2009/08/18

Pas tant, mais juste assez

Deux semaines plus tard.
Même enchaînement médical, mêmes étapes vers la fin.

Seulement deux semaines plus tard.

Je ne le connaissais pas tant, mais sa fille est une bonne amie.
Je ne le connaissais pas tant, mais nous sommes seulement deux semaines plus tard.

Attise une peine pas encore éteinte.
Remue des souvenirs qui n'ont pas eu le temps de vieillir.
Soulève un vent d'empathie tellement fort qu'il fait couler les yeux.

Je le connaissais à peine, juste assez pour n'en avoir que de bons souvenirs.

Au revoir Roger, bonne route.



Grand-maman, vous ne l'avez jamais vu, mais vous le reconnaîtrez. Accueillez-le avec chaleur, lui qui retrouvera enfin les siens du haut de son ciel.