2007/11/14

Hymne à la joie

Un mois à me croiser les doigts, à espérer.
Un mois à y penser à tous les jours, à me dire "Quand je vais lui raconter...".

Retenir mon souffle, mieux que les mots ne l'auront été.
Taire pour que ça reste encore possible, que ce ne soit pas tout-à-fait réel.
Faire semblant qu'il ne s'est rien passé, au cas où le vent tournerait.

Puis, alors qu'on est prêt à abdiquer, voir son nom apparaître.
Ressentir l'ouverture, retrouver le bonheur d'écrire la même chose en même temps.
Preuve que malgré tout, le lien existe encore.

Après un mois, sentir s'envoler un poids de tristesse.
Je ne regrette pas, mais j'ai eu peur.

L'avenir? Aucune idée. Un jour à la fois, prudemment.
L'important, c'est qu'il y a maintenant à nouveau un avenir!

Faire d'un texte, initialement prévu pour être dédié au deuil, un hymne à la joie.
Parce que, encore une fois, la vie est arrivée à l'heure pile.

1 Comments:

Blogger La vie au Max said...

Il y a des fois où j'aimerais tant lire entre les lignes

8:49 p.m.  

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