2008/10/29

Recettes

Liste des ingrédients pour un poison surnois:
- Un peu de tristesse
- Une pincée de colère
- Un soupçon de jalousie
- Une bonne dose d'incompréhension
- Une rasade de fatigue accumulée
- Une tasse de stress

Bien agiter le tout et l'absorber.

En peu de temps, une inconfortable sensation de mal de coeur s'installera et vous empoisonnera l'existence pour quelques temps.

Maintenant, le médicament:
- Beaucoup d'amour
- De la patience et de la tolérance
- De la communication
- De la volonté
- Du repos

Laisser agir et le bien-être reviendra comme il était parti.

2008/10/26

Ainsi va ma vie

Je ne me sens ni diminuée, ni amère, ni en colère. Évidemment, je suis un peu triste, mais n'est-ce pas là un incontournable en cas de deuil? Au fil du temps, j'apprivoise cette tristesse et la cicatrice se referme lentement, comme une grande peine d'amour.

Je sais que les conditions parfaites n'arriveront jamais, la perfection n'étant pas le dada de la vie. Lentement, cette idée fait son chemin. Bien des questions resteront probablement sans réponse, avec un relent d'incompréhension, mais beaucoup de résilience.

De plus, du plus loin dont je me souviens, j'ai toujours dit que rien n'arrivait pour rien. Peut-être aurais-je été une mauvaise mère... Peut-être que des enfants auraient eu raison de mon couple... Qui sait.

Je suis triste, mais je suis convaincue que je me réaliserai autrement. Ma vie n'est pas dénuée de sens et j'entends bien en profiter, même si pour l'instant, c'est encore un peu flou.

Alors voilà, j'ai un amoureux que j'adore, j'ai un emploi qui me permet de me dépasser, j'ai un filleul incroyable qui me fait vivre des émotions tellement particulières. J'ai aussi, par le fait même, de la place dans ma vie pour plein de projets.

La cicatrice sèche sur une ébauche de chapitre qui finalement ne sera jamais écrit et bientôt, il ne restera plus qu'une petite sensibilité au toucher et une ligne mince et pâle. Ainsi va la vie. Ainsi va ma vie.

2008/10/22

Je voulais savoir...

... et maintenant, je sais.

Je pensais depuis un certain temps à tenter l'expérience de l'entraînement matinal. J'ai fait le test ce matin.

Résultat: ce n'est pas pour moi.

Mon programme est nouveau, peut-être que ça n'a pas aidé, mais un entraînement intensif suivi d'un cours d'anglais de trois heures, c'est suffisant pour finir la journée sur les genoux.

La preuve est faite: je suis beaucoup mieux de dormir le plus longtemps possible le matin! :)

2008/10/18

Mon interprétation

Il y a la peur usuelle.
Celle qui signifie en fait "Je n'aime pas ça." ou encore "Ça me répugne." Rien de viscéral, juste assez intense pour lâcher un cri de sursaut. En fait, cette peur-là peut même devenir rigolote. Avec un peu de volonté, on peut quand même arriver à se désensibiliser, surtout quand on a de drôles de clowns dans son entourage qui se sont fait un point d'honneur à jouer avec le bouton panique le plus souvent possible.

Il y a aussi la phobie.
Plus grave, elle peut entraver sérieusement la vie de celui qui la vie. Une cause, un effet. Ce n'est pas à prendre à la légère, mais j'ai aussi vu des gens trouver le moyen d'en rire. Paraît-il qu'il existe des thérapies efficaces... je n'en sais rien, je ne m'y connais pas suffisamment pour m'avancer sur le sujet.

Finalement, la terreur.
Elle est ponctuelle, liée à un événement précis et génère une émotion unique. Elle empêche de dormir, elle crispe les nerfs et les muscles. De la tourner en ridicule ne fait pas apparaître de sourire, mais des larmes. La terreur devient comique après coup, quand on se rend bien compte que ce n'était pas fondé. Mais avant de se rendre là... Le mieux à faire pour les gens qui côtoient une personne momentanément atteinte de terreur, c'est de se faire rassurant et de laisser de côté les possibilités de drames.

Alors voilà, présentement, je me situe au niveau terreur. Ça passera, mais en attendant, soyez fins... d'ici un mois, tout devrait être rentré dans l'ordre!

2008/10/17

Rien à faire...

Retirer les piles.
Donner plusieurs bons coups de masse.
Enfouir le plus profond possible.

Rien n'y fait, ça continue toujours.

Tic, tac, tic, tac...

Cochonnerie!

2008/10/16

Question spring-spring

Il y a une semaine, je me suis réveillée avec ça dans la tête. Depuis, j'y repense à intervalle irrégulier, mais sans jamais trouver la réponse...

Dans le Magicien d'Oz, l'épouvantail voulait quoi???

2008/10/12

Injustice

Hier, c'était le grand ménage des plate-bandes. 5 heures à genoux.

Le résultat est incroyable, c'est propre et la voie est libre pour le printemps prochain.

J'étais incroyablement fière et contente jusqu'à ce matin... Mon corps est une boule de douleur! Le bas du dos, les cuisses, les bras, pas moyen de les oublier. C'est atroce.

Le dicton dit qu'il faut souffrir pour être belle. La cour est jolie, mais c'est moi qui ai mal, c'est injuste!

2008/10/10

Je mouche et je n'ai pas de patience

Deux nuits merdiques coup sur coup ont une influence néfaste sur ma santé et mon humour.

Voyons voir si un après-midi de dodo permettra de récupérer suffisamment pour passer une agréable soirée!

À suivre...

2008/10/07

Guirlandes et chandelles

Bien que l'ordre chronologique soit non-négociable, faisant de toi ma petite soeur jusqu'à la fin de nos jours (gnac! gnac! gnac!), la vie t'a déjà portée loin devant moi.

Je te suis, t'observe, t'envie. Tes joies m'allument, tes peines grafignent mon coeur.

Je te regarde aller et je suis époustouflée. Tu es une belle femme qui porte ta vie à bout de bras d'une manière incroyable.

Je te souhaite donc une belle vingt-septième année, ornée de guirlandes de plaisirs et de chandelles de bonheur. La vue des premières te fera apprécier tes journées, la chaleur et la lumière des secondes teinteront tes souvenirs.

N'avance pas trop vite (au cas où je réussirais à te suivre un jour!), mais saisis toutes les occasions qui se présenteront à toi!

Je t'aime, petite soeur, n'en doute jamais!

2008/10/05

Bientôt l'hiver

Avant d'habiter sa maison, l'hiver prenait sa place avec le changement de pneu, le changement de manteau. L'hiver s'annonçait par une odeur qui lui est propre, par l'effacement des couleurs chaudes de l'automne.

Maintenant, l'hiver arrive beaucoup plus tôt. La maison a besoin de davantage de soins afin de survivre à cette saison austère. Il faut dépouiller sa cour, ériger son garage. Bientôt, il faudra également alléger les plate-bandes, ratisser les feuilles qui se sont échouées ici et là.

Maintenant que j'habite sa maison, la transition vers le froid se fait plus visible, même s'il reste encore bien des jours avant qu'il puisse sortir son jouet de la remise et faire voler à nouveau les flocons pour les réunir et leur donner ce sentiment de puissance...