2006/09/25

Parce que l'argent mène le monde

Si un travail nous satisfait au point d'être prêt à faire des concessions salariales importantes, on manque d'ambition.

Si la qualité de vie est une priorité, on est paresseux.

Si la compagnie des gens prime sur le dernier gadget du siècle, on ne sait pas ce qu'on manque.

Si un coucher de soleil en amoureux sur le bord de l'eau vaut tout l'or du monde, on est fleur bleue.

Si un souper à la maison est préféré à la table d'un grand restaurant, on est casanier.

Si discuter et rire avec des amis est essentiel, on est dépendant.

Si on n'a pas de RÉER, on est inconscient.

Si on accomode financièrement un ami dans le pétrin, on est insouciant.

Si du temps de qualité est demandé, on est exigeant.

Si on est heureux de ce que l'on a, on est menteur.

Si la présence est considérée comme un cadeau, on est cheap.

Si on essaie de faire quelques économies, on est avare.

Si le travail est accessoire au bonheur, on est granola.

PAR CONTRE

Si on a une grosse voiture, on est quelqu'un.

Si on se rend malade au boulot, on est vaillant.

Si on offre de gros cadeaux pour compenser la présence, on est généreux.

Si on refuse d'aider sans reçu d'impôt, on est stratégique.

Si le métro-boulot-dodo est une règle de vie, on est performant.

Si on souhaite toujours avoir la "coche au-dessus" de ce qu'on a, on a de la volonté.

Si les enfants ont un agenda bourré de cours de toutes sortes en plus d'une bonne gardienne, on est des parents responsables.

Si le prix de toute acquisition doit obligatoirement faire partie de la conversation, particulièrement quand c'est très cher, on a de la valeur.

Si on porte des vêtements de marque, on est "in".

Si une simple soirée en amoureux à la maison est du temps inefficacement exploité, on est raisonnable.

Si les loisirs sont choisis en fonction de leur impact sur la vie professionnelle, on est ambitieux.


L'argent mène le monde, peut avoir une odeur nauséabonde et transpire trop souvent la solitude. S'il rend le malheur plus confortable, il y a une infinité de choses pourtant essentielles qu'il ne pourra jamais acheter. La santé, le bonheur, l'amour et l'amitié sincères, la réalisation de soi, tout ça n'aura jamais de prix. Sauf pour les contrefaçons, évidemment.

1 Comments:

Blogger Ness Eva said...

AMEN!!!!

Wow- tout simplement VRAI. Criant de vérité. Ça en est presque déstabilisant!

4:59 p.m.  

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