2006/11/12

Farouche

Héroïne du roman que je termine, elle est pleine de rêves, d'espoir, d'envies de découvrir. Elle a des attentes grandes comme le monde, particulièrement en ce qui concerne l'usage de son corps. N'en profitera pas qui veut, il devra au contraire s'en montrer digne, l'aimer, la cajoler, la respecter.

On la traite de sainte-nitouche, d'agace, de quétaine finie, de fille à maman. On se moque de sa pudeur, de son besoin d'aimer et d'être aimée en retour, de sa vision utopique.

Et pourtant, quoi de mal à vouloir préserver la magie, à souhaiter un alliage total entre le plaisir et le bonheur (deux choses complètement différentes dans ma tête, j'y reviendrai un jour).

Et pourtant, pourquoi se sentir mal de ne pas faire partie des statistiques?

Alors que d'autres baisent, elle, elle aura fait l'amour...