2008/12/26

Babya!

Quelques derniers préparatifs à faire et, dans quelques heures, je serai sur la route de la Floride avec mon papa pour deux semaines.

Je suis toute fébrile et, en même temps, chéri me manque déjà...

Heureusement, je pourrai grâce à lui prendre une tonne de photos et partager mes souvenirs à mon retour!

Let's go to Florida! Babya!

Les feuilles

Après une nuit étrange, une femme s'avance dans les bois et s'assoie sous un gros arbre.

Elle est épuisée, ne sais que penser. Puis, des feuilles lui tombent dans les mains; comme si l'arbre les laissait partir en les dirigeant vers cet endroit précis.

Les feuilles sont vertes et solides! La femme les regarde plus attentivement et découvre qu'un message suis les veines remplies de sève.

Un sourire se dessine sur ses lèvres, elle y lit de belles et grandes choses, elle y voit la réalisation de souhaits qu'elle avait enterrés après sa dernière lecture de ce qui était inscrit dans le ciel.

Elle garde les feuilles précieusement, les lit et les relit. C'est presque trop!

Le temps passe, les feuilles perdent leur beau vert franc, elles se flétrissent. Le texte y est toujours, mais il résonne étrangement, comme s'il avait perdu son assurance, son enthousiasme et que les écrits ne l'étaient plus que par le bout des lèvres.

Viens le moment où, résignée, la femme lâche prise, ouvre les mains et les laisse enfin mourir au sol, là où elles disparaîtront.

Elle se relève et poursuit son chemin, le même qui était écrit dans le ciel.

2008/12/20

Je suis en vacances.

Je suis en vacances. Pour vrai. Pour trois semaines.

La dernière fois que j'ai eu trois semaines collées sans travailler, c'était parce que j'étais sur le chômage. Ça fait drôle!

Mon calendrier est plutôt chargé, mais ce n'est pas grave, il n'y a que des choses plaisantes d'inscrites!

Je suis en vacances. Pour vrai. Pour trois semaines.

Si je ne réussie pas à décrocher du boulot, ce sera grave. Soupers, familles, voyage, je devrais y parvenir, c'est comme rien!

Pour l'instant, je ne réalise comme pas que ce moment que j'attendais depuis si longtemps est enfin arrivé. Je me répète que je suis en vacances et... rien.

Je suis en vacances.
Je suis en vacances.
Je suis en vacances.

Oh, je crois que j'ai senti un début de sourire! Yes, tout n'est pas perdu!

2008/12/18

Finalement, Noël peut arriver.

Je suis prête. Mes cadeaux sont tous achetés et emballés! En fait, il reste les trois formats étranges achetés par chéri et dont il m'a confié la tâche de faire quelque chose avec. Je m'y attaque ce soir.

Mais le pire est passé! Yahou!

Maintenant, j'ai hâte de voir le papier s'envoler!

Oups... j'y pense... il m'en reste un à emballer... il est caché chez ma mère! Zut!

2008/12/16

Un soufflet, s'il-vous-plaît!

J'ai une féroce envie de vivre, de rire et de prendre du bon temps.

Les obligations me pèsent comme une tonne de brique sur les épaules, ralentissant par le fait même la progression du temps.

Les vacances arrivent bientôt (en principe dans quatre jours), mais cela semble tellement loin encore... loin et inaccessible.

Je suis à bout. Ce qui m'allume habituellement me laisse froide, il est temps que je décroche un peu, espérant que le feu se ravivera l'an prochain!

2008/12/10

Joaillerie

Après les colliers de chagrin, je lance une nouvelle mode: les colliers de mauvaises nuits.

Au départ, il devait s'agir de petits bracelets, mais devant l'abondance de perles, j'ai agrandi le format!

Les pierres sont toutes différentes les unes des autres, leurs couleurs varient. Certaines sont marquées par l'attente du sommeil, d'autres cabossées de nombreux réveils. Les noires rappellent le cerveau hyperactif, les rouges le mouvement perpétuel sous les draps et les transparentes le vide ennuyant.

Au rythme où les perles sont produites, je pourrai bientôt faire un collier du type qui peut faire trois tours et quand même descendre jusqu'au nombril!

2008/12/04

L'échange de parcelles

On veut se croire indépendant, sentir qu'on est maître de notre vie et que personne ne peut réfuter cet état de fait.

Malgré tous les efforts, malgré toute la bonne volonté, c'est impossible.

On vit en société. Elle exerce son influence, tout le temps. Elle agit par les gens qui nous tiennent à coeur, par les inconnus qui croisent notre route l'instant d'un soupir.

Penser que nous sommes des êtres entièrement libres, c'est se mentir. Sinon, pourquoi être déçue d'une promesse non tenue? Pourquoi nourrir des attentes qui ne peuvent se réaliser par notre seul bon vouloir? Pourquoi aimer?

Certains prétendent se laver les mains du regard des autres. D'autres disent n'avoir de compte à rendre à personne. Peut-être ont-ils raison... peut-être parce qu'ils sont seuls ou encore parce qu'ils évacuent ainsi leur grande tristesse d'avoir un jour été blessés.

La journée où une trahison, un manque de respect, un mensonge ou, pire, l'indifférence ne nous atteint plus, c'est que nous sommes morts. Pas libre, mort. Vivre, c'est abandonner des parcelles de sa vie dans les mains des autres. Je dis bien parcelle, parce que le gros bout nous appartiendra toujours. En fait, il nous appartiendra tant que nous nous battrons pour notre indépendance, pour notre "soi" si personnel.

Laisser une parcelle aller signifie aussi lâcher prise, renoncer au contrôle de l'autre. Accepter cet échange (car les autres aussi nous confient des fragments de leur propre vie), c'est s'ouvrir à la surprise, à la découverte. C'est également risquer les blessures. Quelqu'un a dit un jour que les bateaux ne risquaient rien tant qu'ils étaient accostés, mais que, dans le fond, s'ils ne prenaient jamais le large, ils ne servaient à rien.

Se blottir dans une indépendance totale, c'est rester au port. Vivre, c'est affronter les vagues que les autres navires et le vent provoquent.

L'important, c'est de bien choisir la parcelle qui ira sur la mer...

Intrus incompétent

Quelqu'un l'a vu? Il faudrait vraiment que je lui parle...

J'ai des rigoles sous les yeux, mon corps commence à démontrer des signes de carence, mon humeur est un peu plus fragile.

Si seulement il se contentait de m'ignorer, mais non, mon conjoint aussi semble l'avoir perdu.

En fait, c'est comme si nous devions composer avec un sosie mal calibré, avec un intrus incompétent... je dors, mais ne me repose pas!

Alors voilà, si quelqu'un voit le "vrai" sommeil, il faudrait lui dire de venir passer quelques nuits de vacances par chez nous.

2008/12/01

Une autre couche de vernis!

Parce que la vie ne prend rien pour acquis.
Parce que le temps façonne inlassablement.
Parce que les années s'empilent les unes par-dessus les autres sans rien effacer.

Parce que tout ça et plus encore, tu deviens immanquablement plus extraordinaire à chaque fois que le compteur tourne.

Bonne fête mon amour!