2008/06/29

5 dodos

Une semaine; 5 dodos.

Après, quelques jours avec chéri loin de la maison, loin du boulot, loin de la routine.

Cool!

2008/06/28

Après elles

Elles étaient jolies.
Elles avaient des courbes parfaites.
Elles décoraient leur visage avec de la couleur.
Elles étaient polies et savaient vivre.

Elles avaient probablement beaucoup d'ambition.
Elles comprenaient certainement l'importance des gros salaires.
Elles ne frissonnaient sûrement pas devant une facture de restaurant.

Et maintenant, il y a moi.
Mon manque de fini.
Mon apparence.
Mon mode de vie.

Que s'est-il passé? Comment ça moi après elles?

2008/06/24

Grenouille

J'ai rarement poussé de vrais cris d'horreur, du genre de ceux qui sortent d'on ne sait pas où et qui sont projetés malgré toute notre bonne volonté.

Je n'aime pas avoir peur et encore moins sursauter. Comme ça m'arrive rarement, mon corps réagit avec force, comme s'il venait de subir un attaque en règle. Mon coeur bat comme un fou et mes poumons hyperventilent.

Ce matin, tondeuse, désherbage, platte-bande, etc. Comme il ne pleuvait pas encore (ça s'en vient, pour faire changement), on a donné un grand coup, chéri et moi.

Alors que je retirais les mauvaises herbes de sous l'escalier menant au deuxième, "aaaaahhhhhhhh!" suivi d'un autre "AAAAAAAHHHHHH!" qui est venu finir d'exorciser la terreur. J'ai reculé à la vitesse de l'éclair, étant soudainement pourvu d'une souplesse remarquable.

Une grenouille maudit. Une grosse grenouille s'était cachée là, bien au frais, directement dans son garde-manger à bibittes. Pas de danger qu'elle déménage pendant que j'avais le dos tourné!

Je n'ai pas peur des grenouille, c'est seulement que ce n'est pas une créature qui m'interpelle. La preuve, c'est que j'ai quand même fini de nettoyer le coin. Évidemment, je lui ai demandé si elle avait d'autres amis ainsi cachés entre les pierres. Me mettant au défi, elle m'a seulement regardé finir mon travail, avec un air de "Continue, tu verras bien!" dans les yeux.

Les petites bêtes ne mangent pas les grosses, mais elles ont un sacré pouvoir!

2008/06/23

Inégale

Après une matinée productive au maximum, suit inévitablement un après-midi pénible... Plus rien ne bouge, les retours d'appel se font désirer, tout comme les réponses de courriel.

Ma motivation a fondu (avec mon énergie d'ailleurs, ma mauvaise nuit me rattrape!) et je me retrouve à écrire sur mon blogue...

Je serais peut-être mieux d'être moins efficace le matin et de répartir tout ça sur une journée complète, ce serait moins déprimant... En tout cas, le mal est fait pour aujourd'hui!

Il me reste deux heures à passer. C'était court ce matin et interminable présentement. La preuve que tout est question de perception!

2008/06/22

Question de temps

C'est incroyable le nombre de billets que j'ai pu écrire dans ma tête depuis les dernières semaines, faute de temps pour les pianoter sur le clavier.

Là, maintenant, j'ai du temps.

Les idées aussi sont certainement là, mais elles jouent à la cachette dans les recoins de mon cerveau. J'aurais tant à dire, mais les mots me manquent. J'aurais beaucoup à écrire, mais les images sont floues.

Les émotions se mêlent et s'emmêlent, rêves et deuils valsent ensemble sur une mélodie vibrante de douceur.

J'ai passé un beau week-end... oublions le reste.

2008/06/19

Conférence de presse

Ce matin, c'est la deuxième et dernière conférence de presse de l'année, l'annonce du dernier droit avant l'événement (dont nous sommes à 35 jours!).

C'est toujours, pour moi, la plus grosse conférence, car c'est là que je parle le plus longtemps. Nous avons un concept intéressant, j'ai des artistes de qualité à dévoiler, tout devrait bien aller.

Reste que ça me cause toujours un petit stress...

2008/06/18

Prétentieux

L'espérer la perfection des gens qui nous entourent est pas mal prétentieux, surtout que la personne qui l'exige est souvent loin du compte!

2008/06/15

Prémonitoire, mais de quoi?

Je rêve beaucoup ces temps-ci. Des trucs à cheval sur la ligne du plausible et de l'irréel.

La nuit dernière, j'ai accouché. En fait, c'était un accouchement imprévu puisque personne, moi la première, ne me savait enceinte. J'étais bien entourée, les infirmières, mon chéri, tout le monde était là. L'atmosphère était étrangement calme et détendue, comme si ça allait de soi.

Tout a bien été; aucune douleur, pas de minutes qui s'étirent.

Je ne sais pas de quoi j'ai accouché, mais on m'a dit que tout était normal, que je pouvais me réjouir.

Et je me suis réveillée avec ce sentiment de bien-être provoqué habituellement par une bonne nouvelle.

Peut-être que ça ne veut rien dire du tout.
Peut-être que ça m'avise que ma vie prendra bientôt un nouveau tournant, qu'un élément neuf y fera son entrée.
Peut-être que ça dit que je dois laisser les choses aller un peu, que tout s'arrangera tout seul.
Peut-être.

En tout cas, c'est toujours bien plus rassurant que de rêver qu'on est poursuivie par un maniaque armé d'une tronçonneuse!!!

2008/06/14

Pas de vie

Samedi soir, 20 h.

Je suis à la maison, seule, assise devant l'écran à me demander pourquoi personne n'a écrit sur son blog depuis ma dernière tournée.

Puis la réponse m'apparaît! C'est que les autres ont une vie!

Et moi? J'erre dans la maison... je jette un coup d'oeil par la fenêtre... j'ouvre et ferme la télé... plutôt pathétique!

Je me rends bien compte que le temps avec rien de prévu que je désirais tant ne m'apporte pas la satisfaction escomptée...

Vivement demain, une journée avec chéri!

40 jours

Quand l'équipe saisonnière est complète au bureau, on amorce toujours le décompte.

40 jours.

Voilà ce qu'il nous reste avant le grand coup de départ. 40 jours à travailler d'arrache-pied, à établir listes de priorités par-dessus liste de priorités. 40 jours à planifier, à prévoir pour que tout s'approche le plus possible de la perfection.

Mais par-dessus tout, 40 jours à tripper avec une équipe géniale, à piétiner d'excitation tellement les idées sont extravagantes.

40 jours de plaisir teinté de stress.
40 jours qui en paraîtront à peine 20...

Et le temps passe!

2008/06/05

Le soir où j'ai failli mourir

Bon, peut-être pas mourir, mais avoir un accident!

Je revenais chez moi hier soir, roulais sur l'autoroute. Jusque là, tout est sous contrôle.

Puis, tadam, c'est là que l'action commence.

Devant moi, une remorqueuse suivie d'une voiture. Comme je m'approche d'eux, je change de voie et continue mon chemin.

Rendu à côté de la voiture, elle amorce un changement de voie elle aussi!!!! Non mais minute, j'étais là bien avant!!!!!

Une chance qu'il n'y avait pas un ravin, j'y aurais sombré... Mon klaxon a hurlé et il est retourné derrière la remorqueuse.

J'ai eu très peur et j'espère sincèrement que lui aussi.

Morale de l'histoire:
Lorsque vous roulez, qu'il y a des phares de voiture qui illuminent votre rétroviseur et que soudainement ils n'y sont plus, c'est rarement parce que la voiture en question s'est envolée comme par magie. Il y a de très forte chance qu'elle soit dans votre angle mort maudit!

Bon, plus de peur que de mal, je suis toujours vivants, et l'égratignure sur ma cuisse est redevable au minou de la maison, pas à ma voiture. Mais j'aurais quand même pu mourir!!!