2009/03/27

Je reprends le large

En plus de tous les petits et grands deuils imposés par la vie, l'être humain en rajoute. Des deuils construits de toutes pièces, rationnellement, fruits d'une longue réflexion et solutions à la peur.

Pour éviter d'être déçu, pour se sauver d'une blessure au coeur ou d'un coup de couteau dans l'âme, on crée une petite mort comme certains inventent des scénarios de films. C'est réconfortant tant que l'on y croit, c'est rassurant de penser qu'ainsi, on évite le pire.

Ce n'est pas au port que les bateaux affrontent les dangers, c'est lorsqu'ils sont en pleine mer. Pourtant, un bateau amarré, c'est tellement triste; il est attaché au quai, ses seuls mouvements sont redevables à ceux qui, eux, vivent leur périple à fond. C'est un peu ça, le deuil artificiel. On se crée un port d'attache avec des éléments connus, on cherche à amener son bateau sur la terre ferme pour se convaincre que la vie au milieu d'un champs est aussi passionnante et surtout beaucoup plus sécuritaire que celle sur les flots. Les efforts nécessaires sont immenses, car le bateau n'a pas de roue, c'est contre sa nature!

Malgré l'envie d'y croire et de s'y cramponner soi-disant pour notre bien et notre équilibre, l'espoir subsiste, le rêve survit. Le débat qui s'engage alors entre la sage raison qui a analysé la situation et le coeur qui ne vit que par instinct est déchirant, épuisant.

Au diable toutes ces sornettes. Le rêve, l'espoir et l'envie, bien que plus risqués émotivement sont tellement plus vivifiants! De plus, sans devenir adepte de la pensée magique, n'est-ce pas de donner un coup de main au destin que de regarder devant avec confiance, de laisser de l'air à ce qui nous fait réellement vibrer?

Fini la tragédie. De toute façon, si deuil il y a à faire, la vie se chargera de nous présenter le tout sur un plateau qui ne laissera pas de place à l'interprétation. D'ici là, il faut savoir lui faire confiance et profiter. Il y aura toujours un phare pour nous donner des repères en cas de tempête.

C'est décidé, je reprends le large et me laisserai guider par les étoiles.

2009/03/22

Changement de programme

J'avais un super week-end devant moi et tout a été saboté pour une méga infection de la gorge.

En plus d'avoir mal, de faire bouillons de fièvre par-dessus bouillons de fièvre, il y a tout ce qui n'a pas eu lieu et ça m'enrage. Je sais, ce n'est pas de ma faute, ce n'est pas moi qui décide, mais maudit que ça m'enrage pareil.

Ce matin, après une nuit particulièrement éprouvante, j'ai pris mon courage à deux mains et me suis rendue à l'hôpital. Même le médecin a été surpris de l'ampleur de la chose...

Maintenant, je ne rêve que d'une chose, retourner me coucher... mais je dois attendre parce que la pharmacie n'est pas encore ouverte et que je suis plutôt pressée de prendre mes antibiotiques... eurk.

Moi qui n'ai jamais mal à la gorge habituellement, j'y goûte solide...

2009/03/20

Mijoteuse

C'est super cool de cuisiner à la mijoteuse. Quand viens le moment de manger, tout est cuit et tendre... hummm...

Ce qui est moins cool, c'est de jouer dans la viande crue quand on a les yeux encore collés... yark.

2009/03/16

Moi aussi!!!!

Le chat est couché et dort à pattes fermées sur le bord de la fenêtre, le poil tout offert au soleil...

Moi aussi, je veux!

2009/03/07

Quand t'es dû...

Ce matin, à mon réveil, j'ai failli poser le pied sur un "cadeau" du minou de la maison. Semble-t-il que la litière était trop loin... Toujours est-il que par miracle, j'ai éviter le test de consistance.

Quelques heures plus tard, à un endroit où je n'aurais jamais cru devoir me méfier, voilà que je sens une sensation de crémeux sous mon pied...

Faut croire que c'était la mission du jour de mon destin; me faire mettre le pied dans la merde. Deux essais et c'est la réussite! C'est fait, on peut passer au défi suivant.

(Je suis zen, je respire par le nez et surtout, je garde l'oeil ouvert!)