2007/03/22

Presque comme à la télé

Là, ça va faire. J'ai beau être jeune et en santé, il y a des limites à tester mes nerfs.

Épisode 1:
Hier, en tentant de sortir de Montréal (où j'ai eu une rencontre tout-à-fait stimulante, motivante et positive en passant), j'ai failli être partie prenante d'une perturbation majeure sur la 40. Je roulais prudemment (pas le choix, ma patronne est d'une nervosité incroyable en voiture et encore plus à Montréal et c'est encore pire sur l'heure de pointe). J'essayais donc de la ménager en limitant les changements de voies, en gardant une distance respectable du véhicule devant moi et en conservant une vitesse de croisière acceptable.

Soudainement, un cave me dépasse à toute vitesse pour ensuite remarquer que le traffic est arrêté devant lui. Il appuie à fond sur les freins, mais ce n'est pas suffisant, il doit donner un coup de volant pour éviter la collision. Moi, pendant ce temps, je continue d'avancer et je le vois prendre un drôle d'angle. Je remarque surtout qu'il déborde dans ma voie. Heureusement, il n'y avait pas de voiture à ma hauteur dans la voie de droite, j'ai pu l'esquiver.

Ma patronne a eu tellement peur que, de mon côté, c'est à peu près comme s'il ne s'était rien passé.

Épisode 2:
Escalade de la peur, je pense que c'est ainsi que je peux qualifier la suite d'événement (ok, hier et aujourd'hui, ce n'est pas une grosse suite, mais bon).

Ce matin, il y avait une maudite petite couche de glace partout. Après m'être périlleusement rendue à ma voiture dans le fond de la cour, j'ai pris mon grattoir de main ferme pour me rendre compte que, finalement, la tâche ne serait pas aussi pénible que prévue. Je gratte, je gratte, je gratte. Comme chéri arrivait quelques minutes plus tard, j'ai décidé de l'attendre pour lui souhaiter un bon dodo.

À son arrivée, il se rend péniblement jusqu'à la porte. J'attends qu'il soit rendu (histoire de ne pas perdre le contrôle et le frapper, ce serait vraiment trop triste!) et je démarre.

L'affaire, c'est que l'entrée de cour offre une dénivellation (ce n'est pas une pente à tout casser, mais suffisante pour être à la source de la peur de ma vie). J'avance donc sans appuyer sur l'accélérateur, mon instinct me disant que c'est mieux ainsi. J'amorce ma sortie lorsque, putain de bordel de merde, je me rend compte que je n'ai plus aucune adhérance. Au bout de l'entrée de cour, il y a une rue (j'imagine que c'est aussi comme ça par chez vous...), elle est étroite et les gens roulent vite.

J'arrive au bout, pompant le frein avec toute la détermination du monde. Rien, même pas un semblant de ralentissement. Et là, je la vois. Une petite voiture grise qui s'en vient à toute vitesse. Je me rend compte qu'il me restait une réserve de détermination. Je pompe, je regarde la voiture. Je pompe encore et là, j'arrête. Le problème, c'est que mon auto a le nez direct sur la ligne blanche. Je tourne la tête vers la voiture (je sais, ça semble long, mais tout ça c'est déroulé en une fraction de seconde) et dans ma tête, il y a eu un flashback de l'annonce de la SAAQ où le gars a une collision latérale.

Finalement, l'autre voiture m'évite de justesse et je recommence à respirer.

Hier, c'était une petite frousse sans conséquence, mais ce matin, j'ai sincèrement eu peur pour ma vie. En plus, ce n'était pas le temps, chéri venait de se taper un double quart de travail, le moment était bien mal choisi pour mobiliser tout le monde à l'hôpital!

Bref, on dit parfois (cette fois-ci, le on inclut la personne qui écrit) qu'il n'y a jamais deux sans trois... et là, ça me fout la chienne.

1 Comments:

Blogger La vie au Max said...

Sois prudente et ne sort plus de la part de Minimax.

9:21 p.m.  

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