Compétition

Je n'ai jamais été une fille compétitive. J'aime le défi, mais pas au point de me sentir obliger de dénigrer l'autre pour arrondir les coins de mes défaites.

Meilleurs résultats scolaires, meilleurs jouets, plus belles vacances, plus beaux cadeaux, tout cela a toujours été très relatif pour moi. Quand vient le temps de me comparer, je deviens très égocentrique. "Est-ce que ça me rend heureuse, est-ce que je suis satisfaite, est-ce que j'ai fait de mon mieux?"

Probablement parce que j'ai grandi dans une famille où la comparaison avec les autres de l'extérieur nous aurait rendu très malheureux. Probablement parce que mon éducation m'a apprise à me réjouir du succès des autres, ou du moins, à le respecter.

J'aime le sport, tant que c'est pour le plaisir. Une compétition s'installe et je perds mes moyens et mon intérêt.

Certains diront que c'est parce que je ne veux pas être la moins bonne... je préfère penser que je ne veux pas qu'il y ait de moins bons tout court, moi ou les autres.

Je ne veux pas de trophée, je veux être bien.

Valeur ajoutée

Il y a 29 ans, la planète voyait un exemple concret de ce qu'est la valeur ajoutée!



Je sais, c'est n'importe quoi...

Vacances

Bilan du premier segment de vacances:
- près de quarante plats pour les lunchs à venir
- près de quarante pots de tomates et sauce tomate
- plus de cinq heures à couper des légumes
- pas beaucoup de dodo
- peu de loisir

Plans pour le deuxième segment (un peu plus de douze heures à patienter!!!)
- dormir
- profiter du beau temps (il faut qu'il fasse beau!)
- regarder l'intégral de La vie la vie pour la xième fois!!!!
- me faire dorloter une journée complète
- voir mes amis

En principe, après ce deuxième bloc de vacances, je devrais être en forme pour effectuer un retour en force au bureau. En tout cas, plus motivée que ce matin...

Vive la douche!

Pour des causes techniques, nous avons été privés de douche pendant 48 heures... Oh malheur!

Y'a pas à dire, bien que le débarbouillage à la débarbouillette puisse être de secours en cas d'absolue nécessité, rien ne vaut une bonne douche! Un bain, c'est aussi extraordinaire pour se détendre, mais pour se laver, la douche arrive encore bonne première avec une méga longueur d'avance.

Je me sens revivre!

Vacances, prise 1

Ça y est, je goûte à la liberté.

Je commence lentement, histoire de m'y faire.
D'abord trois jours, cinq incluant le week end.
Retour au boulot pour une journée et demie.
Redépart pour cinq jours, dix incluant les deux week end et l'Action de Grâce.

Pas vraiment de projet, ma charmante voiture et mon délicat mâche-patate ayant soigneusement engloutis mon budget-vacances. Je verrai, au fur et à mesure.

Attention, je ne dis pas que je fais pitié, loin de là!
Poursuite de l'atelier de jonglerie, journée dans un centre de santé avec tite-soeur, visite de la cosmique, probablement une petite virée à Montréal, une autre chez les beaux-parents, du sommeil, du sommeil et... ah oui, ça me revient: du sommeil! Comble de chance: probablement un record de cinq ou six jours sur l'ensemble avec l'amoureux!

J'amorce toutefois cette période avec une sagesse infinie (comme d'habitude!!!). Méga épicerie et de la popote pour au moins les deux prochains jours. Ce n'est pas vraiment ce qu'on appelle démarrer sur les chapeaux de roue! Je me dis que j'aurai de l'avance sur les lunchs lors du retour au travail.

Malgré tout ça, l'envie de l'échapper solide manifeste toujours sa présence. Probablement le week end prochain...

Plaisir et défis à venir!

L'année 2007-2008 s'annonce riche en défis professionnels.

Pas beaucoup de certitude pour le moment, mais beaucoup de belles promesses.

Après mes vacances, une montagne de travail m'attend. Aussi bien me reposer parce que j'aurai besoin de toute mon énergie!!!

Jaune, orange et rose

Il y a les bons, ceux qui semblent avoir le don, ceux qui pratiquent depuis des années. Il y a ceux qui veulent apprendre. Ce soir, à l'atelier de jonglerie, tout ce beau monde se côtoyait dans une atmosphère ludique et sérieuse à la fois.

Alors que je manipulais un seul foulard pour la première fois de ma vie, un gamin de troisième année peaufinait sa technique à trois quilles.

Puis il y a eu deux foulards, puis trois... Ils s'emmèlaient les uns aux autres, mes mains se coinçaient dans le tissu, les foulards flottaient doucement jusqu'au sol...

Les balles ont suivi, une, deux et trois... Ce n'est pas facile, le trois balles est encore un mystère. On essaie un peu, et on refait sa confiance en reprenant les foulards. Puis on reprend les balles à nouveau.

Pendant ce temps, ça bouge autour! Diabolo, bâton-fleur, monocycle, rola-bola, petits, grands, amateurs, initiés, le gymnase grouille de vie. L'air embaûme la persévérance et la patience. Tout le monde recommence encore et encore, chacun à son propre niveau de difficulté.

Les dernières minutes sont consacrées à la démonstration de ce que nous avons appris, sur une base volontaire. Ma soeur et moi avons donné notre premier spectacle ensemble. Nous ne sommes pas prêtes pour le Cirque du Soleil, mais nous avons eu nos applaudissements. Des bravos pour l'audace, des regards encourageants qui nous criaient que c'était correct d'échapper, mais qu'il faudrait toujours récupérer et recommencer... ne pas abandonner.

On voudrait tout faire tout de suite. Leçon numéro un: une chose à la fois, le jaune, l'orange et le rose, tout doucement et les foulards se changent en un légers nuages de beauté.

Ce sera une belle expérience avec ma plus grande complice. Une expérience de dépassement de soi.

Regain

Après des semaines interminables à me faire demander si j'avais pris mes vacances, voilà que ce sera bientôt le cas!

Aucun ralentissement en vue au bureau, il me faut donc prendre le taureau par les cornes! Dans deux semaines!!!! En fait, pas lundi qui vient, l'autre!

Non, je n'ai pas de projet mirobolant (merci miss!), le budget vacances ayant été absorbé par ma voiture avant même que je n'en vois la couleur.

Mais je serai libre de choisir ce que je ferai de mes journées. Libre de me lever tard un lundi matin, d'aller faire l'épicerie en plein coeur d'après-midi (je te l'avais dit qu'il n'y avait rien d'extraordinaire au menu!).

Juste de savoir que ça s'en vient, j'ai un regain d'énergie, un renouveau de motivation au bureau.

(Je sais, il y a plein de gens qui n'ont pas la chance d'avoir des vacances, je ne devrais pas le crier sur les toits... Ah pis tiens, je suis contente et je l'assume.)

C.A.

Est-ce qu'il y a un bon samaritain qui pourrait me renouveler la mémoire? Ce n'est pas vital comme question, mais la vie n'est pas seulement occupée par de grandes questions existentielles, n'est-ce pas?

Je disais donc: est-ce que quelqu'un peut me rappeler c'est quoi l'accident qui a rendu Catou paraplégique dans C.A.??? J'écoutais l'émission hier et, de son apparition à l'écran jusqu'au générique de la fin, j'ai cherché dans ma tête sans résultat...

Merci à l'avance!

Bad hair day

Hier matin, le réveil sonne, arrêtant d'un coup sec un nuit au sommeil troublé et entrecoupé. Pire, j'ai une chanson de Francis Martin qui tourne dans ma tête!!!! AU SECOURS!

Devant le miroir, dans la salle de bain, je me surprends à me demander si je suis vraiment sale... Quelques secondes plus tard, je me fait violence et entre dans la douche pour en ressortir plus propre, mais pas plus "hop-la-joie".

Je me dis que je suis décidément dûe pour des vacances.

Arrivée au travail, alors que je discute avec ma boss, tout le monde atteri dans le bureau pour se mêler de la conversation en cour ou, pire, partir sur un sujet totalement autre.

Sur l'heure du dîner, nous avons droit à un monologue malgré le fait que nous sommes quatre à la table. C'est plus fort que moi, je dois faire des efforts de concentration pour rester calme.

Je me dis que je suis fatiguée, que c'est pour ça que j'ai moins de patience.

Après le boulot, vient le temps de l'épicerie. Tout va bien et, soudainement, devant le rayon de sauce chili, je sens mon humeur basculer vers le côté sombre des choses. Je reste devant l'étagère le temps de respirer et de reprendre le dessus. Dans le fond, à part quelques brûlements d'estomac qui me donnent mal au coeur, tout va bien.

Une fois à la maison, sans que je n'y comprenne quoi que ce soit, la guerre éclate. (Peut-être était-ce seulement une petite altercation, il semble que mes perceptions soient faussées depuis mon lever...).

Je me dis que je suis drôlement soupe-au-lait.

Finalement, avant de me coucher, alors que je me brosse les dents, je jette un oeil sur ma plaquette de pilule anti-bébé. Voilà donc le pourquoi du comment! Après quelques mois de répit, mes hormones ont décidé de paniquer.

Tout est maintenant sous contrôle, je sais pourquoi. Reste à respirer profondément pour encore quelques jours et ce sera une histoire passée, jusqu'à la prochaine fois... La bonne nouvelle dans tout ça, c'est que chéri est de soir, donc il sera à l'abri des changements de courant derrière son bureau!

PS: Je suis quand même mûre pour des vacances!!!

Question de volume

Même la plus jolie musique du monde perd tout son charme quand le volume est trop élevé.

Multiplier l'effet trente-douze mille fois quand c'est une musique qu'on n'apprécie pas tellement.

Je vote pour la protection des tympans de la terre entière. À go, tout le monde baisse le volume!

J'aurais "feelé" sociable...

Un amoureux qui travaille.
Deux amis: un occupé, l'autre un peu trop loin.
Une soeur avec une famille.
Un papa qui a maintenant une voiture et qui promène maman.

Sombre bilan qui annonce un samedi soir particulièrement ordinaire...

Moi qui ai pris la peine de faire mes tâches ménagères du jour avant le souper pour me libérer pour la soirée...

Enfin!

Qui va peut-être être suffisamment chanceuse pour avoir son chum avec elle à sa fête? Hé oui, Miss Ryvie!

(Bon, le tout n'est pas validé à 100%, mais ça regarde bien!)

Qui va pouvoir planifier de petites activités avec son amoureux sans que ce soit nécessairement pour la semaine en cours? Hé oui, Miss Ryvie!

(La chaleur de l'été se sauve avec les horaires impossibles à prévoir et, surtout, à retenir!)

Youppi!!!

C'est rien

Chat, divan, angoisse, soleil, orage, abeille, enfant, épinette, crayon, culpabilité, restaurant, attente, espoir, vert, fleur, ami, insomnie, nuage, tondeuse, amour, éléphant, téléphone, aptitude, colère, orage, noir, sommeil, travail, chèque, sécurité, bébé, néant, étoile, loup, soulagement, docteur, aiguille, tissu, douceur, compréhension, épaule, ours, radio, clavier, musique, détente, course, soulier, avancement, objectif, stress, lion, souris, couleur, vie, yeux, attention, paternité, soupir, voiture, pays, solitude, jeu, caresse, fatigue, mystère, communication, médaille, excuse, poisson, arrêt, colique, peinture, tristesse, rouge, mur, cerf-volant.

C'est rien, ça ne veut rien dire, mais maudit que ça fait du bien!

Un vrai tout nu

Hier soir, alors que j'aurais dû être couchée depuis belle lurette, je me suis installée devant le téléviseur pour visionner un film qui avait attiré mon attention: Cheech.

Dans l'ensemble, c'est plutôt étrange, mais ce n'est pas ce qui motive ce billet.

Ce qui m'a le plus marqué, c'est Gilles Renaud tout nu, l'espace de quelques secondes. Ce n'est ni un corps fait pour être mannequin, ni pour faire du porno. C'est un corps. Avec du gras, des imperfections.

C'est rare que ce genre de corps est montré, encore davantage en ce qui concerne le modèle masculin. Et pourtant...

Piège à cons

Avant d'aller me coucher, je dois à tout prix ventiler une dernière chose.

Montréal et les stationnements.

Avant de me rendre à la Ronde, je devais aller porter des trucs aux bureaux de Loto-Québec. Je me stationne et lit attentivement et quatre fois plutôt qu'une ce qui était inscrit sur le poteau tenant majestueusement le numéro du bout d'asphalte que j'occupais avec mon charmant bolide.

C'était écrit:
Périodes tarifées:
Lundi au vendredi
9 h à 16 h
18 h à 22 h

That's it. (En fait, ce n'est pas vrai, il y avait également une ligne pour nous dire de bien retenir la lettre et le numéro de l'emplacement et les infos pour le stationnement du week end, mais comme on n'était vendredi et que l'horodateur était à deux pas de ma voiture, le reste n'a aucune importance.)

Après discussion avec ma collègue, nous avons convenu que cela signifiait que le stationnement n'était pas payant entre 16 h et 18 h. Comme nous avions du temps à tuer, nous sommes allées user les trottoirs de la rue Sherbrooke (bien comprendre que nous avons pris une marche, pas "fait" le trottoir!) jusqu'à 18 h avant de revenir à la voiture pour alimenter l'horodateur pour le temps qu'il nous restait à patienter.

De retour à l'auto vers 17 h 45, de bonne humeur et presqu'heureuse de contribuer au financement de la ville de Montréal par une contribution consciente et acceptée à l'arnaque que constituent les frais de stationnement, ne voilà-ti pas qu'un détail attire notre regard.

Une contravention!!!! J'avais une contravention qui déguisait mon pare-brise!!! Non mais c'est quoi le problème? On regarde l'heure: 16 h 27. C'est pire, en plein dans le temps où ce n'est pas "tarifé" comme ils le disent si bien! Dans l'incompréhension totale, je range le constat d'infraction dans la voiture me promettant de les appeler à la première heure mardi matin (lundi étant férié les copains!) pour obtenir des explications.

Je sors donc ma tite-carte de mon porte-feuille et m'avance vers l'horodateur. Et c'est lui qui m'apprend, froidement et sans aucune préparation psychologique, que la zone est interdite.

Moi qui ne suis habitante que d'une ville moyenne où les parcomètres font toujours rage, j'aurais visiblement du comprendre qu'une période "non-tarifée" était une période de stationnement interdit! Par chez nous, on a des pancartes qui indiquent de manière claire et sans équivoque qu'un lieu est interdit de stationnement de telle à telle heure. Jamais je ne croirai que Mourial ne peut se payer des panneaux du genre!

Dans les cinq minutes suivants notre leçon, le ciel a échappé quelques larmes... même le bon Dieu est découragé devant un aussi vilain piège à cons!

Le plus gros joujou du monde

Hé oui, la Ronde, tel que chanté dans le berceau de l'humanité (ou était-ce plutôt rendu au lit d'appoint de l'humanité? En tout cas, c'est vieux comme la lune, si on s'entend pour dire qu'en âge humain, la lune a quarante ans... je m'égare, mais je n'ai aucun remord, ça fait 21 heures que je suis debout!)

Alors que j'ai été des années et des années et des... bon, disons longtemps, sans y mettre les pieds, voilà que non seulement j'y vais deux étés consécutifs, mais qu'en plus, j'y serai allée deux fois en l'espace d'une semaine et demie. Oui oui!

Fois 1 de 2007: Pour le plaisir avec des collègues.
Ce fût l'occasion de constater avec une certaine amertume que je vieillie et que mon corps tolère de moins en moins d'être secoué comme un pot de jus. Pas de maux de coeur, seulement une sensation terriblement désagréable qui s'installe après chacun des tours de manège. En vieillissant, j'avais éliminé de mes incontournables tous les trucs qui tournent pour le plaisir de tourner, ceux qui nous font comprendre ce qu'est la force centrifuge. Je me concentrais exclusivement sur les montagnes russes. Force m'est d'admettre que même cela commence à être trop rock'n roll... Triste constat... Surtout quand, à la sortie d'un manège, on se fait bousculer par une meute de jeunes assoifés de sensations fortes qui se garoche au manège suivant!

Fois 2 de 2007 (et dernière fois de 2007) (et probablement dernière fois tout court si je n'ai pas d'enfant, à moins que la raison de la fois 2 de 2007 se répète dans les années à venir, ce qui est quand même assez possible): Pour le boulot.
J'ai eu un contrat d'animation à l'occasion de la Nuit Blanche. J'y suis allée pour rencontrer mes artistes, mais aussi le responsable de l'animation et voir l'arrière du décor. Pauvre gars, il s'est fait bombardé de questions en tout genre (le plus hot, c'est qu'il avait toutes les bonnes réponses!!!)! Il est vraiment sympathique, il faisait beau, les artistes étaient en forme, quelle soirée! Est-ce que j'ai déjà dit que j'aimais mon travail?