Une heure du matin

Dans quelques minutes, il sera une heure du matin. Non, je ne suis pas en congé demain. En fait, chéri me réveillera dans six heures. En fait, il y a au moins trois bonnes grosses heures que je devrais tenir compagnie à Morphée.

Je suis fatiguée, je ressens les symptômes du rhume se développer, mais rien à faire, j'ai les yeux grands ouverts et le cerveau hyperactif.

Je pense à mon travail, aux tâches que j'ai à accomplir.
Je pense à mon foutu véhicule qui est encore une fois gelé sur place.
Je pense à mon entraînement qui souffre depuis trop longtemps (vacances de Noël, voyage en Floride, retour de voyage, pannes de voitures, etc) et je me rends compte que ça me manque.
Je pense à mon cours de jonglerie de demain soir et aux activités que je vais y accomplir.
Je pense à ma vie, à mes aspirations personnelles.
Je pense que je dois cesser de bouger pour ne pas réveiller celui qui a le bonheur de ronfler en paix à mes côtés.
Je pense au week-end prochain et à son calendrier bien rempli.
Je pense à la séance photo prévue jeudi avec mon chéri et je me demande ce que nous porterons, quelles seraient les postures idéales.
Je pense que je devrais respirer et dormir.
Je suis certaine que la journée de demain sera pénible.

Ça y est, il est passé une heure du matin. Il faut que je dorme! Je voudrais tellement ne pas entendre le coucou m'aviser qu'il y a encore une autre demie-heure anéantie...