2007/07/29

HIstoire de guénille

Habituellement, je travaille dans un bureau. Je ne suis pas une fille du type tailleur, je me qualifierais plutôt d'adepte du confort. Je n'ai donc qu'une petite section de vêtements réservés aux travaux extérieurs ou aux activités sportives. Comme je fais régulièrement mon lavage, tout va bien.

Sauf une semaine par année, en l'occurrence, celle-ci. 11 jours dehors, trois paires de shorts, cinq t-shirt. Tout de suite, on voit qu'il y a un problème à l'horizon. Quoi, faire du lavage entre temps? Merci, j'y avais déjà pensé. Par contre, faire du lavage en pleine nuit, ce n'est pas l'idéal. Mais il faut ce qu'il faut!

Ce matin, juste avant de partir, l'une des trois paires de short a abandonné la partie. C'est là que ça se complique: je veux bien faire mon effort, mais là il y a des limites. Non seulement il faudra que je trouve du temps pour faire du lavage, mais en plus il faudra que j'aille magasiner.

J'ai l'air d'avoir huit morceaux de linge dans ma garde-robe... Ce n'est pas le cas. La situation est ainsi parce qu'avec tout ce qui s'accrochera à ma ceinture dans les jours à venir, les culottes courtes à taille élastique que j'aime bien pour faire du sport se retourveraient bien vite au sol...

2007/07/28

Ça devient concret!

Ça y est, le montage du site est amorcé!

Cela signifie entre autres:
- Douleurs corporelles pour les deux semaines à venir.
- Manque de sommeil constant.
- Mélange de travail de bureau et de terrain.
- Un parc qui prendra ses allures de fête d'une journée à l'autre.
- La satisfaction du devoir accompli.
- Le bonheur égoïste de voir les gens tripper.

Dame Nature doit collaborer par exemple!

2007/07/25

Rien que de la chnoutte

Quelqu'un aurait une boule de crystal à me prêter? La mienne doit forcément être brisée puisque rien ne se passe comme prévu depuis quelques temps... à part les problèmes qui sont plutôt fidèles à mes prévisions.

À tous ceux qui disent que nous contrôlons notre destinée, j'ai envie de leur répondre d'aller faire un tour dans la bouette. C'est de la chnoutte.

2007/07/24

Appaisement

Moment de panique: le compte en banque indique que la fin du mois sera arride.

Incompréhension: je n'ai pas fait de dépenses particulières ce mois-ci...

Abandon: sélection des paiements qui seront retardés.


Soulagement: il reste une paie à recevoir!!!

Tout - va - bien.

2007/07/23

J'attache ma tuque

Stress au boulot.
Blitz final préévénement.
SPM.
Chaleur intense.
Compétition entre l'envie de profiter du beau temps (enfin!) et le besoin de sommeil.

Belle semaine en perspective...

2007/07/22

Les airs de mon enfance

Avant le début de ma socialisation avec des gens extérieurs à ma famille, mes choix musicaux étaient ceux de mes parents. J'imagine que c'est comme ça pour à peu près tous les enfants du monde.

Chez nous, pas de musique classique, pas d'opéra, pas de rock, pas beaucoup de radio non plus. Mes parents, ainsi que mes oncles et tantes, étaient des fans de western. Pas le genre country américain, non. Plutôt le type Bobby Haché et la famille Daraîche.

Je ne me qualifie pas d'amateur fidèle du style, mais ça me ramène toujours à quelque chose de précieux. Aujourd'hui, j'ai plongé dans le bain en compagnie de mes parents et de ma tante (cette tante pour qui toute musique autre que du western n'est pas vraiment intéressante). J'ai chanté (c'est fou comme il y a des choses qui restent longtemps gravé dans une mémoire!), frappé des mains, hoché de la tête. J'ai regardé mes parents sourirent de contentement. J'ai eu des frissons à l'écoute d'un grand succès de John Star (ne cherche pas qui il est, c'est inutile, il n'y a probablement que les initiés qui le connaissent).

Je viens de dévoiler un des aspects les plus quétaines de ma personnalité, mais pourtant, je l'assume très bien. Des gens que je connais et qui sont bénévoles m'ont vu arriver sur le site, la chaise à l'épaule. J'ai vu leur sourire et je me suis dit que s'ils avaient été bercé sur ces airs et étaient un brin nostalgique, ils comprendraient.

Ceci dit, ce fut une très belle journée que je répèterai probablement l'an prochain, avec mon père et ma mère!

2007/07/21

Un chat dans la gorge

Et la voilà repartie...
De légers gémissements bientôt suivis d'un concert pour oreilles écorchées.
Des sons qui varient entre de jolies notes sensuelles et des cris de bêtes sauvages qu'on égorge.
Et ça dure...

Ce n'est pourtant pas son premier partenaire, mais jamais elle n'a alerté le quartier de la sorte.
Si on ajoutait quelques "Ah oui bébé, c'est bon, continue!", on pourrait se croire à l'écoute d'un mauvais film porno.

Le silence revient... elle se râcle la gorge.
Probablement pour en faire sortir le chat qui s'est lamenté comme un perdu tout ce temps.

2007/07/20

Avec d'autres lunettes

L'an dernier, j'y étais allée en bonne touriste, prête à être épatée. Ce fut le cas. Évidemment, je suis facilement émerveillée, mais quand même, le festival Juste pour rire dégageait des couleurs bien à lui.

Cette année, j'y suis retournée, cette fois-ci à titre professionnel. Suite à une nouvelle alliance entre leur événement et le nôtre, j'ai demandé à voir l'envers du décor, les aspects techniques de la chose, en particulier tout ce qui se rattache au traitement des artistes du volet Arts de la rue (puisque c'est notre point en commun!). Ma requête fut acceptée sur le champ par les très très sympathiques responsables. Mise au courant de la chose, ma supérieure me lança un regard me suppliant de la laisser m'accompagner, ce que j'ai évidemment accepté avec bonheur. (Ce genre de sortie est toujours très agréable en sa compagnie. De plus, ça nous laisse du temps pour discuter à l'abri des oreilles indiscrètes.)

Le beau temps n'était pas de la partie à notre arrivée à Montréal, mais nous en avons tout de même profité pour faire le tour des sites et prendre des photos de l'aménagement (lampadères, affiches, scènes, etc.). Par la suite, pour combler l'attente, nous nous sommes sacrifiées devant une bonne bière aux 3 Brasseurs (hummmm...) Puis, à l'heure de l'ouverture du site, la pluie s'est arrêtée et nous avons rejoint notre hôte. C'est là que le vrai plaisir a commencé!

Nous avons visité les loges, posé des milliers de questions, rencontré plein de gens intéressants. J'étais survoltée par l'accès à toutes ces informations. Puis nous sommes traversées au Charlot, la section VIP du festival. Encore une fois, plein de question sur leur fonctionnement. Au travers de tout cela, notre guide s'intéressait également à notre événement et des échanges vraiment enrichissants ont eu lieu.

Nous avons terminé cela devant une flamm et une bière aux 3 Brasseurs (on y prend vite goût!!!) dans une discussion animée par la passion des intervenants pour l'événementiel.

Une journée mémorable!

2007/07/19

Déluge

Aujourd'hui devait être une journée fantastique avec pour toile de fond la visite des dessous du segment Art de la Rue au festival Juste pour rire.

Il pleut! (J'aurais aimé trouvé un mot plus fort, mais ça ne me vient pas...) C'est le déluge, il fait noir, il tonne, des éclairs rayent le ciel.

C'est la catastrophe!!!

Il faut absolument que ça s'arrête dans l'après-midi. Il le faut vraiment! Au pire, s'il ne peut faire beau dans mon patelin, il faudrait au moins que le ciel de Montréal collabore un peu...

2007/07/18

Et vlan!

- T'es beau, lui dit-elle avec le sourire.

- Toi, t'as l'air malade, qu'il lui répond, tout naturellement.

Pour le romantisme, on repassera!

2007/07/16

Blitz de dodo

Pour réussir à dormir 13 heures en ligne, il faut être fatiguée rare...
Et pour que le 13 heures en question s'amorce à 18 heures, il faut être à moitié morte.

En tout cas, ça m'a fait du bien, même si un puissant mal de dos m'a accompagné toute l'avant-midi!

Ce soir? Je crois bien être en mesure de dépasser les 21 heures avant de m'assoupir!

Mise-à-jour, 1 h 30: bon, pour une deuxième nuit consécutive de sommeil réparateur, on repassera...

2007/07/15

Trip d'égo

Je n'ai aucune empathie envers les trips d'égo.

Un artiste a beau être très bon, rien ne justifie qu'il soit désagréable. D'autant plus qu'il y a des tonnes d'autres très bons.

C'est platte, mais ce genre de comportement me hérisse à un point tel qu'il est fort possible qu'il travaille ailleurs qu'avec moi pour un bon bout de temps. Évidemment, l'impact sur sa vie est quasi-nul, mais moi, ça me fait du bien.

Je parle d'artiste, mais il en est ainsi pour tout le monde.

C'était juste une farce!

Il est étrange de constater comment une peur peut être réactivée par quelques mots. Une phrase, une seule, et la crainte se réveille, provoquant un serrement dans le ventre.

Sans raison, autre que le souvenir, les sons prennent l'apparence d'un spectre.

Puis les "et si" arrivent dans un fracas, réveillant la fragilité et l'insécurité de l'âme jadis écorchée. Un raz-de-marée amène au large l'assurance qui a mis tant de temps à grandir. Le frisson se glisse au plus profond de soi, malgré tout les efforts pour calmer la tempête qui soulève tout sur son passage.

Évidemment, la raison tente d'affirmer sa certitude que ce n'est que poudre aux yeux, qu'il n'y a pas là de quoi alerter la terre entière. L'instinct est malgré tout aux aguets, méfiant. Une blague, dira la confiance. Un avertissement, répliquera la méfiance. Entre les deux, le coeur et la tête essaient désespérément de déterminer la cause, la solution.

En fait, la recherche du moyen d'anéantir ce fantôme est de courte durée. La source est claire, la solution l'est tout autant. Ne manque que sa réalisation, ce qui est autrement plus compliqué. En attendant, il faudra chanter des berceuses et endormir à nouveau le tremblement, jusqu'aux prochains soubresauts...

2007/07/13

La journée s'achève

Une journée sous le signe du "Je pensais que".
Évidemment, quand je pense trop, je n'agis pas.
Quand je pense trop, je me crée aussi tout plein d'attentes.

Une journée où je ne voulais pas virer le monde à l'envers, mais où je pensais que.

Je ne pense plus pour aujourd'hui, ça ne mène à rien, anyway.

2007/07/12

M'ennuie!

J'ai toujours été colleuse, minoucheuse. J'aime la proximité avec les gens que j'aime, savoir qu'ils sont près.

Mais là, je ne comprends pas. Je m'ennuie sans bon sens. Pas de quelqu'un qui vit sur un autre continent, ni même dans une autre ville. Je m'ennuie de la personne avec qui je partage mon quotidien. Elle quitte? Je m'ennuie. Je sais qu'elle va quitter? Je commence à m'ennuyer.

C'est pathétique. J'ai pourtant déjà été en amour (du moins, je pense que oui... quoi que... m'enfin) et jamais je ne me suis ennuyée de la sorte.

C'est désagréable comme feeling. C'est juste déstabilisant de voir à quel point quelqu'un peut soudainement ravir notre coeur d'une manière telle que personne d'autre n'avait réussi jusqu'à présent. C'est aussi un peu épeurant et insécurisant...

Heureusement, ce n'est pas invalidant. Je en ressens pas le besoin de l'attendre sagement sur le balcon, ma vie suit son cours.
Il ne manquerait plus que ça!

2007/07/11

Pas facile...

J'ai envie d'écrire. Envie comme dans besoin.
Malheureusement, je n'ai rien à raconter.
Rien de digne de mention.
Pas de sujet intéressant.
Pas de bougie d'allumage.
Mais l'envie persiste...

Je voudrais inventer une histoire, juste pour le plaisir de la dessiner ici.
Je voudrais créer des péripéties pour avoir une excuse de m'étaler.
Ma créativité est à plat.
Rien du tout.

J'ai fait ma tournée de blogues. À chaque texte, je me disais "Je veux aussi écrire ce soir."
Au fil des textes, je cherchais désespérément l'inspiration, laquelle m'a sauvagement fait faux bond.
J'ai tout de même ouvert mon blogue, au cas où.
Mais non, il ne se passe rien de plus que les inepties que tu lis depuis quelques seccondes.

Si je comprends bien, l'acharnement ne me sera d'aucune utilité ce soir.
J'abdique et me débranche.
Je suis déçue, j'aurais vraiment voulu écrire... est-ce que je l'avais dit?

2007/07/10

Le vent tourne!

L'étau se resserre.
Ils n'ont malheureusement pas le contrôle sur tout.

Des agents de trouble sont de plus en plus sous les projecteurs au bureau.
Y'a de quoi commencer à espérer...

Deux poids, deux mesures

Un événement se met consciemment dans la merde et tout le monde les excuse, les aide, les comprenne.
Un événement sain commet une bévue et tout le regarde pour voir il s'en sortira.

Une personne défonce les portes à coups de gueule et tout le monde la trouve fonceuse et confiante.
Une autre ouvre la bouche pour une fois et tout le monde la trouve hystérique et impertinente.

Comment s'y retrouver... Il y a toujours un plateau de la balance plus lourd que l'autre.

2007/07/09

Majeure et vaccinée

Bien qu'il m'arrive encore parfois d'avoir quatre ans, en réalité, je suis beaucoup plus vieille que ça.

Hé oui, j'ai passé le cap de la majorité canadienne il y a de cela de très nombreux printemps.

J'ai également reçu tous mes vaccins, pire, il serait temps que je pense aux renouvellements.

Bref, je suis ce qu'on peut honnêtement désigner "une personne majeure et vaccinée".

L'impact? Je suis capable de décider moi-même ce dont j'ai envie de faire ou non. C'est vrai que je mets parfois du temps à me brancher (vive les balances!!!), mais j'y arrive toujours. Toujours.

L'autre bonne nouvelle? Si je suis assez grande pour décider, je le suis aussi suffisamment pour m'assumer.

C'est-y pas wonderfull tout ça???

2007/07/08

Le pouce vert

C'est quoi ça? Je suis à peu près certaine que ce morceau là ne fait pas partie de mon anatomie. La bosse des math, oui, le pouce vert, oh que non!

Je me suis finalement retrouvée devant ma plate-bande ce matin. Il y règnait une végétation dans le plus pur style des jardins sauvages. J'ai pris le temps d'observer le tout pour me faire un plan de match et surtout pour tenter de discerner le bon du mauvais.

Presque trois heures (et on s'entend que c'est une bande pas très grande) et deux sacs de poubelle (les blancs, pas les verts, quand même!) plus tard, je peux affirmer que le tout semble pas pire.

Tout ce que je souhaite, c'est d'avoir fait les bons choix...

2007/07/06

Mesdames et Messieurs, Showtime!

Depuis six ans qu'ils reviennent, attirant un public de plus en plus étendu à travers la belle province. Showtime est maintenant le produit d'appel de la ville de Trois-Rivières, il y a même des panneaux publicitaires dans la grande métropole!

Depuis ce soir, je comprends pourquoi et oui, ce spectacle haut en couleurs vaut la peine de s'arrêter en ville pour autre chose qu'un pipi pour casser la route entre Québec et Montréal.

"Vous en voulez encore?" Oui! Oui! Oui!

De la mie pas de croute

Non, personne ne m'a mise au défi, pas plus que je n'ai reçu de demandes particulières à cet effet. Et sache que je ne m'en plains pas du tout. Je le fais dans un pur élan d'exhibitionnisme, comme une bulle qui traverse mon cerveau.

***
Je n'ai jamais appris...
À taire mes attentes. "Un jour à la fois" relève de la fiction... Bon, à dire vrai, j'apprends lentement, mais compte tenu des fréquentes rechutes, je peux affirmer être du type "teflon".

Quand j'avais cinq ans...
Je voulais plaire, être parfaite. Par-dessus tout, je voulais être grande, je cherchais la reconnaissance des adultes, les jeux des autres enfants m'emmerdaient au plus haut point. J'étais une vieille, prisonnière d'un corps de petite fille.

Le secondaire c'était...
L'enfer... parce que j'aurais encore voulu plaire, être parfaite. Parce que j'aurais voulu être mince et jolie, être populaire, être douée pour les sports. Pour être honnête, j'en garde tout de même quelques bons souvenirs même si je ne recommencerais cette période pour rien au monde.

Je n'oublierai jamais...
À quel point les gens peuvent prendre ce qui a tellement d'importance à nos yeux pour en faire une comédie triste à mourir. Je n'oublierai pas non plus que la vie peu être une actrice plutôt exceptionnelle et jeter de la poudre aux yeux longtemps avant de s'éclaircir. Dommage, car ce sont là des leçons qui rendent bien méfiante...

Une fois, j'ai rencontré un garçon...
Qui pouvait tenir une barrière anti-émeute en équilibre sur son menton. Il y en a également un autre qui peut se rentrer un clou de six pouces dans le nez. Puis un autre qui fait plier des cuillères avec sa pensée (sic). Ma vie est parsemée d'êtres étranges!

Il y a ce type...
Qui m'a fait plier les genoux la première seconde que je l'ai vu. Qui est arrivé de nulle part pour ne jamais repartir (quand je parlais des attentes plus haut, tu vois maintenant ce que je voulais dire!).

Une fois dans un bar...
J'ai reçu une rose! Oui oui, une vraie rose qui sent bon. Je pousse même l'audace à révéler que ce don était fait par un pur inconnu!!! Il y a des années de cela et quand j'y repense (genre maintenant, parce qu'honnêtement, je suis passée à autre chose!), je n'en reviens pas encore. Il me trouvait jolie, qu'il disait. Étonnamment, c'est la seule fois de ma vie où j'ai reçu une fleur.

Ce midi...
On a eu la paix pour dîner, le taureau pâturait dans le champ! Sérieusement, ce midi, j'ai eu à prendre de grandes respirations devant l'incompétence de notre serveuse... Erreurs de commandes, multiplication des factures, manque flagrant d'organisation, absence totale de joie de vivre... Pfff....

La nuit dernière...
J'ai bien dormi, je suis tellement brûlée ces temps-ci! Tellement bien dormi que je n'ai pas remarqué que ce n'était pas du tout le cas de tous les occupants du nid... Je n'ai pas de confirmation officielle à ce sujet, mais je gagerais un petit deux que mon sommeil profond a quelque chose à voir avec l'absence de dodo dans les yeux de mon voisin d'oreiller... Je devrais probablement me sentir coupable... mais non, je n'y arrive pas.

Si seulement...
Je pouvais voir l'avenir pour être en mesure de classer des dossiers dans ma tête. Pour trouver des réponses à des questions du genre: est-ce que je serai maman un jour où bien si je suis mieux de commencer mon deuil tout de suite? Ou encore: est-ce que mon sort finira par s'améliorer à mon travail? Ça éviterait tellement de problèmes, de pointes d'angoisse. Je ne demande pas un résumé complet, juste une ligne de conclusion...

La prochaine fois que j'irai à l'église...
Je remercierai encore une fois le ciel pour la dernière année, pour les gens qu'Il a mis sur ma route, pour ceux qu'Il a retiré.

J'aime bien...
Me faire flatter, sentir des mains aimantes frôler ma peau. Toute petite, je pouvais être des heures collée sur papa alors qu'il me flattait les jambes en regardant la télé. J'ai dû être une chatte dans une autre vie... une chatte en carence d'affection, ce qui fait que l'amour des caresses m'a suivie jusqu'à aujourd'hui et pour encore longtemps.

Quand je tourne ma tête à gauche...
Ça tire dans mon cou... l'effet du dernier massage commence déjà à s'estomper...

Quand je tourne ma tête à droite...
C'est moins pire, je peux même tourner ma tête plus loin!

Tu sais...
Je ne suis pas stupide. Je dirais même que je suis plutôt du type lucide. J'aime croire à la magie, mais je sais qu'il y a toujours un truc en dessous. Je peux ressentir les autres, à peu près autant que j'ai de la difficulté à exprimer clairement mes propres besoins. Tu sais, j'aimerais parfois pouvoir te montrer un écran de ce qui se passe dans ma tête, juste pour gagner du temps et éviter des frustrations.

À l'université...
J'aurais voulu plaire, être jolie et populaire (c'est l'histoire de ma vie... pathétique). Au-delà de cela, l'université m'a énormément appris, et pas seulement sur le plan acamédique! J'ai coupé le cordon familial, j'ai commencé à boire et à fumer (comme dans toute chose, il y a du bon et du mauvais, n'est-ce pas?), j'ai observé que le stress avait sur moi un effet soporifique, j'ai réalisé une recherche anatomique scientifique sur un public très restreint mais ô combien mystérieux...

Le même jour l'an prochain...
Je me rendrai compte qu'il y a une différence entre ce que je souhaite aujourd'hui pour ce moment et ce qui sera vraiment arrivé... je ne me fais plus d'illusion, il semble que je ne sois pas maître de grand chose dans ma destinée.

Le pseudo qui m'irait le mieux...
Alice aux pays des merveilles... dans ma tête, tout est magique, quand je remonte à la surface, il n'y a plus de dame de coeur ni d'oeuf sur un mur... Je suis une productrice de courts et longs métrages très très privés, au cours desquels je détermine l'introduction, la motivation des personnages, la trame et la chute. Le problème est que la fiction a parfois des erreurs de parité avec la réalité. Ce n'est pas dramatique en soi, mais si seulement (voir le reste du texte relié à ce début de phrase), ce serait tellemet plus simple de diriger ma petite personne dans son grand rôle...

J'ai du mal à comprendre...
Comment des gens peuvent être volontairement méchants, comment ils peuvent se regarder dans le miroir après avoir consciemment mis le trouble partout, comment ils peuvent survivre à la résistance au bonheur. Je ne veux jamais devenir comme ça, blasée, amère et chétive.

Si je retourne à l'école demain matin...
Ce sera parce qu'en fait, c'est le milieu de la nuit et que je suis en train de rêver, parce qu'en vrai de vrai, j'ai terminé il y a presque dix ans, que, malheureusement, je n'ai pas les moyens de poursuivre et que, c'est peut-être la plus grande raison qui fait que c'est impossible: c'est samedi demain et, en plus, on est en juillet!!!!

Tu sais que je t'aime bien...
Si j'aime te taquiner, si le silence en ta compagnie ne me pèse pas, si je me permets d'être moi-même avec tout ce que j'ai de beau et de moins beau, si un contact physique ne me hérisse pas le poil sur les bras, si mes yeux sourient avec mes lèvres.

Si je gagne un prix...
Je vais peut-être le revendre... après tout, ai-je vraiment besoin d'un bateau, ou d'un gros camion 4X4... Par contre, si le prix s'avère être un voyage, je suis prête (j'ai déjà fait partie des jeannettes!)!

J'espère que l'année 2007...
Se terminera bien pour tout mon monde, que la maladie ne s'invitera pas. J'espère que l'année 2007 sera un beau souvenir et une grande porte ouverte pour 2008.

Suis mon conseil...
Repose-toi s'il le faut, mais n'abandonne surtout pas.

Le meilleur des petits déjeuners...
Se prend vers l'heure du dîner, après une grasse matinée dans les bras de l'être aimé.

La chanson que j'adore mais que je n'ai pas...
Cette chanson, je l'ai déjà eu. En fait, je l'ai encore, mais elle est au sous-sol... "Un peu plus haut" est, dans mon livre à moi, la chanson qui me rejoint le plus, peu importe les étapes de ma vie. Il y a les sauts que j'ai faits, les mains que j'ai dû lâcher, ceux que j'ai encouragés à monter, les visions totallement grisantes procurées par les sommets, la douleur des chutes...

Si tu visites ma ville natale...
Tu ne sauras probablement pas pourquoi elle était affectueusement appelée la capitale des pâtes et papier. Ma ville est en transition, elle se réveille après un long sommeil qui, somme toute, lui aura été très réparateur. Ma ville natale est dynamique, vivante et en pleine effervescence!

Pourquoi personne...
N'a le même système de gestion des priorités? Ce serait tellement plus simple...

Si tu passes la nuit chez-moi...
Tu entendras peut-être un des élans soudain de création musical du roi poilu, tu pourras compter les heures acclamées par le cou-cou, et, d'après ce qu'on m'a dit, tu dormiras très bien (ta chambre est suffisamment loin pour que mon ronronnement nocturne ne t'embête pas), le lit semble très confortable.

Le monde peut très bien se passer...
De moi, de toi, de lui et de l'autre, mais pas d'internet, de la télé, des jeux vidéo, des téléphones, etc. Assez pathétique...

Le mieux...
C'est quand je me félicite de m'être écoutée et d'avoir osé parler et que, mieux encore, j'ai bien choisi mes mots pour le faire. Comme ce n'est pas coutue, c'est très euphorique comme sensation. Bon, il n'y a pas là de quoi faire la une du journal, mais pas loin!

Et au fait...
Est-ce que quelqu'un a une recette miracle pour éviter qu'une relation balance-taureau ne tourne en bain de sang? Ça commence à urger...

2007/07/05

Du grand moi...

Ce soir, le plan de match était très bien établi. La première étape consistait à faire des plats pour les lunchs puisqu'il y a depuis peu un écho d'enfer dans le congélateur.

Résultat: 12 plats!

Sauf que...

J'ai oublié de me garder une portion pour souper! Malheureusement, j'ai une conscience parfois un peu trop bébète avec un fort caractère qui, entre autres, m'interdit de manger des plats de lunch quand je suis à la maison (juste parce que c'est du trouble à faire et que ça pourrait avoir l'air drôle d'arriver au bureau avec des toasts au beurre de peanuts, pis que... pis que c'est comme ça, aucune raison plus rationnelle à ajouter votre honneur.)

Alors que de six succulents plats de côtelettes de porcs et légumes trônent sur le comptoir en compagnie d'autant de plats de jambon à l'ananas, je me demande ce que je mangerai ce soir. Des céréales? Possible.

Belle mentalité de fond de tiroir...

2007/07/04

Je comprends!

Il pleut, il pleut, bergère.
Rentre tes blancs moutons...

Si ça continue, j'aurai la flore amazonienne sur le côté de la maison.
Tout pousse, bon ou pas.
L'ennui, c'est que je suis une amateure, une vraie.
Aucune idée de ce que je devrai arracher.
Plus ça va, pire c'est, tout se mèle et s'emmèle.
Toute seule, la tâche sera interminable.

C'est peut-être à cause de ça qu'il pleut sans arrêt: le boss de la température attends qu'on soit deux pour faire le boulot! Ouais, c'est ça, je ne peux pas voir d'autres raisons. Puisqu'il en est ainsi, j'attendrai patiemment le retour du beau temps!

2007/07/03

Quand tout me tape sur les nerfs

Je n'ai ni patience, ni tolérance aujourd'hui. Aucune, pas une goutte, à-rrgien pantoute.

Depuis que je suis debout ce matin, je tourne ma langue, elle est étourdie sans bon sens. Il me vient un nombre incalculable de petites phrases assassines et méchantes qui sont allumées par un oui ou un non, mais qui mijottent dans une frustration qui pourrie l'air depuis un certain temps.

Je retiens ces mini-bombes, car je sais que je le regretterais aussitôt qu'elles auraient franchies mes lèvres. Je m'en remets donc à mon fidèle récepteur à quatre pattes, il ne me trahira pas et ça fait du bien de sortir le méchant.

Elle m'énerve avec sa grande gueule.
Ça m'énerve parce que cette bébelle bouffe trop de temps qui pourrait être utilisé autrement.
Je m'énerve de dépenser mon énergie à sacrer intérieurement après une personne que je quitte en même temps que le bureau ou encore après une vulgaire machine.

Une cure de sommeil sera à planifier à court terme je crois...