2006/05/09

L'avantage d'être un gars...

Il y avait une éternité (en fait, j'ai beau fouiller dans ma mémoire et je ne trouve aucune référence à ce sujet) que ça ne m'était pas arrivé.

Mise en contexte, pour ton bénéfice: Hier soir, je suis retournée à Montréal pour voir un show. On était un petit groupe du bureau et cette fois-là, j'avais le bonheur de me laisser conduire. Quelle chance, j'allais pouvoir somnoler un peu sur le chemin du retour.

Le spectacle était aussi bon que la première fois que je l'ai vu, sinon plus encore. Comme je ne conduisais pas, j'ai pu consommer quelques bonnes bières froides (c'est un détail important dans l'histoire...). Je te passe les détails du show, faute de temps.

Le spectacle se termine et nous reprenons la route. Jusque là, tout va bien. Puis le drame commence. Au moment où j'entrouve les yeux dans l'intention de demander au conducteur de faire un arrêt à l'aire de repos, je me rends compte qu'il est trop tard, que nous passons justement à côté... Merde! Bon, c'est pas dramatique, je vais attendre.

Je demande à ce qu'on arrête à Berthier et je reçois une réponse positive. Parfait, on approche.

Et c'est là que les choses se compliquent. J'ai envie, j'ai vraiment envie. Je ne sais plus comment m'assoir, je suis contractée au maximum, mais c'est de plus en plus inconfortable. Puis ce qui devait arriver arriva, j'ai du supplier pour un arrêt immédiat, là, au beau milieu de nulle part.

On est en été, il faisait noir, la situation aurait pu être bien pire. Reste que c'est terriblement désagréable et, qu'en prime, cette histoire me suivra sans doute au bureau pour un bout de temps. Le pire, c'est qu'il ne restait que 5 ou 6 kilomètres à franchir... Mais bon, quand il faut y aller, il faut y aller...

J'aurais payé cher pour être un gars...