2006/08/31

La loi de la nature

Le summum de la stupidité, de la lâcheté, de la paresse. L'art de faire perdre le temps des autres, de mettre à l'épreuve leur tolérance, bref, l'art de faire ch...

Il devrait y avoir une loi interdisant à ces gens de vivre en société. Je comprends parfois la pertinence de la loi de la nature: seuls les plus forts survivent.

C'est drastique, pas tellement mon genre, mais là, l'élastique de ma patience à lâché.

2006/08/29

Tout nouveau, tout beau

Drôle d'expression... Est-ce que cela signifie qu'il n'y a qu'au début de quelque chose que tout est beau? Est-ce qu'en vieilissant, tout chose devient moins belle?

Je ne crois pas. Au contraire, je pense que la vraie beauté prend place avec le temps, avec la conscience. Prendre le temps de connaître, d'apprivoiser, de comprendre comment ça fonctionne. Un mirage, c'est beau, c'est vrai. Mais rien ne vaut le plaisir d'y être vraiment!

Si la beauté signifie jouer à l'autruche en faisant semblant que tout est parfait, alors soit, ce petit bout de phrase a son sens. Tout doit forcément se ternir avec le temps dans ce cas-là. Il y a même une autre expression qui s'allie bien avec celle-là: la pensée magique. Penser avoir trouver l'unique être humain parfait de la planète, avoir mis la main sur une bébelle tellement extraordinaire qu'elle éclipse tout le reste. Ben voyons... Évidemment, la moindre déception donne alors envie de tout jeter!

Je préfère croire qu'apprécier malgré l'imperfection, c'est garder le "beau". Je crois que le beau est nouveau à tous les jours. Je suis peut-être trop terre-à-terre ou bien trop rationnelle, mais comme rien n'est parfait, aussi bien en être conscient dès le départ, non?

L'excitation de la nouveauté est normale et agréable, mais pourquoi ne pas travailler à la garder plutôt que de la regarder s'éteindre? Il y a plusieurs degré de nouveauté, je l'accorde. Il est donc normal qu'il y ait différents groupes de "papillons dans le ventre". Bien cultiver son jardin, c'est s'assurer la présence de papillons. Le contempler une fois qu'il ressemble à ce que l'on souhaite, c'est laisser les mauvaises herbes prendre le dessus...

Deuxième point: à partir de quand quelque chose n'est plus nouveau??? Deux semaines, six mois, trois ans?? Qui décide? Compte tenu qu'on ne connaît jamais tout dans son ensemble, est-ce que tout n'est pas toujours au moins un petit peu nouveau?

Avec le matériel, je peux comprendre. Avec les humains, alors là, j'ai un léger blocage... Est-ce possible que la routine et les habitudes soient tellement présentes qu'il n'y ait plus jamais jamais jamais aucune surprise? Belle naïveté me diras-tu et peut-être as-tu raison...

En amour, en amitié, avec la famille ou encore les collègues de bureau, il faut faire la part des choses entre la zone de confort et la perception d'avoir fait le tour.

Bon, j'avoue qu'il y a certaines personnes avec qui je n'ai pas envie de travailler à la conservation des papillons, lesquels sont morts de leur belle mort à mon grand bonheur et d'autres encore avec qui il n'y aura jamais de papillons d'aucune sorte à cause d'un manque total d'affinités. Ma réflexion ne vise pas ces gens, tu l'auras compris...

Tout ceci pour dire que je n'aime pas voir cette expression s'appliquer.

(Ma montée de lait est terminée...)

Rentrée scolaire

Ce matin, j'avais un contrat dans une école primaire. Il s'agissait d'un spectacle de clown pour leur souhaiter une belle rentrée.

J'ai vu les minis pous de première année, avec leur sac-à-dos beaucoup trop imposants pour leur petite taille. J'ai vu des sourires, mais aussi des yeux incertains et même quelques larmes versées discrètement.

Ce qui m'a le plus frappée, c'est la différence entre les petits de première et les grands de sixième. Quelle évolution! Des visages différents, des sonorités de voix différentes...

Il y avait des papas et des mamans silencieux, avec des gros calins comme seul langage.

La dernière fois où j'ai assisté à une rentrée scolaire, c'était la mienne il y a... disons... quelques années. C'est très spécial d'observer tout ça de l'extérieur, sans implication émotive.

J'ai vécu un beau moment! Et l'histoire se répète demain matin, dans une autre école!

2006/08/28

Planification des naissances

J'imagine que quand la discussion au bureau porte sur la planification des naissances entre collègues, question de ne pas toute partir en même temps, ça doit être parce qu'on aime notre boulot...

Et quand cette même discussion finie dans la bonne entente, que tout le monde y trouve son compte sans se sentir lésé, ça doit être parce que le respect est présent et surtout que le timing personnel de chacune forme un bel ensemble.

Reste que de réfléchir à son propre timing, de dire à voix haute à partir de quand on croît que l'on sera peut-être prêt à y penser plus sérieusement, ça donne un drôle de feeling... Une chance, beaucoup de temps passera... au grand bonheur de ma collègue!

2006/08/25

Gros week end!

Dernière journée de la semaine, première du week end!!!

Gros programme en vue: ce soir, party! C'est le moment de récompenser les nombreux bénévoles qui nous ont donné un coup de main lors de l'événement. Buffet froid, spectacle (il devra être bon, car j'ai convaincu tout le monde que ça le serait...), cadeaux, musique et bière. Pas chère pour eux, gratos pour moi!!! Mais bon, je serai sage...

Le lendemain? Souper-croisière avec mon homme! Juste nous deux, parmi une centaine de personnes évidemment, mais juste nous deux quand même. Bonne bouffe, coucher de soleil, ciel étoilé (il faut absolument qu'il fasse beau!!!).

Dimanche? Là, c'est un peu plus flou... Tout dépendra de la tangente qu'aura choisie la foutue bactérie. Ouais, on file début de rhume depuis quelques jours... Probablement beaucoup d'eau, beaucoup de sommeil et, si tout va bien, une petite visite à un bon ami à moi, histoire de faire les présentations. Il y a longtemps que ça devrait être fait, mais c'est à croire que les astres sont contres!!!

Une journée à la fois, on verra bien!

2006/08/24

Cinq raisons...

... qui font que j'aurais du dormir chez moi hier.

1- J'étais déjà chez moi.
2- Il n'avait pas bien dormi la nuit précédente.
3- Mon corps est incontrôlable quand je dors.
4- Il se levait tôt ce matin.
5- Ce soir, j'aurais eu besoin de me coller.

2006/08/23

Jamais dire jamais

Rien n'est acquis.
Il suffit de le croire pour que tout s'écroule. Par contre, vient un temps où l'insécurité chronique s'appaise. Un moment où on sent que le sol ne cèdera pas, qu'il est permis d'avancer avec plus d'assurance. L'instant où le confort remplace la peur, pas un confort futile ou routinier, mais un confort qui permet d'être soi sans trembler.

Rien n'est acquis.
Dès qu'on le croît, on est déjà dans le champ, à ne pas comprendre. Tout évolue, tout et tout le monde. Il y a donc toujours à découvrir, à apprendre. Penser tout savoir, c'est ne plus rien posséder. S'asseoir sur un état de vie, un état d'esprit, c'est faire mourir à petit feu.

Rien n'est acquis.
Toujours être vigilant, aux aguets. Avoir suffisamment confiance en soi pour vivre pleinement tout en étant conscient de la fragilité. Savourer la vie dans tout ce qu'elle est de beau et de moins beau, car rien n'est éternel. Être convaincu que, dans le fond, chacun est maître de sa vie, que ce qui est pourrait très bien ne plus l'être, faute d'efforts.

Tout comme il ne faut jamais dire jamais...

Comme un week end

Deux jours, sans travail, sans obligation, sans horaire.

Deux jours, tous les deux, à notre rythme.

Deux jours, à se faire plaisir, à vivre.

Deux jours à continuer de faire connaissance.

Comme un week end, en plein début de semaine. Parce que la fin de semaine est toujours compliquée, que le travail s'immice inévitablement d'un côté ou de l'autre.

Encore, encore!!!

2006/08/19

ok, mais juste pour cette fois

1. Attrapez le livre le plus proche de vous, allez à la page 18, qu'y a-t-il d'écrit à la 4e ligne?

Le groupe Amicale D'Émotifs Anonymes invite les gens vivant des problèmes émotifs à une rencontre chaque dimanche... (Bon, je sais, l'Hebdo n'est pas un livre en soi et l'agenda communautaire n'est pas très palpitant non plus... mais vous l'aurez voulu!)

2. Étirez votre bras gauche le plus loin que possible... et...?

La gravité finie par faire son oeuvre...

3. Quelle est la dernière chose que vous avez regardé à la télévision?

La télé??? Euh... Quand est-ce que j'ai regardé la télé la dernière fois au juste???

4. Sans vérifier, devinez quelle heure il est...

14h53

5. Maintenant, vérifiez, quelle heure est-il réellement?

14h53 (C'est pas que je suis devin, mais comme l'heure est inscrite dans le coin droit de mon écran, difficile de réprimer le réflexe d'y jeter un oeil! Ok, j'ai triché...)

6. En dehors du bruit de votre ordinateur, qu'entendez-vous?

Mes proprios qui marchent (je devrais peut-être leur vanter les mérites des pantoufles à semelles souples...)

7. Quand êtes-vous sorti pour la dernière fois? Qu'avez-vous fait?

Pas plus tard qu'hier, grosse sortie à l'Expo de Québec avec papa et soeurette. On a fait de la route, on a mangé, on s'est promené, on a flatté des animaux, on a fait quelques manèges, on a ri, on a parlé... Ouf, grosse soirée!!!

8. Avant de commencer ce questionnaire, que regardiez-vous?

J'ai lu les blogues dont mon blogline m'a avisé qu'il y avait eu du nouveau. Magique cette bebelle-là!

9. Que portez-vous?

Ben... des vêtements! Rien de bien extraordinaire, puisque c'est juste en attendant de m'habiller pour aller travailler...

10. Avez-vous rêvé la nuit dernière?

Probablement... avoir su que je devrais répondre à une question du genre, j'aurais mis plus d'effort pour m'en rappeler...

11. Quand avez-vous ri pour la dernière fois?

Hier soir, alors que j'essayais de faire l'éducation de ma soeur par rapport au règne animal...

12. Qu'y a-t-il sur les murs de la pièce où vous vous trouvez?

Honnêtement, pas grand chose... Une horloge, un tableau de Dali. En fait, j'ai tout plein de cadres qui dorment sur une tablette parce que je n'ai pris le temps de les reposer la dernière fois que j'ai peinturé mon appart (lire depuis l'automne dernier... pas de quoi s'en vanter!)

13. Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui?

Le contenu de mon frigo... eurk. En fait, ce n'est pas tellement le visuel qui était étrange...

14. Que penses-vous de ce questionnaire?

La formule question-réponse semble utilisée à bon escient...

15. Quel est le dernier film que vous ayez vu?

Je crois que le titre est Chaussure à son pied, mais je ne suis pas certaine... Le plus important, c'est que c'était bon, non?

16. Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, qu'achèteriez-vous?

Une petite maison. (je sais, pas besoin d'être multimillionnaire pour ça, mais je n'en demande pas tant non plus!)

17. Dites-nous quelque chose que nous ne savons pas à propos de vous...

Je rêve d'avoir un jardin de fines herbes!

18. Si vous pouviez changez une chose dans le monde, en dehors de la culpabilité ou de la politique, que changeriez-vous?

J'arrêterais toutes les guerres! (Elle est où ma courronne de Miss World???)

19. Aimez-vous danser?

Oh ouais!!! Mais je n'ai aucune idée de la dernière fois où j'ai eu cette chance... Peut-être dans le temps des fêtes l'an dernier? Bref, disons qu'heureusement que ce n'est pas mon seul passe-temps, ce serait déprimant!

20. George Bush:

Il ne mérite pas que j'use mes touches de clavier.

21. Quel serait le prénom de votre premier enfant, si c'était une fille?

Marylis

22. Quel serait le prénom de votre premier enfant, si c'était un garçon?

Victor (ok, pas de panique!!! C'est juste un questionnaire, il y aura forcément consultation!)

23. Avez-vous déjà songé à l'étranger?

Mais bien sûr! Par contre, uniquement pour le plaisir et la découverte, c'est-à-dire pour des voyages.

24. Que voudriez-vous que Dieu vous dise quand vous franchirez les portes du paradis?

"Depuis le temps que je voulais te rencontrer! Viens, je t'offre un café! Tu me permets de prendre une photo?" (Que voulez-vous, quand on est extraordinaire, il faut assumer sa gloire!!!)

25. Quelles sont les 4 personnes qui doivent faire ce questionnaire sur leur propre blogue?

Tout le monde? Personne? Est-ce vraiment un devoir? Il serait plus utile de se concentrer sur la paix dans le monde, mais si vous avez du temps et que le coeur vous en dit, allez-y et faites-moi-le savoir, j'irai vous lire car je suis une curieuse implacable!

Voilà, c'est fait.

Bordel

Quand on n'est pas souvent chez soi, le ménage nous attend sagement, le linge sale également. Mais dans le frigo, la vie suit son cours...

2006/08/17

Repas initiatique

Mardi soir: premier souper de famille depuis l'arrivée de mon MiniMax et de mon mec. Tout le monde réuni en même temps, au même endroit pour la première fois en trois mois! (C'est un record!)

À mon arrivée à la résidence maternelle, je compte discrètement les assiettes pour me rendre compte qu'il en manque une. Évidemment, mon père a été appelé pour travailler...

Jeudi soir: prise deux, tellement prise deux que le menu est identique... Il manque encore une assiette. Cette fois, c'est mon mec qui travaille!

Habituellement, les repas "initiation à la famille" sont "non-négociablement" (?!?) constitués du traditionnel spaghetti. Est-ce parce qu'on a tenté de déjouer la routine en garnissant les assiettes différemment que le sort s'est ainsi acharné?

Pour la prochaine tentative, je réclamerai haut et fort le retour au menu légendaire. Nous serons peut-être plus chanceux...

Pas facile

Assumer ses envies
Prendre des décisions
Satisfaire ses besoins

Réaliser ses rêves
Atteindre ses objectifs
Désirer aller plus loin, plus haut

Pas facile... mais bon

Je suis
Je vie
J'aime

C'est un point de départ.

Journée-récompense

Pour nous remercier de notre bon travail, mes collègues et moi nous sommes faites offrir des laissez-passer pour la Ronde, avec permission de fermer le bureau une journée.

C'était hier. Belle journée, température idéale.

Voici donc quatre femmes, transformées en petites filles pour l'occasion, en route vers la grande ville en quête d'émotions fortes.

Il y a plus de cinq ans que je n'y avait pas mis les pieds. Plusieurs nouveaux manèges en vue! Malheureusement, plusieurs étaient fermés pour la journée. Plutôt fâchant, surtout pour tous ceux qui ont payé leur droit d'entrée!

Reste que nous en avons eu suffisamment pour nous occuper, et nous écoeurer... Il n'y a pas à dire, l'énergie sans fin des enfants de 10 ans a quitté nos corps depuis belle lurette! Moins de résistance, petits bobos ici et là, conscience de la nécessité de s'hydrater soigneusement...

Au retour, ce n'était plus quatre fillettes qui siégeaient dans la voiture, mais quatre mémés finies! Et que dire du retour au bureau ce matin...

2006/08/14

Les ligues majeures

Dans ma région, l'entreprise pour laquelle je travaille n'a pas vraiment de concurrence directe. À Montréal, c'est bien différent.

La semaine dernière, je reçois un appel de la région de la métropole me demandant de leur soumettre une proposition. Jusque là, tout va bien, je suis surprise, mais c'est quand même relativement normal.

Alors que je lance des appels afin de monter ma proposition, j'apprends que, entre autres, deux grosses agences de Montréal sont aussi sur le coup. Je suis un peu découragée, mais je ne baisse pas les bras.

Coup de théâtre, nous avons signé le contrat aujourd'hui!!!

Cela signifie deux choses (enfin, pour moi!). Premièrement, j'ai fait un bon travail. Deuxièmement, les gens de Montréal, ceux qui travaillent dans le même milieu que moi, vont savoir que nous existons et que nous sommes sérieux.

Ce contrat m'a rendu aussi fière que le tout premier que j'ai signé en tant que coordonnatrice. Aller jouer dans le terrain de jeux des grands, raffler des contrats à des gens qui me regardaient de haut (pas moi personnellement, mais mon agence), disons que c'est un petit velour.

J'aurais aimé pouvoir prendre le temps de souligner cette victoire...

Zone de flou

Vive la technologie, mais juste quand tout est harmonisé. L'entre-deux est totalement crissant.

Mon vidéo est mort. Il n'en reste presque plus dans les magasins, et quand il y en a, c'est plus cher qu'un lecteur DVD. Le bogue, c'est que les DVD enregistreurs sont encore hors de prix. Voilà ce que j'appelle une zone de flou technologique.

Grrr...

Vacarme matinal

Depuis toujours, je suis une fille au réveil progressif. Quand j'étais petite, on me qualifiait de "pas facile à coucher, pas facile à lever". Je me lève toujours de bonne humeur, mais j'ai besoin de temps pour être pleinement opérationnelle. Je peux être très rapide une fois sortie du lit, le délai est davantage entre le moment où j'ouvre les yeux et celui où je mets un pied au sol.

En vieillissant, mon horloge interne se développe, m'empèchant de dormir sans fin le matin, même quand il n'y a rien au programme. Il m'arrive même de me réveiller avant le cadran, ce qui était totalement inimaginable il y a quelques années.

Je me suis toujours réveillée au son de la radio, prennant le temps d'écouter les nouvelles et la météo, bien emmitoufflée dans la chaleur de mes couvertures. Dernièrement, je me suis adaptée au son d'un "buzzer". Disons que c'est assez drastique comme système, mais bon, après quelques matins, mon organisme s'est habitué.

Mais voilà qu'un changement d'appareil est venu tout chambouler. Le son auquel mon organisme avait fini par bien réagir a été remplacé par un bruit digne des alertes d'attaques nucléaires. Je ne me réveille plus, je tombe en bas du lit, le coeur qui bat la chamade. Je me réveille trop tôt parce que je suis stressée du fait que je sais que l'horrible son finira par retentir, perdant de précieuses minutes de sommeil.

J'imagine que je vais finir par m'habituer, mais pour l'instant, je crois que je vais revenir quelques matins à la douce musique de mon réveil-matin...

2006/08/09

Petite soeur

Juste nous deux, à discuter, à se retrouver. Il y avait longtemps que nous n'avions pas eu l'occasion.

Confiance, empathie, rire, complicité, tout ça, c'est ma petite soeur.

Plus petites, nous étions comme toutes les soeurs du monde, à se chamailler, se chicaner et même se faire chi... Quand je suis partie pour l'université, notre relation a commencé à changer. Ce n'est pas que nous sommes toujours d'accord et en parfaite harmonie, mais nous apprenons à vivre avec nos divergences d'opinion.

Deux sommes maintenant deux femmes, deux amies, mais surtout deux soeurs. Alors que le temps dilue trop souvent les relations, j'ai la chance de vivre le contraire avec elle et j'en remercie le ciel!

À la prochaine soeurette!

Séquelles

Malgré toute la bonne volonté du monde, il reste des traces. Des traces de douleur. Des traces qui remontent à la surface en réaction à un état de bien-être, comme pour me dire: "Fais attention ma vieille, rappelle-toi ce qui t'est déjà arrivé."

Ne pas garder tout cela pour moi, mettre des mots sur les émotions, être en mesure d'expliquer. Avant, le silence était ma seule réaction, causant des malentendus, de la tension. Puis je me suis mise à écrire. C'était plus facile, parce que j'avais le temps de réfléchir avant de coucher ce qui m'embêtait et ce, sans être interrompue. J'avance, lentement, un peu trop à mon goût, mais bon, j'avance.

Aujourd'hui, je veux parler. Exprimer sans attendre que ça dégénère, autant pour moi que pour les autres. Assumer mes craintes jusqu'au bout, respecter l'autre.

Jusqu'à maintenant, la seule méthode que j'ai trouvée pour me pousser à agir est de m'annoncer, de dire que j'ai besoin de parler. Ainsi, plus moyen de reculer puisque je me suis engagée. Disons que c'est plus ou moins efficace... D'un côté, c'est bien parce que je finis par trouver le courage et les mots. D'un autre côté, quelle pression... alors que je remets de l'ordre dans ma tête parce qu'en cours de route, la tentation de faire marche arrière s'est fait sentir, je me fais poser des questions, ce qui est tout-à-fait justifié.

Le pire, c'est qu'une fois que c'est fait, tout reprend toujours une juste proportion, les montagnes fondent et je respire mieux. Ça me motive à continuer à faire des efforts. Je n'ai plus envie de risquer de bousiller quoi que ce soit pour de raisons de "fausse pudeur".

Les séquelles sont présentes, mais heureusement, elles cicatrisent chaque jour un peu, grâce au traitement magique fait de communication, de patience, de douceur, de compréhension, d'ouverture et de volonté.

2006/08/07

Nuit infernale

Tourne, retourne, sur le côté, sur le ventre, sur le dos. Trop froid, trop chaud. Quelle nuit infernale...

Je dors toujours bien, sauf la nuit passée. Pas d'activités cérébrales particulières, juste la conscience du temps qui passe, ce précieux temps où je devrais, en principe, dormir bien profondément.

La colère de ne pas dormir, mais surtout celle d'avoir la certitude de faire de sa nuit un cauchemar...

Grrr...

2006/08/04

Réservation complétée

Avant le début de la course folle au travail, j'ai reçu un certificat-cadeau pour un souper-croisière. Le document était resté sur la table de cuisine, histoire de ne pas le mettre en oubli. Ne pas l'oublier parce que j'y tiens, mais aussi parce que d'autres auraient aimé en profiter.

Nous avons finalement choisi une date. Sa demande de congé est faite, la mienne se fera aussi. De mon côté, pas de problème, je serai libérée sans problème. Du sien, c'est plus compliqué, il faudra attendre.

Il me dit qu'au pire, je ne devrais pas avoir de difficulté à le remplacer. C'est vrai. Mais je n'en ai pas envie. C'est avec lui que je veux respirer l'air du large.

Je viens de faire la réservation, et maintenant, je me croise les doigts...

2006/08/03

Deux...

Ce qui est dit.
Ce à quoi la personne pensait en le disant... peut-être beaucoup, peut-être pas grand chose.
Le ton, le choix des mots, le contexte, le message.

Ce qui est entendu.
Ce qui est interprété par la personne qui le reçoit.
Le ton, le choix des mots, le contexte, le message.

Trop de distance, trop de place à l'imagination galopante.
Parce que la personne qui reçoit a déjà réfléchi, donnant une signification au message reçu.
Parce que la réflexion est toujours restée secrète.

Trop de distance, trop de place à l'imagination galopante.
Parce que l'insécurité est toujours présente, cachée dans un coin du coeur.
Parce que la peur est championne dans l'échaffaudage de drame non fondé.

Deux têtes, deux modes de réflexion.
Deux vies, des rêves à l'infini.
Une jonction...

Terminé

Un an de travail, une semaine de montage, cinq jours de festivités, deux jours et demi de démontage et la roue recommence.

C'est terminé, passé.

Ce soir, pour la première fois depuis plus de deux semaines, j'ai eu une soirée pour moi. Tellement pour moi que j'ai laissé en plan le ménage, la vaisselle, le lavage, que j'ai loué deux films et que je n'ai fait que ça de ma soirée: écouter mes films, confortablement installée sur mon divan.

Dès la semaine prochaine, retour au bureau pour les rapports et la préparation de la prochaine édition!