame fait la vaisselle, s'assure que les serviettes vont sécher et monsieur est en charge du BBQ, du spa, du feu... Bof, dans le vrai fond du vrai fond, ça fait mon affaire!

ENCORE!!!

2006/09/20

Inculte

Je l'avoue haut et fort, je fais partie des quelques irréductibles qui n'ont jamais eu une parcelle d'envie de m'asseoir devant mon petit écran pour écouter la "série culte". Aucun intérêt il y a vingt ans, aucun intérêt aujourd'hui.

J'écoute les gens autour de moi en parler avec passion, la lueur de plaisir dans les yeux. Je trouve ça agréable pour eux, mais ça me laisse totalement indifférente. Et que dire que leur air ahuri lorsque je mentionne que non, je n'ai jamais vu un épisode complet de ma vie! À croire que c'est essentiel au bonheur d'une vie.

Je préfère lancer et compter sur ma propre glace, tanpis s'il n'y a pas beaucoup de monde dans mon équipe!

2006/09/19

Juste pour...

Juste pour t'entendre.
Pour laisser tes mots effleurer ma peau.
Pour ressentir les vibrations de ta voix.
Pour écouter l'amour se matérialiser.

Juste pour te voir.
Pour laisser tes yeux s'exprimer.
Pour ressentir ta chaleur.
Pour toucher l'amour du bout des doigts.

Juste pour toi.
Pour tout ce que tu représentes.
Pour tout ce que tu m'offres.
Pour tout ce que tu es.

Tout ça, juste pour... moi.

"Chu malade..."

J'ai l'impression d'avoir une patate à la place du nez, je dois avoir consommé l'équivalent d'un arbre en papier-mouchoir. Et promis juré que ce n'est pas du gaspillage...

Je fais des phrases trop longues, je suis essoufflée. Je mange, je suis essoufflée. Je dors, je me réveille pour me moucher.

Allez hop, une autre gorgée de sirop...

2006/09/18

Sa place

Trouver sa place. Pas celle que l'on nous offre et encore moins celle qui reste. Trouver sa vraie place, là où on se sent bien, où le geste est naturel, où la parole est pertinente.

Bien occuper sa place. Le plus difficile n'est pas de la trouver, mais plutôt de savoir vivre avec, d'y apprivoiser les dimensions, de savoir où ça commence, où ça s'arrête. Faire les choses appropriées pour la conserver lorsqu'elle nous convient, en faire autant lorsque c'est le contraire.

Savoir dire, savoir faire, mais surtout savoir être.

Savoir exliquer quand la situation le demande. Savoir trouver les mots qui traduiront le plus justement possible la pensée derrière le geste. Savoir entendre au-delà des mots. Savoir quelle est la place des autres pour réussir à la respecter. Définir ses limites pour comprendre celles de nos collègues de vie.

Dans le doute? Probablement s'abstenir, laisser passer, attendre. Ou bien agir selon nos convictions, prenant le risque de froisser, d'être mal interprété. Absence de mode d'emploi, la vie donne ses leçons une à la fois, aucune possibilité de sécher les cours, elle nous rattrape toujours dans le détour. Apprendre tout seul demande discipline et courage, apprendre en équipe demande tolérance et volonté. Essai et erreur, voilà le mode d'évaluation... droit de répétition jusqu'à saturation, la ligne étant... aucune idée, c'est la vie qui décide en cas par cas.

Rester vigilant, concentré, ne pas perdre son bonheur de vue. Occuper sa place, toute sa place, mais seulement sa place.

Toute la vie pour apprendre, quelques cours intensifs ici et là...

NOOOOONNNNNNN!

Non, non, non.
Je refuse, je suis totalement contre, je ne veux pas et ce, sous aucun prétexte.

Depuis ce matin, précisément à moins de quatre jours de mes vacances, je suis envahie par les microbes. En fait, ce sont mes sinus qui sont envahis.

Je regrette, mais comme il s'agit de ma première semaine de vacances payées à vie, comme j'ai tout plein de super projets, je ne peux pas me permettre d'être sur le carreau. Il y a bien un jour ou deux où je pourrais à la limite être au ralenti, sauf que... je n'en ai pas du tout envie et en plus, ces jours-là sont au centre de la semaine.

Reste à souhaiter que ça passe au plus coconut!

2006/09/16

Mode d'emploi

Comment passer à côté d'une belle journée d'automne.

1. Se coucher très tard la veille.
2. Se lever très tôt le matin.
3. Regarder un peu les nouvelles.
4. Déjeuner.
5. Retourner se coucher.
6. Ouvrir un oeil et s'apercevoir qu'il est trois heures!!!

Brin de nostalgie

Ce matin, malgré l'heure où je me suis couchée, j'étais debout. J'en ai profité pour regarder un peu Salut Bonjour Week end, histoire de voir si autre chose s'était trouvé digne de détrôner la tragédie Dawson. Malheureusement, il semble que la terre a cessé de tourner depuis mercredi.

Par la suite, j'ai changé d'antenne. J'avais vu une publicité cette semaine me rappelant qu'il y avait encore des dessins animés pour les mousses. Quelle déception... Des batailles, des guerres, des monstres, des grands yeux de bonhommes japonais.

Quand j'étais petite, mes matins de fin de semaine étaient ponctués des fables de Toa-Toa, des contes d'Iniminimagimo, des gentils toutous de Belle et Sébastien, des aventures de Rémi, des belles couleurs et images des Câlinours et des Pouliches.

Évidemment, il y avait aussi les GI Joe et les Transformers. J'ai peut-être occulté de ma mémoire les émissions qui ressemblaient un peu à ce qu'on offre aujourd'hui aux tout-petits, mais il y avait du beau, du rêve, de la magie...

Je vais retourner sous mes couvertures.

Lettre à mon agresseure

Les événements de mercredi dernier t'ont ramenée à mon souvenir. Probablement parce que le genre de réflexion que la fusillade m'a inspirée est le même que pour toi. Évidemment, dans ton cas, aucune goûte de sang n'a été versée, ce qui ne rend pas ton geste plus charitable. Le lien entre toi et le tireur est, à mes yeux, la détresse que trahie le geste, la violence aveugle, le besoin de faire mal, le pathétisme.

Tu devais être vraiment mal dans ta peau, ton coeur et ta tête pour te résoudre à devenir bêtement méchante. Si au moins tu avais eu le courage de tes opinions et avais attaqué à découvert. Mais non, tu as joué de lâcheté, te cachant sous le couvert de l'anonymat pour vomir tes mensonges. Heureusement pour toi, à ce moment-là, tu as réussi à convaincre tes supposés-amis de te couvrir. Je dis supposés, car ils ont tous fini par te vendre, directement à moi ou à des gens te mon entourage. Sans eux, l'issue de l'histoire serait toujours restée dans la catégorie des suppositions. C'est probablement la preuve qu'eux, ils avaient une conscience et qu'ils vivaient mal avec.

Cette fois-là, tu m'as eue. Tu as réussi à me faire mal. Alors que c'était probablement le fait que tout allait bien pour moi qui te dérangeait, tu t'es attaquée à mes principes de vie, à ma personnalité, à mes succès. Tu as fessé fort, très fort, repoussant les limites d'une attaque à l'autre.

Tu as gagné la bataille, je te le concède. Tu as probablement été fière de toi. Ce que tu avais oublié, c'est que moi aussi, j'étais bien entourée. Même si tu as écorché mes amis au passage, ils sont restés près de moi, les liens se sont même resserrés.

Malgré tout, je me suis relevée. Aujourd'hui, et même depuis plusieurs années, je suis à nouveau heureuse. Ta rage, ta peine, ta méchanceté et ta lâcheté auront eu raison de moi pendant quelques mois, mais je suis plus forte que ça.

J'espère que depuis, tu as fait la paix avec qui tu es, histoire de ne plus jamais fusiller la vie des autres pour ta petite satisfaction.

Le prix à payer

Les heures passent.
L'incertitude demeure.
Mon crâne menace d'exploser.

Les heures passent.
Le besoin demeure.
J'attends patiemment.

Les heures passent.
Le silence demeure.
Je subie ma sentence.

2006/09/15

Perte de contrôle

Je me décourage. Autant je peux être "control freak", autant, quand je l'échappe, je fait ça en grand.

Pourquoi ce sont toujours les gens qu'on apprécie le plus qui écopent, qui reçoivent les orages? Pourquoi il n'y a pas un bouton off pour la petite fonction qui dramatise tout dans notre cerveau?

Après une dérape, je me sens mal avec moi, j'ai honte par rapport à ceux qui ont assisté à mes états d'âme. Je voudrais revenir en arrière, avoir le bon sens de m'isoler pour vivre ma "psychose", histoire de ne pas faire vivre ça à personne.

Lors de moments comme ça, je me dét... et je me sens tellement seule et coupable.

2006/09/13

Sans mot

Quand la souffrance humaine se transforme en bêtise humaine...

Quand la tristesse se transforme en rage...

Quand le seul moyen de ne pas sombrer est de couler les autres, pour peut-être finalement couler avec eux...

Alors là, que dire?

2006/09/11

Évaluation

Décortiquer, analyser, commenter, critiquer. Voilà le plan de la semaine au boulot; c'est le temps de préparer le post-mortem de l'événement. Chaque aspect est examiné minutieusement, dans le but bien noble de rendre tout meilleur pour l'an prochain...

Évidemment, sur papier, c'est toujours plus facile, moins cher. C'est à la réalisation que ça se complexifie...

Il y a les réalistes et les rêveurs, les eutopistes et les avocats du diable, bref, ça discute fort.

Côté avocate du diable, je me rends compte que j'ai de bonnes aptitudes. C'est probablement le résultat de mes années d'expérience, mais je m'emballe beaucoup moins facilement qu'avant, mon regard est plus critique. J'imagine que c'est bien...

2006/09/10

Repêchage

Première vraie sortie de "dépistage". Hier soir, j'assistais au Cabaret du Congrès annuel de l'Association des Clowns du Québec. Je t'entends rire, mais c'est pourtant vrai!

J'assistais donc au spectacle, lequel était composé de numéro de divers amuseurs, en fait, divers clowns! C,est comme si j'assistais à une partie de hockey dans le but de voir les meilleurs éléments et de les repêcher. La différence, c'est que ces artistes ne sont pas des recrues dans le métier, mais de grands professionnels.

J'ai pu parler à des gens que j'avais tenté de contacter sans succès depuis que je travaille pour la compagnie de production, des gens que je connaissais par réputation, sans jamais avoir mis la patte dessus.

Mon voyage a valu la peine. Avant que ma soeur, qui m'accompagnait, ne ferme les yeux pour la durée du retour à la maison, je n'ai pu m'empêcher de lui re-reconfirmer à quel point j'aime mon travail, à quel point je commence à avoir une belle place dans "l'industrie" (si je peux appeler ça comme ça!).

J'ai bien hâte de faire mon compte rendu à mon équipe lundi matin!

2006/09/09

L'orgueil

Il fut un temps où j'étais la reine de l'orgueil. Les choses que j'ai fait sous l'insulte suprême du "t'es pas game", les choses que je n'ai pas faites simplement pour pouvoir affirmer "tu vois, c'est moi qui mène" ou encore "c'est moi qui ai raison".

Par orgueil, j'ai vécu de très beaux moments, mais je suis aussi passé à côté de bien des occasions.

En vieillissant, mon orgueil s'effrite. Les défis ont maintenant besoin d'être très intéressants pour me faire devenir une géante. Le besoin d'avoir raison a laissé la place au besoin d'être bien.

Avant, je n'aurais jamais au grand jamais fait mes baggages à minuit pour finalement me blottir dans ses bras...

2006/09/08

Deux

Deux soirées pour lui tout seul, deux soirées pour moi toute seule aussi. Deux soirées, deux nuits. Pas un mois, pas même une semaine, seulement deux soirées.

Ce n'est pas grand chose...

Et pourtant.

Vendredi pm...

Un vendredi après-midi pénible, long interminable. Le genre de vendredi après-midi où la motivation s'est poussée, où l'efficacité a laissé sa place au néant. Les minutes défilent à pas de tortue devant mon regard insistant. Pas de téléphone, pas de courriel, à croire que nous sommes les seules à travailler!

C'était prévisible, étant donné que, déjà hier, les discussions de cadre de porte prenaient pas mal de temps!

Heureusement, l'après-midi se terminera plus tôt que prévu sur une terrasse, entre collègues (toutes aussi motivées que moi!) devant une bonne bière froide.

Ce sera comme un apéro pour la soirée à venir. Bière et billard avec ma frangine ce soir, alors que son mec restera avec ti-pou et que le mien s'auto-occupera.

2006/09/07

La course

Courir pour être là où je dois être.
Courir pour être là où je désire être.

Courir dans ma tête pour penser à tout.
Courir dans ma tête pour pouvoir me permettre des moments de pause.

Courir...
Courir...

Je m'essouffle lentement...

2006/09/06

Deux semaines et demie

Le dépôt est donné, le chalet nous "appartient" pour tout un week end!!!

Un week end de détente, de repos, de douceur. Un week end pour nous deux, tout seul, sans horaire, sans travail et sans pression.

J'ai hâte de faire les bagages, de m'asseoir dans la voiture, en route vers notre oasis. J'ai hâte de fermer mon cellulaire, d'enlever ma montre. J'ai hâte de voir de nouveaux paysages, de faire vibrer la surface du lac, de marcher au grand air, de faire de clapotis dans le spa, de me blôtir dans ses bras.

Deux semaines et demie... deux grosses semaines et demie... deux interminables semaines et demie...

2006/09/05

Vidéo de compétition

La nouvelle saison de coocooning se pointant le bout du nez, il fallait bien changer mon vidéo! Heureusement, chéri me prête gentillement le sien, en attendant que je vois si le mien est mort à tout jamais ou si une prolongation de sa vie utile sera possible.

Je me suis donc attelée à la tâche avec détermination, volonté et beaucoup de confiance. Première embuche: mon fil de câble est légèrement trop court. Bon, je décentre tout ça et ça finit par se rendre. Disons que ça restera comme ça jusqu'à l'achat d'un autre fil...

Grand test... Yesss, ça fonctionne! Je suis géniale!

Deuxième embuche: il s'agit d'un vidéo de compétition! Il y a tellement de boutons sur la télécommande... Les canaux sont saisis (c'est pas tellement long à faire, j'ai trois postes et demi!), l'heure est programmée. Et c'est à ce moment-là que le plaisir commence vraiment... Comment programmer mes émissions??? J'ai l'impression d'avoir tout essayé, sans succès bien évidemment. Je vais devoir attendre de recevoir une formation privée pour finir d'apprivoiser la bête... Heureusement, Virginie (hé oui, je m'assume pleinement!) ne débute que la semaine prochaine!

Tous sauf un!

C'est presqu'incroyable! Moi qui pensais, bien naïvement, je l'avoue, faire partie du presque pas de monde qui ont des vacances à l'automne, me voilà détrompée!

Alors que j'hésitais devant une mer de possibilités de destination vacances, il y réfléchissait lui aussi. Heureusement!!! Jamais je n'aurais eu le réflexe de penser à cela. Pas par manque d'imagination, mais plutôt parce que.. parce que je n'y aurais jamais pensé.

Son idée m'a surprise d'abord, puis m'a totalement séduite. Nous louerons un chalet!

Étape deux: trouver le-dit chalet. Vive internet! La navigation a commencé... mise en place de nos critères de sélection d'abord.

C'est à ce moment que j'ai compris que nous ne serions pas le seul couple en vacances... Loué, loué, loué. Tout est déjà loué! Sauf un et, comble de bonheur, tout y est!

Reste à discuter des derniers détails avec la "madame loueuse de chalet" et à patienter sagement!

2006/09/02

Réalisation d'un rêve

Bon, ce n'est pas le rêve d'une vie, mais c'est un rêve quand même, et même de plusieurs!

Depuis des années, je rêve d'un emploi où j'aurais des vacances payées, c'est-à-dire de vraies vacances, pas un "entre-deux emplois". À cause de la magie des contrats de travail, j'ai butiné ici et là depuis la fin de mon bacc, accumulant de bien précieuses expériences de travail. Ma vie était divisée en deux phases: phase un, travailler pendant que ça passe, phase deux, rechercher un nouveau contrat ailleurs.

Et là, le miracle s'est produit: un contrat se renouvelant d'une année à l'autre incluant deux semaines de vacances!!!

Depuis plus d'un an, je rêve d'une semaine de vacances (puisque je sais que j'y ai maintenant droit). L'été n'est évidemment pas un bon timing, c'est ma grosse période au boulot. Me reste donc l'automne pour y penser et j'attendais ce moment avec impatience. J'aime mon travail, mais je suis fatiguée, j'ai besoin de décrocher, ne serait-ce qu'une petite semaine.

Et là, le miracle s'est produit: je partirai du bureau pour une semaine à la fin septembre. Ce sera mon cadeau de fête de moi à moi avec amour. Déjà, les projets pleuvent!

Depuis très longtemps, je rêve de partir l'équivalent d'un week end avec mon copain. Jusqu'à maintenant, la vie faisait en sorte que ce n'était jamais possible pour de multiples raisons. J'ai fait du camping et j'ai rendu visite à des amis avec l'autre, mais un week end en amoureux avec dodo dans un gîte ou un hôtel, jamais.

Et là, le miracle se produira: nous partirons vers une destination encore inconnue au tout début de mes vacances!

Il me reste trois semaines à patienter, à songer à des destinations intéressantes. J'ai déjà un regain d'énergie!

2006/09/01

Injustice

Pendant que les gars sont libres, s'achètent des bébelles à profusion, les filles sont menstruées à tous les mois, achètent pilules et serviettes sanitaires...