Recherché

Jeune femme (moi) à la recherche de temps pour consommation immédiate.

Objectif: arriver au week-end en même temps que tout le monde.

Ceci dit, je recherche aussi une voiture!

Pas de panique, ce n'est pas moi

Voilà, un nouveau petit clown est en route. En conséquence, on me dit me prendre mon temps, d'attendre mon tour... S'ils savaient, ils ne s'inquièteraient pas...

Initiation au sport extrême

Ce n'est pas mon idée, je tiens à le préciser. Chéri est convaincu que c'est essentiel et qu'une fois maîtrisé, j'adorerai.

Hier soir, ce fut mon baptème de conductrice de scooter... Il m'en a avisée dès mon retour du boulot, la bête sauvage trônant au centre de l'entrée de cour. Je l'ai regardée, observée et je lui ai parlé: "Toi, t'es aussi bien de collaborer. De prime abord, tu ne semble pas avoir une envie particulière de faire connaissance avec moi, et dis-toi bien que c'est réciproque. Sauf que lui, il dit qu'on deviendra un jour inséparable. On va se donner une chance, d'accord?"

Étape un: "Les lumières sont ici, les clignotants là, les freins, le gaz, etc." Jusque là, c'est plutôt technique, tout est sous contrôle.

Étape deux: "Va te revirer dans le fond de la cour" Comment??? Déjà??? Bon ok...

Ç'a l'air de rien ces petites bêtes-là, mais, pour une novice comme moi, la poignée répond un peu trop bien. Je me suis rendue de peine et de misère dans le fond de la cour, j'ai réussi à tourner avec une grâce comparable à celle d'un éléphant dans un magasin de vaisselle et là... je suis passée terriblement trop près de la voiture. Mon coeur a cessé temporairement de remplir ses fonctions... S'il avait fallu...

Étape trois: "Maintenant, on s'en va au stationnement du centre d'achat." Non, mais non! Puisqu'il le faut, allons plutôt dans le stationnement du sanctuaire Notre-Dame-du-Cap. Il y a beaucoup moins de monde et j'ose croire que quelqu'un en haut entendra mes appels au secours!

Étape quatre: "Embarque!" Bon, je n'avais pas le recul nécessaire pour poser un jugement objectif, mais j'imagine le look infernal projeté par chéri et moi sur la petite chose... De quoi faire tourner les têtes...

Étape cinq: "Vas-y, roule." Encore une fois, j'ai pu démontrer à quel point ce n'était pas du tout dans ma nature de dompter ce genre d'animal. Pas d'accident, ni de chute ou d'accrochage, mais des courbatures par exemple!!! Semble-t-il qu'il ne faut pas être stressé là-dessus: échec total et lamentable.

Étape six: "Disons qu'il te faudra encore une ou deux pratiques avant d'aller dans la rue." Une ou deux? J'aime sa belle naïveté.

Malgré tout, je persévèrerai, ne serait-ce que pour épater ma mère un jour en arrivant chez elle dans un bruit d'enfer! Après tout, je détestais les choux de bruxelle quand j'étais petite et maintenant, dix ans plus tard, j'en raffole... Dix ans...

Meilleure chance la prochaine fois...

Depuis quelques mois, je rêve du jour où je changerai de voiture.
Depuis quelques semaines, je sais que je peux le faire.
Depuis quelques jours, la chasse est officiellement ouverte.

Premier essai aujourd'hui: bof...
Je sais, ce n'était que la première, mais j'aurais tellement voulu que ce soit "elle". Pas à cause de la voiture en soi, mais parce que j'ai hâte d'avoir mon nouveau bolide pour enfin pouvoir fermer le dossier.

Je suis un peu déçue...

Quand personne ne répond, je décide!

Samedi après-midi, il fait beau comme je le souhaitais depuis longtemps.
Midi a sonné et je suis encore en pyjama devant mon écran.
Il faudrait que j'ailles faire des boîtes, mais ce serait péché de ne pas profiter du soleil.
N'est-ce pas??? N'est-ce pas???

Évidemment, pas de réponse.
Devant ce silence, je préfère ne pas prendre la chance.
Je ne veux pas finir en enfer pour quelques boîtes de déménagement.
J'irai marcher.

Fin de la discussion.

Masse-t-elle en soirée?

Hier, première journée d'une longue série (enfin, je le souhaite!!!) de petits soleils alignés sur l'écran de la dame de la météo.

Bien que ce soit prévu depuis un certain temps, j'étais heureuse de savoir que ma fin de semaine débuterait par un bon massage, histoire de délier ça ces muscles-là pour ensuite me sacrifier au soleil, bière froide à la main...

Détente corporelle: réussie!
Détente mentale: échec quasi-total...

Habituellement, lorsque j'appuie mon frond sur le coussin avec un trou pour pouvoir continuer à respirer, mon cerveau s'éteint, ne songeant qu'aux bienfaits produits par les mains qui parcours mon corps.

Cette fois-ci, non seulement ça ne s'est pas passé ainsi, mais j'ai eu droit à une tournée de mes archives personnelles.

Le massage débute, elle prépare le dos puis les jambes reçoivent leur traitement. Soudainement, je me rends compte que, dans ma tête, je fais une remise de prix selon les mérites des quelques personnes qui se sont retrouvés sous mes draps. Plusieurs catégories sont en liste, certains repartent les bras pleins de trophées, d'autre serre jalousement l'unique récompense contre eux et il y a ceux qui repartent bredouilles... Je me sens triste un peu pour eux, je sais que leur orgueil doit saigner à mort, mais bon, tant que ça reste dans ma tête! (En passant, t'inquiète chéri, tu as ton lot de prix!)

Puis je me demande si la madame fait aussi des massages en soirée...

Fin du massage des jambes, on retourne dans le dos pour y travailler en profondeur. Je me tape à ce moment un visionnement des premiers moments de mes relations amoureuses. Parfois mignon, parfois à se tordre de rire (grâce au recul évidemment). De plus, je vois tous les instants où, en principe, j'aurais du dire "stop" et éviter ainsi de me frapper le museau quelques années plus tard. Bon, je critique, mais je ne regrette pas grand chose, après tout, je suis bien présentement et c'est ce qui compte.

...Me semble que j'ai déjà entendu dire qu'elle faisait des massages en soirée...

Le dos est comme neuf, c'est maintenant le temps de se retourner pour le devant des jambes et des bras. Je me rappelle alors de mes inquiétudes, des peurs qui m'ont fait trembler. Je me rappelle que, quand je me demandais pourquoi j'étais aussi hésitante, j'en arrivais toujours à la même conclusion. La théorie était là, mais je ne bougeais pas. Ainsi, c'est comme si c'était moins ça le problème. Puis un jour, sur la main sur la poignée d'une porte amicale, j'ai lâché le morceau. Ce qui me tournait dans la tête depuis des semaines est passé par ma bouche. Et là, le changement s'est produit. Effet domino, prise de conscience en simultané, je n'ai aucune idée du pourquoi ni du comment, mais le résultat est là.

Et je me détends enfin, repue de bien-être.

...Je lui demanderai tantôt si elle masse en soirée.

C'est au tour des épaules, du cou, du visage, de la tête de ramollir sous ses doigts magiques. Mon cerveau est maintenant pleinement concentré sur les sensation.

Pourquoi est-ce que ça c'est passé comme ça, à ce moment-là. Je n'étais pas dans une disposition nostalgique. Toujours est-il que le tout s'est terminé dans la paix du corps et de l'esprit, j'imagine que c'est ce qui importe!

Mon prochain rendez-vous est pris pour dans un mois. En soirée!

"The" cadeau

Le sentiment d'avoir trouver l'idée du siècle, le cadeau le plus original, celui qui fera le plus plaisir.
Le brin de fébrilité qui s'empare de nous pour nous encourager à faire le pas et à l'acheter.
L'impatience de voir la figure du chanceux lorsqu'il découvrira qu'il reçoit "the" cadeau.

Et soudain, le doute...

Finalement, la confirmation. Il y a deux ans, quelqu'un d'autre avait identifié "the" cadeau...

Comme c'est très précis pour les goûts de la personne à gâter, comme il est impossible de le retourner d'où il vient, on reste pris avec ce ballon douloureusement dégonflé...

Quelqu'un souhaite lire la vie de Charles Aznavour???

On n'est pas plus con qu'ailleurs!

Il y en a du talent au Québec.

Le week-end dernier, je me suis davantage attardée au volet auteur en tout genre en traînant du côté du Salon du livre de Québec. Vous auriez du voir la variété d'ouvrages disponible! Évidemment, il y a tous les auteurs de l'ombre, ceux qui pitonnent avec acharnement sur leur clavier pour alimenter leur blogue, ceux qui noircissent des pages et des pages de journal intimes.

Ce n'est pas vrai que personne ne sait écrire, que le papier n'est plus à la mode.

C'est ainsi dans tous les domaines! Cinéma, gastronomie, recherche scientifique, musique. Je suis peut-être du type chauvin, mais si je vais seule au club vidéo, mon choix portera sur les oeuvres d'ici, avec les acteurs d'ici. À la radio, j'aime entendre des artistes d'ici. Je ne boude pas ce qui vient d'ailleurs, bien au contraire, pas plus que je ne scande que parce que c'est du "Fait au Québec", c'est forcément génial. Toutefois, je pense sincèrement qu'il faut d'abord regarder ce qui se passe dans sa propre cour. Il y en a pour tous les goûts.

À tous ceux qui croient systématiquement (sans voir, entendre, goûter, assister, etc) que ce qui est produit ici est forcément nul, je dis qu'eux aussi sont membres de cette société qui doit être, si on suit le raisonnement, nulle.

Le SPM de Dame Nature

L'hiver en hiver, je ne suis pas folle du concept, mais bon, je plie docilement. L'hiver au printemps, alors là, ça dépasse les borne. Je me cherche d'ailleurs quelqu'un à engueuler comme je ne l'ai jamais fait avant... Je veux me plaindre bon! Dame Nature est en plein SPM, je ne vois pas d'autre raison.

J'aurais voulu rester couchée, sentir son corps chaud contre le mien. À la place, je suis devant mon ordinateur avec une pluie sauvage comme bruit de fond.

Autre nouvelle, j'ai reçu mes deux remboursements d'impôt! Hé oui, je me suis mise une pression d'enfer pour les faire avant la fin du mois de mars (je suis toujours mêlée avec les dates limites), ce qui m'aura permis de bénéficier du "service" sans être trop longtemps dans la pile. Résultat: que personne ne panique. Une chance, je n'avais pas vraiment de plan pour mon retour d'impôt 2007. Une chance, parce des projets, il n'aurait pu s'en réaliser. Je suis à peine membre à part entière de la classe moyenne et j'ai déjà droit à tout les privilèges...

Bon, je voulais parler de mon week-end, de mes trouvailles, de mon retour à la maison, en fait, je voulais écrire un billet-soleil, mais la sacré température aura eu raison de moi... Je me reprendrai, promis!

À retardement...

Bonne fête cher blog!

Excuse-moi, je sais, j'ai plus d'une semaine de retard...

C'est fou quand même, tu as déjà un an! Un an à tenir le rôle de récepteur, de canaliseur, de bouée, de distraction. Seulement un an et j'ai de grosses félicitations à te faire. Tu étais là quand ça n'allait pas, mais aussi quand le vent gonflait mes voiles. Tu as vécu avec moi quelques-un des pires moments de ma vie, mais aussi des plus enivrants.

Avec toi, j'ai renoué avec le plaisir de l'écriture. J'ai redécouvert la joie de jongler avec les mots. J'ai apprivoisé de nouveaux styles d'écriture, genre pas nécessairement trop clair pour avoir l'impression de me garder une petite gène tout en me faisant du bien.

J'ai songé t'abandonner une fois. Ce n'était rien de personnel contre toi, c'était seulement devenu risqué pour ma propre vie... Mais, comme tu vois, tu me manquais tellement que je me suis remise au clavier dès que ma tête s'est sentie prête à marcher à nouveau sur un fil de fibre optique.

J'étais sceptique, je n'étais pas certaine d'avoir la maturité nécessaire pour te faire vivre convenablement. Un an plus tard, tu es toujours vivant! Finalement, il faut croire qu'au moment où j'ai flanché et dit "Oui, je le veux" ("le" te désignant évidemment!), j'étais suffisamment mûre! Malgré tout, sans elle, tu n'aurais jamais vu le jour. Je te dois beaucoup, tu lui dois beaucoup, c'est aussi ça la vie...

En route vers le deuxième anniversaire!

Des vacances...

Ma soeur et mon beau-frère sont à la demie de leur semaine de vacances sous le chaud soleil du Sud.

Ma mère est à la demie de la semaine qui lui aura fait réaliser qu'elle a vieilli...

Je suis à la demie de ma semaine de "matantinage" intensif...

Ti-pou est à la demie d'une semaine d'attention à temps plein de plusieurs personnes à la fois.

Je regarde ça, ma mère qui se couche après Passe-Partout (c'est une métaphore, un rappel de quand Passe-Partout jouait après le souper), ti-pou qui perce encore des dents, moi qui recommence le boulot demain, il y a bel et bien seulement soeurette et beau-frère qui sont réellement en vacances!

Et pourtant, malgré la fatigue, c'est une très belle semaine! Il est trop cool mon gros filleul! (Ce à quoi il répondrait certainement, s'il pouvait lire: Ah ouin?!?)

À la source

Pour fondre le poids de la culpabilité.
Pour écraser le stress de la récidive.
Pour endormir la honte.

Ça fait peur, ça fait mal.
C'est toutefois le seul moyen efficace.
Il faut couper à la source.

(À noter: Il est permis de choisir quelle est la source problématique...)

Le monde de Fraisinette

Bon, je dis Fraisinette, mais ce pourrait tout aussi bien être des Câlinours, des Pouliches ou de Maya l'Abeille. (Je pense que j'ai dévoilé suffisamment les émissions gnan-gnan qui m'ont gardée captive à coup de vingt minutes pendant de nombreuses années!)

Dans ce monde:
- Tout le monde est au courrant des limites des autres et ne s'amuse pas à jouer avec.
- Un mal-pris n'est jamais abandonné à son sort.
- La justice triomphe toujours.
- Tout le monde s'aime et se le dit.
- Pour un nouveau projet, tout le monde met la main à la pâte.
- Le vilain est systématiquement démasqué.
- Il y a parfois de petits accrochages, mais ça ne dure jamais bien longtemps.
- Et tout plein d'autres particularités en ce genre.

Je ne suis pas naïve au point de souhaiter un jour vivre dans ce type d'environnement, pas plus que je ne suis une simili-Fraisinette (étant moi-même parfois rapide sur la gachette) mais je me dis que c'est comme pour la pollution, chacun doit faire sa part. C'est beau de gueuler, mais un mot tendre et léger, ça fait parfois beaucoup de bien.

Bon voyage!

Pars la tête en paix.
Ne te soucis pas de ce que tu laisses, concentre-toi sur l'aventure.
Ce qui reste ici le sera encore à ton retour.

Pense à toi.
Laisse tomber la pression et la performance.
Respire, abandonne-toi à la douceur du soleil.

Fais le plein d'énergie.
Ramène des anecdotes et des images.
Ainsi, nous aussi, nous voyagerons un peu!

Bon voyage, petite soeur!

À cause d'un "motton"

Je souffre depuis hier à cause d'un foutu bol de cassonade. Plutôt pathétique...

J'en avais besoin pour réaliser une petite recette de rien, mais, oh malheur, les multiples cristaux étaient devenus plus que solidaires! Rien à faire, pas un grain ne se détachait du "motton".

J'ai donc entrepris, dans un ultime effort, de secouer le plat pour que la roche de sucre se désagrège à coup de "bang dans le fond, bang dans le couvert". C'est là que le drame c'est produit!

Il y a un muscle de mon épaule gauche qui s'est fâché devant mon acharnement et a pris les grands moyens que me faire cesser mon manège. Il s'est coincé le sacripant!

Depuis, j'ai l'impression que mon épaule veut devenir copine avec mon oreille et j'ai un vilain mal de tête.

P'tite vie...

Elle existe!

À quelques détails près, je l'ai vue, je l'ai visitée!!! C'est incroyable de voir une image créée par notre esprit prendre forme dans la réalité!

Bon, c'est une version de luxe, mais je me dis qu'il dois bien exister un modèle de base!

Je garde espoir, c'est possible!

Bulle d'égocentrisme

Aujourd'hui, je m'autorise à me donner une bonne et vigoureuse tape dans le dos. C'est égocentrique comme comportement, mais je crois fermement que je le mérite et je n'ai pas envie d'attendre que ça vienne de l'extérieur.

Bravo Miss Ryvie, tu fais un boulot sensass cette année! C'était bien l'an dernier, mais là, tu te dépasses!

Voilà, c'est fait et ce, sans une once de culpabilité!