2006/04/30

La surprise !"/?"!#

À mon arrivée cet après-midi, quelle ne fut pas ma désagréable surprise de trouver une enveloppe de la SAAQ dans ma boîte aux lettres. Et voilà, une autre paie qui y passera...

Toujours payer, payer pour tout. Payer de ses sous, de son temps, de sa personne.

Certaines sorties d'argent et de temps sont plaisantes, car elles sont sources de bonheur, de réalisation personnelle, d'augmentation de la qualité de vie, de cadeaux. J'appelle ça de l'investissement.

Par contre, il arrive que ce soit une tape sur la gueule, une dépense imprévue, voire imprévisible. Payer pour réparer une erreur, pour apprendre la véritable nature de quelqu'un, pour un service dont on n'a pas besoin, j'avoue que je pourrais me passer de cet aspect sans me sentir frustrée...

Bon... je vais retourner travailler demain, j'ai des plaques à payer...

Un départ de lion!

C'est parti! Mon premier méga coup de soleil de l'été... en avril!

Note à moi-même: me méfier davantage des effets du soleil que de ceux de l'alcool. Ils sont plus apparants et durent beaucoup plus longtemps...

2006/04/28

Ailleurs

Dès ce soir, je ne serai pas là, je serai ailleurs. J'ai rendez-vous avec la complicité, les confidences, les fous rires. Un futon et une bonne bouteille de rouge m'attendent aussi.

Et samedi? Un autre ailleurs, une nouvelle expérience. Je vivrai la solidarité, l'objectif commun, je me joindrai à la voix du peuple.

En plus, le soleil semble vouloir contribuer à rendre ce week-end très agréable. C'est tellement plus plaisant de faire de la route dans une lumière vive, la musique me tenant compagnie!

Vivement le moment de mettre la clé dans la porte du bureau!!!!

2006/04/27

Nous sommes quatre

Je suis très près de ma famille, nous sommes tissés serrés. Les nouvelles voyagent rapidement, chacun s'intéresse aux autres. Nous sommes une cellule unique. Pas parce que je crois vivre dans la seule famille unie du monde, je n'ai pas cette prétention, et au contraire, je le souhaite au plus grand nombre de personne possible.

Nous sommes uniques parce que notre situation familiale est différente. Parce qu'au départ, rien n'aurait pu garantir une telle bonne entente générale. Nous sommes uniques sans s'en apercevoir et c'est ce qui rend l'harmonie si agréable.

Ma soeur et moi, nous avons la chance de pouvoir cotoyer nos deux parents ensembles, en même temps, de passer les moments ordinaires comme un café en famille ou les jours de fêtes comme une vraie famille. Un lien spécial les unit, malgré le divorce. Depuis ce chavirement, tout a changé de couleur. Les tensions sont disparues, ou en tout cas durent moins longtemps. Ils ont du plaisir ensemble et nous sommes les premières gâtées.

Ce soir, nous nous sommes retrouvés autour d'un café au centre-ville, tous les quatre ensemble. Comme quatre amis, à s'écouter parler, à rire à l'unisson. Pas de fla-fla, juste du bon temps.

On ne choisit pas sa famille, mais eux, je les choisirais sans hésitation, malgré tous les défauts de fabriquation!

2006/04/26

Prendre le temps...

Prendre le temps de vivre, de savourer, d'apprivoiser, de découvrir, de ressentir. C'est un méchant gros défi...

Je suis curieuse, je veux tout voir, tout connaître, là, tout de suite. Je ne veux pas attendre, il faut que ça roule. Puis je m'arrête un instant. Ralentissement volontaire? Peut-être... que non.

Je prends conscience de la beauté du temps, du plaisir d'avancer lentement, de laisser monter le désir d'en savoir plus, de donner à l'excitation de la découverte le temps de prendre place en moi.

C'est épeurant. D'abord parce que le suspence dure plus longtemps de cette façon et que l'ignorance de la conclusion me déstabilise. Moi qui souhaiterais contrôler, je me retrouve en quelque sorte spectatrice, seulement parce que le rythme le demande.

C'est aussi épeurant parce qu'il est difficile de garder une distance. Plus le projet avance, plus je me sens impliquée et chaque mouvement gagne en intensité. Un peu comme un "plaster" qu'on décolle milimètre par milimètre plutôt que de donner un seul grand coup.

J'apprends la patience depuis que je suis toute petite, mais le sentiment d'urgence n'est jamais bien loin. J'ai parfois besoin d'un coup de main, juste pour me dire de garder confiance, de profiter du moment présent, tel qu'il est, ni plus, ni moins.

Chaque chose en son temps dit-on. D'accord, je ne soulèvrai pas le coin du rideau pour voir ce qu'il y a derrière. En tout cas, pas tout de suite.

Les détails comptent

Deuxième conférence de presse d'une série de trois ce matin.

Toute la semaine, alors que nous étions dans les préparatifs jusqu'au cou, on se posait la question à interval régulier. Est-ce qu'on fait bien de se donner autant de mal pour vingt minutes à peine?

Hé bien il semble que oui. Les gens ont maintenant des attentes élévées, ils savent que ce n'est pas qu'une conférence, que c'est un concept auquel ils assistent.

Les détails sur lesquels on se questionnait quant à leur nécessité sont applaudis haut et fort. Les gens quittent avec le sourire, la lumière dans les yeux et surtout, avec l'envie d'assister à l'événement.

Mission réussie!

Reste la troisième... Gros défi à relever!

2006/04/25

L'enfer enrobé de satin

Mise en contexte:
La semaine dernière, je reçois une invitation au bureau pour un gala dans lequel il y a une catégorie où l'agence pour qui je travaille est en nomination. Chouette! J'y vais, accompagnée de ma directrice générale. Très peu d'information quant à la nature de la catégorie, le déroulement de la soirée, etc, etc, etc. Mais bon, s'ils ont cru bon de nous inscrire, la moindre des choses est d'y assister, au cas où...

L'arrivée:
Un premier détail nous saute aux yeux et crée un simili-malaise dans nos têtes. Semble-t-il qu'on avait oublié de nous mentionner que la tenue de soirée était très fortement suggérée... Vestons, cravates, souliers vernis, robes de bal, coiffures montées et autres apparats du genre sont au rendez-vous. Bon... Nous jetons discrètement un coup d'oeil à notre habillement, nous disant que nous détonnons légèrement. Mais comme nous ne pouvons rien y faire, ils devront endurer nos belles chemises au logo de la compagnie.

Nous nous isolons sensiblement de la foule pour jeter un oeil au programme gentillement remis à l'entrée, cherchant la-dite catégorie et, ultimement, notre nom. Une fois, deux fois, trois fois. Nous devons bien être quelque part! Et puis je la trouve... Pour l'ensemble des prix remis, il y a une description des entreprises en lice. À une exception près, la nôtre. La catégorie justifiant notre présence est mentionnée dans un coin de page, aucun finaliste y est associé. Décidémment, ça s'annonce bien...

Puis nous devons passer le tapis rouge, où une horde de gens joue le rôle de fans en délire, criant à nous défoncer les tympans, agitant leur carnet d'autographe. Mignon comme concept...

En bas, nous avons droit à une coupe de vin (très bon, soi-dit en passant) ainsi qu'à des bouchées de... nourriture de nature plus ou moins connue. Et là, on attend. La majorité des gens semble se connaître et discute par groupes plus ou moins grands. Moi qui croyais que cette soirée serait une belle occasion de faire des contacts, désolée ma chérie, ce sera pour une autre fois.

Et nous attendons ainsi pendant une heure...

Le gala:
Sous un emballage chic, un contenu... disons plutôt ordinaire. Des présentateurs de prix absents, une musique mal synchronisée, des numéros de variété interminables et mal adaptés à la saveur de l'événement, un gagnant annoncé qui finalement n'est pas le bon. Bref, tu vois le topo.

La conclusion:
Nous n'avons pas gagné et honnêtement, j'en suis soulagée. Je me sentais comme une imposteure parmi tous ces finalistes, pour la simple et bonne raison qu'eux étaient tous des entrepreneurs, des gens qui ont mis tous leurs avoirs en jeu pour réussir. Mon agence aussi est en démarrage, mais si par malheur tout s'écroulait, il n'y a que mon emploi que je perdrais. Je trouvais injuste de risquer de leur enlever la chance de gagner une bourse.

Puis nous nous sommes éclipsées discrètement, avant la fin.

Bref, là n'était pas notre place, simplement.

(Voilà l'histoire de ma soirée, j'espère que ta nuit sera plus intéressante!)

Pffff...

Bon, ça y est, mon devoir de bonne petite contribuable est fait...

Je ne veux plus en entendre parler avant l'an prochain! Ben... sauf si, par bonheur, j'ai fait des erreurs à mon désavantages évidemment! (Quoi? Il arrive que les rêves les plus fous se réalisent, non?)

2006/04/24

Sociologue à 5¢, sort de ce blogue!!!

Le discours est à l'individualisme, au fait que la société s'éclate en million de parcelles d'êtres humains qui sont prêts à tout pour être uniques, pour se distinguer. C'est mal vue de faire partie de la masse, d'aimer des choses populaires.

Un "comment ça va?" doit se solder inévitablement par un "bien merci et toi?", sans qu'aucun des interlocuteurs ne portent attention à la réponse. Il faut bien aller; quand ça ne va pas, c'est dérangeant, mais surtout déstabilisant.

Avoir les meilleurs jouets, les plus chers, les plus performants. Paraître bien dans sa peau à la minute où un oeil extérieur a une chance de s'accrocher une seconde et quart sur ce que l'on désire montrer ou ce que l'on souhaite garder caché.

Fermer les yeux devant la misère, devant les appels à l'aide, juste parce qu'on a peur de se faire arnaquer, parce que ça risque de nous confronter à notre propre misère.

Hé bien non, ce n'est pas vrai. Le monde est parsemé de bonnes personnes, de mains tendues, d'oreilles attentives, de paroles sincères, de sourires encourageants, de silences compatissants. Il y a des fenêtres d'humanité et des portes de don de soi toutes grandes ouvertes, partout.

On ne les voit pas toujours, c'est vrai. Mais il faut y croire, être réceptif... plus que ça, il faut être prêt à agir aussi.

Le monde n'est pas nécessairement voué au morcellement des communautés, la preuve: regarde les gens laisser des commentaires ici et là, partout dans la blogosphère.

Soyons honnête, le monde n'est pas parfait. Mais il existe quand même des îlots de paradis!

Bon, la bulle est passée! Bonne nuit à toi! (Et je t'offre mon plus beau sourire, juste comme ça, parce que j'en ai envie!)

Citation

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit.

Khalil Gibran

Je me relèverai!

Je ne pleure plus la rupture, il y a longtemps que le puit est asséché, les fleurs ont même recommencé à pousser.

Je ne pleure plus l'amitié, je suis contre l'acharnement.

Je pleure la désillusion assènée à coup de hache.
Je pleure la confiance à ses unique.
Je pleure la méchanceté des mots et des intentions.
Je pleure le manque de respect.
Je pleure le détachement complet.
Je pleure la guerre à laquelle je n'accepterai jamais de participer.

La Vie a encore frappé, sournoisement. Tout le monde l'avait vu venir, m'avait prévenue, mais je n'ai pas voulu les croire. Triste naïveté...

On m'a poignardé, mais je me relèverai!

2006/04/23

Chambre en ville

Ça m'a fait tout drôle de revoir les comédiens de Chambre en ville à la télé ce soir. Déjà 10 ans se sont écoulés...

J'ai ri avec eux, j'ai pleuré avec eux, j'ai grandi avec eux. Que de beaux souvenirs alors qu'on s'installait confortablement pour les voir évoluer à l'écran.

Combien de fois, dans ma tête de jeune fille, je me suis imaginée aller vivre avec eux!

Doux souvenirs...

Mon rituel du dimanche

Le dimanche matin, j'ai maintenant une nouvelle routine. Rien de très élaboré, pas d'heure fixe, pas de durée pré-déterminée. Seulement une parathèse de bon temps.

Tout commence par la confection d'un bon café. Je n'ai pas à regarder l'heure, pas de départ pour le boulot. Lorsqu'il fume dans ma tasse, je m'installe devant mon écran et c'est là que le rituel commence.

Je fais mon tour d'Horizon, je scrute à la loupe ce qu'il me propose, en profite pour pousser davantage mes visites, flâne dans les archives, prends note des auteurs qui m'accrochent. Puis c'est la tournée de mes "habitués". Je les retrouve avec bonheur, j'en profite pour relire des billets qui m'ont marquée pendant la semaine.

Je vous rends visite sans trompette ni fanfare. Parfois je laisse des traces, parfois je ne fais que lire en silence. Je partage vos tranches de vie, sourit, pleure, grogne avec vous.

Je mentirais en disant que c'est ma seule visite de la semaine; au contraire, mes mises à jour sont régulières. Mais le dimanche matin, l'odeur est différente, tout simplement parce que là, j'ai le temps.

2006/04/22

Juste pour moi

Un week-end bien tranquille, avec tout plein de rien au programme. Une visite au club vidéo, mon pyjama le plus confortable, un minimum de ménage, du pitonnage en multiples épisodes, voilà ce que j'appelle une fin de semaine pour moi, juste pour moi. Ces arrêts me font beaucoup de bien, particulièrement parce qu'ils sont rares, ça me permet de les savourer à leur juste valeur.

Pas encore dans le cyclone du boulot, pas de questions existentielles qui me hantent, pas de problèmes quelconques qui m'occupent l'esprit, pas d'état dépressionnaire parce que pas de projet en particulier. Le calme, la tranquilité, le temps, le confort. Un îlot de repos avant le début de la période estivale.

Puis, oh surprise, de la visite!!! "Quoi, une promenade? Donne-moi le temps d'une douche-éclaire et je suis prête!" Je suis allée relaxer au bord de l'eau, à discuter de tout et de rien, à respirer l'air du large, à écouter les vagues se briser sur le rivage, à sentir le pas-de-vent-du-tout sur mon visage. La confiance, le bien-être avec un ami, les moments où chacun regarde au large, perdu dans sa tête, c'est un type de moment de j'affectionne particulièrement.

Bilan, une fin de semaine pour moi, où les astres se sont enlignés pour me faire plaisir jusqu'au bout!

Parce que le silence est d'or

Pas de télé, pas de musique, rien du tout. Il m'arrive de me plonger dans le silence, de prendre un moment seulement avec ma petite personne. En plein jour, en pleine conscience, juste comme ça, pour me retrouver, prendre le temps de m'écouter sans aucune influence extérieure.

Pour faire l'évaluation d'une tranche de vie, pour rêver tranquillement, pour faire le point, pour être bien. À la limite, il arrive que ce soit un silence vide, du genre dans-la-lune; les yeux de poisson qui observent très attentivement quelque chose qu'ils ne voient pas du tout.

Quand je ne me sens pas à l'aise avec mon silence, c'est souvent parce que quelque chose me tracasse, parce que je n'aime pas ce que je suis à cet instant. C'est comme une alarme qui m'avertit que je me perds, un signe que quelque chose cloche dans ma vie. Je ne sais pas toujours quel est le noeud, parfois il arrive que cet état d'étourdissement passe sans que j'aie pu en identifier la source. Et c'est correct comme ça, pas de pression inutile.

Ce silence, j'aime aussi le partager avec les gens que j'apprécie. Être avec quelqu'un sans se sentir obliger de parler sans arrêt. Se permettre un moment d'intimité dans un contexte de complicité. Communiquer par le regard, pour ne pas briser la magie. Être avec soi et avec l'autre.

Le silence est riche de trésors, de non-dits qui n'en sont pas moins importants pour autant. Il est un moyen de passer de l'autre côté du miroir.

Je suis du type "social". J'ai besoin des autres, d'échanger, de rire, d'écouter, de raconter. Mon silence crée mon équilibre personnel, me permet de traverser des instants de solitude et d'apprécier à leur juste valeur qui je suis et la qualité de mon entourage.

2006/04/21

Les paroles s'envolent...

Une entente verbale, c'est probablement la pire affaire au monde. Autant pour le professionnel que le personnel...

Je faisais des commissions pour le bureau aujourd'hui. Arrivée chez mon fournisseur, j'apprends que le prix entendu par téléphone ne fonctionne plus, que c'est le double!!! Rien de mieux pour débalancer un budget serré. "D'accord monsieur, ma patronne recontactera votre patron lundi puisque c'est entre eux que la discussion a eu lieu. Par contre, pour l'instant, retirez-en 11 du paquet, j'en achète seulement un, et c'est bien parce que je n'ai pas le choix."

Je n'ai qu'une parole, si je fais une erreur, je l'assume. Pas toujours facile, parfois les conséquences sont lourdes, mais ça m'apprend à réfléchir avant de parler.

Une entente verbale est aussi valable pour moi qu'un contrat écrit. Dommage que ce ne soit pas ainsi pour tout le monde... Les affaires seraient plus faciles et les relations humaines plus harmonieuses...

Il semble que tout conspire pour me faire adhérer à la loi de la non-confiance: "Les paroles s'envolent, les écrits restent." Je résiste avec toute la bonne volonté dont je suis capable, mais les preuves sont de plus en plus accablantes...

"Rien n'arrive pour rien"

Voici une de mes maximes préférées, à laquelle je m'accroche depuis de nombreuses années. Ça rend les coups durs moins vides de sens.

Évidemment, j'ai rarement la chance de mettre le doigt sur la raison, mais bon, parfois, un peu plus tard, après un autre bout de vie, tout s'éclaircie.

Un jour, j'ai lu quelque part une phrase dont je me rappelle très bien. La voilà: "Quand une épreuve t'arrive, c'est que tu as tout en toi pour passer au travers." Avec le recul, je dois bien me rendre à l'évidence, c'est vrai.

Bon, j'avoue que ma vie n'est pas pontuée de drames et de dégueulasseries en tout genre. J'ai de bons parents, de bons amis, je n'ai pas vécu la guerre, je n'ai jamais été violée. Ça doit aider à rester positive...

Les dernières années de ma vie m'ont beaucoup appris, les chaînes d'événements tant au niveau personnel que professionnel sont étonnamment bien ficelées. Il y a eu des périodes creuses, mais là, je me rend compte qu'elles étaient nécessaires pour en arriver où je suis aujourd'hui.

Le destin ou un "act of God"? J'ai ma petite idée là-dessus. Mais peu importe le point de vue, le résultat est le même: rien n'arrive pour rien.

La vie est un ensemble cohérent, même s'il faut parfois que beaucoup d'eau coule sous les ponts avant de pouvoir l'affirmer avec certitude. Elle a un sens du timing incroyable, je m'incline bien bas!

2006/04/20

Tenez-vous-le pour dit!

S'il y a une chose qui m'exaspère dans la vie, c'est de voir les gens refuser de s'assumer, s'emmaillotter dans une pitié fictive et s'y vautrer joyeusement.

Ne pas reconnaître l'impact de ses gestes, c'est une chose, mais en faire porter le poids par un autre, alors là minute! C'est un manque de respect et de maturité incroyable. C'est vrai, je me suis déjà arrangée pour faire en sorte que ma soeur se fasse disputer à ma place quand on était petite, mais j'ai grandi depuis!!!

Accuser les autres sur la voie publique pour des faits dont on est le seul responsable, c'est de la médisance pure. Et non, je ne trouve pas que ça fait pitié, au contraire, ça transpire la manipulation, l'égocentrisme, l'égoïsme, la lâcheté.

Lorsqu'une décision tombe après des mois de stratégies malicieuses, il est totalement incohérent de tenter de prendre le rôle de la victime. Je déteste les gens incapables de prendre une décision qui agissent de manière à ce que les autres la prennent à leur place.

Personne n'est parfait, c'est vrai. Mais c'est aussi vrai qu'il y a des efforts à faire quand on vit en société, quand on veut être considéré comme un adulte, quand on veut être pris au sérieux. Et malheureusement, pour certains, c'est un échec lamentable.

Si seulement c'est gens ne prenaient pas leur air le plus perdu pour demander "Mais qu'est-ce que j'ai fait, pourquoi tu es fâchée?" ou encore "Mais voyons, tu ne me comprends pas!". C'est ça, je ne comprends pas, je ne veux plus comprendre.

On veut me donner le vilain rôle, qu'à cela n'y tienne, je le tiendrai! Et jusqu'au bout!

Le sommeil dans les yeux

Quand la douche matinale ne parvient pas à chasser complètement le sommeil de mes yeux, c'est un signe. Le signe que la semaine a été difficile...

Il ne reste qu'un seul matin, courage!

Probablement que je ne me lèverai pas beaucoup plus tard en fin de semaine (je préfère ne plus avoir d'attente à ce sujet...), mais comme c'est congé de réveil-matin, c'est différent, ça devient un mouvement de liberté!

2006/04/19

C'est comme si...

Parfois...
C'est comme si le sol perdait sa consistance;
C'est comme si le soleil avait froid;
C'est comme si mes repères étaient allés faire la fête ailleurs, sans moi;
C'est comme ça, parfois.

D'autres fois...
C'est comme si chaque bout de trottoir était un tremplin;
C'est comme si le vent soufflait de la magie;
C'est comme si mon coeur pouvait capter toute la beauté du monde;
C'est comme ça, d'autres fois.

Mais souvent...
C'est comme si la route était bordée de territoires à explorer;
C'est comme si les amis étaient un concentré d'humanité;
C'est comme si ma vie s'hydratait les jours de pluie pour fleurir davantage après les nuages;
C'est comme ça, souvent.

En bref, c'est comme si la vie prenait le visage de celui qui la raconte, au moment où il la raconte...

Douce douce douce!

Une soirée de sacoches, ponctuée d'essai de petites crêcrêmes qui sentent bon et qui rendent la peau douce douce douce...

Les gens arrivent par petits groupes et là, je le vois. Un pauvre chum miséreux qui est soit amoureux fou au point d'être prêt à tout pour faire plaisir à sa douce, ou encore un gars qui, tout simplement, a oublié de poser des questions... Il devait se sentir bien seul, parmi le papotage incessant sur les rides, les ridules, la cellulite et j'en passe. Étonnamment, il est resté sagement assis toute la soirée... j'en déduis donc que ma première option était la bonne... Il doit avoir travaillé fort pour conquir le coeur de sa belle!

Et moi... qu'est-ce que je faisais là? Bonne question... Je passais la soirée, me disant que je n'avais rien d'autre au programme de toute façon. En plus, opportuniste que je suis, je sais très bien qu'à chaque fois, des cadeaux sont remis.

C'est mon soir de chance! Je reviens à la maison avec trois bouteilles, une valeur de plus de 140$ (non mais ç'as-tu de l'allure, payer des prix de fous comme ça juste pour avoir la peau douce douce douce!) Pas des affaires que je ne saurais comment utiliser, étant une fille plutôt du type "naturel". Des produits utiles, dont je me ferai un plaisir de m'envelopper, de me dorloter, pour lesquels je n'aurais jamais allégé mon porte-feuille, mais bon, c'est un cadeau et les cadeaux ne se refusent pas (à quelques exceptions près...).

Pour une fois, l'hystérie commune légendairement répandue lors de ces soirées avait revêtue un léger voile de sobriété. Même si je considérerai toujours ce genre d'activité à la limite du superficiel socialement acceptable, il s'agit d'un riche laboratoire d'observation.

J'ai beaucoup ri (dans ma tête, il faut quand même se garder une petite gêne), j'ai offert tout plein de réponses aux questions toutes plus insipides les unes que les autres (par la voie de la pensée) et en prime, devine quoi? Je vais avoir la peau douce douce douce!

2006/04/18

Plus que parler pour parler

Je suis une voyeuse, comme la majorité des gens qui font que le joyeux monde des blogueurs a sa raison d'être.

J'aime savoir, j'aime qu'on me raconte. Pas pour répandre les nouvelles au premier venu. Pas pour vivre par procuration. Seulement et simplement par intérêt sincère, par envie de connaître les gens, de partager avec eux bonheurs et malheurs.

C'est comme ça, je dois avoir un je-ne-sais-quoi qui rend les gens à l'aise, qui les invite à se confier. Les histoires me touchent, à divers degrés, c'est vrai, mais elles me connectent sur la vie, celle des autres et la mienne.

Évidemment, l'autre penchant est aussi très présent en moi, la preuve, j'écris ici. Je crois aux échanges, aux expériences partagées. Le temps m'a appris à distinguer qu'est-ce qui est bon à dire en fonction de mon interlocuteur, à reconnaître les potineurs invétérés continuellement à l'affût d'un détail croustillant, les psychologues improvisés qui ne peuvent s'empêcher d'aligner les grandes théories, les "oui-mais-moi-c'est-bien-pire" et autres types de gens qui font semblant de s'intéresser aux propos émis.

La communication est un trésor de la vie en société, il faut juste s'assurer de parler à la bonne personne au bon moment. Je ne pourrais vivre en vase clos... je suis beaucoup trop curieuse!

Du figuré au sens propre

C'est à l'université que j'ai vécu ma "vie de jeunesse". On sortait 6 soir sur 7, et c'était bien parce que le dimanche, nos lieux de détente favoris respectaient le repos dominical, parce que nous, on étaient toujours prêtes.

On avait nos habitudes, nos rituels. Chaque soir, on se trémoussait sur la piste de danse jusqu'à la dernière minute, parfois en prenant soin de têter notre unique bière de la soirée, faute de budget. On était vivante, pleine d'énergie.

Les week-end où je revenais chez moi, même programme, cette fois-ci avec mes amis du coin. J'avais "ma" place, mon bar préféré. Je souris aux souvenirs reliés des soirées passées à cet endroit.

Tout a changé à ma dernière session. J'ai quitté les résidences pour m'établir temporairement de l'autre côté du pont, pour l'unique raison que c'était plus pratique ainsi à cause de mon stage. Je me suis assagie d'un seul coup, comme ça, parce que ma "gang de sacoches" était plus loin, qu'elles aussi étaient des presqu'employées (presque parce que pas de salaire...) quelque part à temps plein.

Par chez moi, même chose. Pas à cause des stages, mais parce que "mon" bar avait mis la clé dans sa serrure.

C'est là que j'ai commencé à devenir une "matante". J'ai perdu l'habitude, perdu la résistance. Mes soirées se sont espacées sans que j'aie envie de résister.

Aujourd'hui, ma préférence est de loin concentrée sur les bons soupers bien arrosés entre amis, les fêtes privées. L'envie de m'étourdir, de danser à perdre haleine, d'engourdir mes tympans à force de vibrations hyper-puissantes me prend parfois, mais comme autour de moi, je ne suis pas la seule à avoir vieillie, les amis prêts à me suivre sont pratiquement inexistants...

Certaines "connaissances" me prédisent un célibat sans fin à cause de cet état de fait. Bon. Peut-être, mais je ne crois pas. Ça ne me fait pas peur pour la simple et bonne raison que je n'ai pas envie de revivre cette période. Je suis séduite par ce qu'un gars a à dire, pas par sa façon de danser ou de s'appuyer sur le comptoir du bar. Anyway, je ne suis pas pressée et je préfère faire confiance à la vie que de m'inventer une vie parallèle qui ne me convient plus.

Je ne considère pas que ma vie est platte, je n'ai pas l'impression de passer à côté de quelque chose d'important et ça m'étonnerait beaucoup que j'éprouve un jour des regrets à ce sujet.

Je suis comme ça, je préfère maintenant échanger, discuter plutôt que de crier à tue-tête pendant trois ou quatre heures pour tenter de me faire comprendre. J'avais mes bars préférés, j'ai maintenant mes terrasses préférées.

Et c'est quand même une belle évolution, puisque dans moins d'un mois, mon statut de matante passera du figuré au propre. "Matante" ne sera plus seulement un jugement sur mon rythme de vie, mais un beau mot d'amour pour mon Mini-Max.

2006/04/17

Il le fallait... mais là, c'est fait!

Voilà, je suis propre, mon pyjama est propre, mes draps sont propres, mon appart est propre... et ma journée de congé est finie...

Sans farce, je suis contente. Depuis mon dernier ménage général (lire depuis que j'ai fait le tour de ma demeure d'un coup), tellement d'eaux ont coulé sous les ponts.

Le ménage de ma tête a pris du temps, mais aujourd'hui, tout est homogène. Tout est clair, plein de place pour du nouveau.

Je suis épuisée...

Quand il faut...

Lundi de Pâques, dernière journée de congé avant longtemps. Comment je l'occupe? Je fais du ménage... Triste à mourir, mais bon, la motivation est là, il faut donc battre le fer pendant qu'il est chaud.

Plein de gens m'envoyaient des messages subliminaux, involontairement bien sûr, mais bon j'ai fini par suivre la vague. Pas le petit ménage de semaine, non monsieur, la totale!

Comme ce n'est pas très grand chez moi, le lavage du plancher se fait par section. J'ai donc des pauses obligées (sic!) au cours desquelles, je me sers de mon aggrégateur (autre nouveauté pour moi, grâce à mon mentor du blogue) pour voir s'il y a du mouvement, pour lire les derniers élans de 10h51. Évidemment, certains arrêts s'étirent plus que prévu, mais l'ouvrage se fait!

Des journées comme ça, je suis la dernière à passer au nettoyage... ça aussi c'est une motivation pour finir au plus vite!!!

Bon, j'y retourne!

2006/04/16

Question de "feeling"

Je suis de nature prudente. Ma confiance ne va pas au premier venu, elle se gagne avec le temps.

Certains disent que je m'accrochent aux fleurs du tapis, d'autres me félicitent. Je n'ai pas de standard pré-établi, de grille à respecter. Mais c'est comme ça, il faut m'apprivoiser. Mon "msn" est réservé à des gens que je connais bien, l'existence de mon blogue n'est pas connue de tous ceux qui m'entourent, bref, ma confiance est sélective.

C'est pourquoi je reste toujours surprise quand des gens, pour des raisons que j'ignore, réussissent à accélérer ce processus. Comment certains, après seulement quelques mots échangés par les voies virtuelles, accèdent au statut de privilégié, comme ça, sans effort.

Je n'ai même pas le temps de me poser de question que j'inscris une nouvelle adresse à ma liste. Il y a des gens avec qui je discute très régulièrement depuis un bon bout de temps qui n'ont pas droit à ce privilège, et à qui je ne prévois pas l'accorder, à court terme en tout cas.

Qu'est-ce qui différencie ceux à qui je m'offre (au sens littéraire, évidemment!), de ceux pour qui je préfère rester anomyne? Aucune idée. L'étrange pouvoir des mots et de leurs combinaisons j'imagine.

Jusqu'à maintenant, mon sens arbitraire de l'attribution de ma confiance m'a rarement trompée. Oh, je suis peut-être passée à côté de relations qui auraient pu être enrichissantes et stimulantes, c'est vrai. Mais je préfère croire à mon intuition.

C'est comme ça, pas de réponse précise, juste un "feeling".

2006/04/15

Prenez donc un rendez-vous finalement...

Honnêtement, je l'anticipais un peu. Il y a bien des années que mes étés se vivaient en couple, à coup de compromis, de consultations et de contraintes budgétaires because tout en double. J'avais peur du "pas de projet", du "rien à faire", d'un été ponctué des traditionnels cafés familiaux pour unique social.

Et là, ce soir, en grande discussion avec ma soeur de pensée, j'ai pris le temps d'annoter à mon calendrier ce qui était déjà prévu.

Ouf... finalement, un été, c'est bien trop court!!! Mes peurs m'empêchaient de voir les projets avec mes amis, le temps accaparé (avec plaisir) par le boulot, bref, tout ce qui fait que mon calendrier est maintenant barbouillé jusqu'à la fête du travail et même plus.

Il n'y a pas vraiment de projets majeurs, mais tout plein de petites sorties ici et là, des tonnes de bons moments en perspective. Tout ça sans oublier mon nouveau statut de marraine!

Finalement, un été de célibataire, c'est essoufflant! Et si jamais mes yeux brillaient à nouveau à la pensée d'un être spécial, et bien pas de problème, il reste de la place!

Le vent du Nord

Fin des années '80. Pas dans l'ancien temps, il y a à peine vingt ans. J'étais au monde, toi aussi.

C'est l'histoire du premier recours collectif pour harcèlement sexuel aux États-Unis. Des femmes qui, en bout de ligne, méritent le plus grand des respects.

C'est l'histoire de la peur, de l'intégrité physique et mentale. C'est l'histoire d'un zoo où la testostérone prime, au delà des valeurs, des principes, du respect de l'humanité.

C'est l'histoire du courage, de la ténacité. C'est l'histoire d'êtres humains solides, debouts.

C'est l'histoire de rapports de force, d'abus de pouvoir.

La peur crée des comportements animaux, elle désolidarise, elle isole certains pour faciliter le regroupement des autres. Le silence fait mal, encourage l'acceptation, tue.

À voir!

2006/04/14

Le grand jeu des papillons

Un ami me disait dernièrement: "Ça fait partie de la cruise, montrer le meilleur de soi."

Bon, ce n'était pas une découverte pour moi. Mais ma réponse spontanée a été: "Ouais, malheureusement."

C'est vrai que c'est malheureux quand on prend le temps d'y penser...

On rencontre une nouvelle personne, on met en avant-plan tout ce qu'il y a de plus beau en nous. On veut bien paraître, on veut être agréable. On veut tout faire pour se faire aimer.

C'est cruel comme jeu. Un jeu où les règles sont basées sur le paraître, où l'être, le vrai, est relégué au dernier plan, éclipsé par celui du rôle à tenir pour conserver l'attention de l'autre.

Puis, au fil du temps, on déchante. Notre vigilance faiblie et ce qu'il y a d'un peu moins beau, mais de naturel en nous remonte à la surface. Et on accuse l'autre d'avoir joué une "game", de ne pas avoir été honnête. Et la relation se brise...

Pourquoi la séduction ne pourrait-elle pas fonctionner dans l'autre sens? Rester naturel, assumer qui on est, voir si les défauts de l'autre nous charment ou du moins savoir si on est capable de faire avec. Puis, au fil du temps, découvrir encore plus de qualités, de forces et aimer encore davantage.

Je ne suis probablement pas faite pour la "cruise"... Je paierai peut-être pour en vivant un célibat éternel, mais je ne veux plus jouer le jeu. Je ne suis pas parfaite et je suis consciente que la personne devant moi ne l'est pas non plus. Je n'ai pas envie de faire semblant, je n'ai plus envie de me réveiller aux côtés de quelqu'un que, finalement, je ne connais pas vraiment. Je ne considère pas que j'ai du temps à perdre à transformer ma vie en téléroman-savon. Je préfère la sincérité, l'honnêteté, la vérité, même si c'est souvent moins reluisant comme portrait.

C'est eutopique, mais je préfère être séduite un peu tous les jours pendant longtemps plutôt qu'être éblouie pendant trois mois avant de retomber dans la noirceur.

Les papillons n'ont pas une longue vie, vaut mieux s'arrêter à favoriser leur reproduction qu'à passer le trop court temps de leur vie à les vénérer, béat d'admiration.

Rien à faire...

J'en ai rêvé toute la semaine. Je comptais les dodos. Hier matin, c'est avec un bonheur sans nom que j'ai poussé le bouton de mon réveil-matin pour qu'il ferme sa gueule jusqu'à mardi prochain.

Dormir avait pris la couleur d'un fantasme. Les poches sous les yeux, l'humeur épileptique, c'était un cas de force majeure.

Et voilà, le grand moment est arrivé. 7h30!!! Seulement? Hé oui, étant donné la taille impressionnante des chiffres sur le cadran, impossible de faire erreur... Non, c'est impossible, je ne peux toujours bien pas me lever à cette heure-là un matin où mon seul souhait était de laisser mon corps réaliser ce qu'il réclame à grands cris tous les matins de la semaine!!

Je me retourne, me camoufle le plus confortablement possible sous mes couvertures et j'attends. J'attends un bon 10 minutes, mais rien à faire.

J'aurais peut-être du faire comme si de rien n'était et faire sonner mon réveil-matin... Mon corps et son incroyable esprit de contradiction auraient été embrouillés...

Bon, d'accord... je me lève... Mais au moindre baillement de ma part, ne me cherche pas, je serai partie faire une tentantive de grasse matinée en deux temps!

2006/04/12

Journée "Fond de garde-robe"

Foutues hormones... En me levant ce matin, je savais qu'aujourd'hui ne serait pas digne de faire partie de ma "top list" des plus belles journées de ma vie.

Visite désagréable au bureau toute la matinée, mauvaise nouvelle par-dessus le tas, manque d'humeur et d'énergie et, cerise sur le sunday, augmentation spectaculaire du prix de l'essence alors que ma voiture commençait à bouger grâce aux vapeurs que le plein précédent avait laissé derrière lui.

Vivement le congé de Pâques, ma corde se raccourcie d'heure en heure...

Au service de ses membres?!?

Sept mois, des avertissements multiples, un retour avec mention "déménagé", rien n'y fait. À chaque mois, je reçois toujours son relevé de compte. Si je n'étais pas retombée sur mes pattes depuis un bon bout de temps, ce rappel mensuel serait un calvaire. Là, c'est un irritant, rien de majeur, juste par principe.

Au travail, nous avons changé d'appellation en 2003. Ça fait un gros deux mois que notre nouveau nom figure sur nos relevés... Nous avons presque célébré quand nous avons vu qu'ils avaient fini par faire le changement.

Quand j'ai appelé pour recevoir une soumission d'assurance-automobile il y a de cela plusieurs années, ils ont refusé, ma voiture n'était pas assez bien pour eux. J'ai toujours bien roulé pendant plus de trois ans avec cette bagnole jugée trop vieille pour être assurable au sein de leur noble organisation.

Tam taladam tamtam... Grrrrrrrr!

2006/04/11

Parce que c'est le temps, le bon temps

De ma fenêtre, je vois le gros arbre qui domine l'autre côté de la rue. Comme un roi, un prince.

Lors des périodes de verglas ou de grands vents, il est parfois source de stress. J'habite au centre-ville, donc fils électriques, voitures, piétons le bordent jalousement.

Mais là, avec sa multitude de bourgeons, il revient à la vie. Il fait exploser la vie à l'extrémité de ses branches.

Moi aussi, j'ai l'impression que ma vie bourgeonne. Tout plein de nouveaux projets, certains à court terme, d'autres qui se laisseront désirer encore plusieurs mois sans pour autant perdre leur éclat.

Oh, ce n'est pas que j'ai dormi tout l'hiver! Mais là, c'est différent, la vie s'accélère dans mes veines. J'ai beaucoup vécu pendant la dernière saison froide, beaucoup plus que j'en avais réellement besoin... Mais là, c'est une moi nouvelle qui offre son visage aux chauds rayons du soleil. Et ça me fait tellement de bien!

J'ai fait beaucoup de ménage alors qu'il faisait froid; ma tête et mon coeur et mon corps sont maintenant prêts pour de nouvelles aventures.

À vos marques, prêt, partez!

2006/04/09

Mots deviennent maux

Les mots, eux que je croyais inépuisables. Eux que je croyais être un tout, un ensemble me permettant un accès illimité à la vie. Les phrases que je croyais pouvoir être une clé magique par leur diversité inimaginable pour ouvrir la porte de toutes les situations.

Ces mêmes mots, cette faculté de communication me trahissent aujourd'hui. Ils me limitent, me restreignent. Je suis prisonnière des mots. Aucun non-verbal, aucun regard. Ce qui ressemble le plus à mon sourire est un pathétique petit "smiley". Mes soupirs sont pâlement traduits par trois points de suspension.

Les émotions, les sensations s'expriment tellement difficilement et surtout avec tellement d'inexactitude. Pas de tons, pas d'intonation. Face à face, ils seraient les plus beaux mots du monde. Dans une fenêtre msn, ils deviennent fades, ne rendent pas justice au ressenti.

Quand "je t'aime" est interdit, quand "je t'apprécie" n'est pas suffisamment intense pour rendre honneur à la qualité d'une relation, que reste-t-il comme option?

J'ai fait diverses expériences récemment, souvent, les mots m'ont gênés, non pas par leur essence, mais par leur frontière. Les bornes sont trop proches les unes des autres, coupant liberté et authenticité.

Souvent, j'échangerais une conversation entière pour seulement un regard...

2006/04/06

Non mais quelle soirée!

Tout a commencé par un courriel. Un courriel dont j'aurais pu ne jamais avoir connaissance si je n'avais pas eu l'habitude de vérifier mon courrier indésirable régulièrement, car c'est là qu'il a atterri...

Il s'agissait donc d'un courriel m'avisant que quelqu'un m'avait laissé un commentaire. WOW, mon troisième commentaire à vie!!!

Le commentaire en question était une adresse de courriel et la personne m'invitait à lui écrire... Étrange, très étrange...

Mais qu'est-ce qu'on me voulait? Est-ce que j'avais réussi à faire une bêtise en seulement quatre ou cinq billets??? Était-ce à cause du lien "pas rapport" qui s'exhibe à l'endroit où s'afficheront éventuellement mes archives??? J'ai répondu par curiosité.

Puis, ma copine, celle qui m'a initiée à ce médium m'aborde sur msn en me félicitant! Comme je n'avais pas gagné de gros lot ou de médaille olympique, je me suis demandée pour la deuxième fois de la soirée ce qui pouvait bien se passer. Elle rajoute qu'elle me félicite suite à la lecture du-dit commentaire! Étrange, vraiment étrange...

Ou bien il y a quelque chose de simple et évident qui me passe sous les yeux sans que je ne le remarque, ou bien il s'agit d'une incroyable conspiration visant à me faire perdre la foi en mon sens de la logique et du rationnel.

Et c'est là qu'elle m'a expliqué, en même temps que je recevais un autre courriel.

Je suis surprise, flattée et abasourdie. Tout d'un coup, comme ça, sans avertissement, je prends conscience qu'il y a vraiment des gens qui me lisent! Et qui apprécient!!!!

Avant ce soir, Mal de Blog était un inconnu pour moi. Et j'apprends aujourd'hui que mon nom y figurera et que mes mots prendront vie...

Merci Patrick!

(Et je continuerai à examiner mon courrier indésirable!)

Jour de paie

C'est jeudi!!!

Malheureusement, cette semaine, ma paie ne fera qu'un très très court séjour dans mon compte de banque...

Changement de saison égale changement de pneus et c'est aujourd'hui que ça se passe... Grrrr... Si au moins ça pouvait signifier que l'hiver nous ficherait la paix définitivement (pour quelques mois au moins) ...

Bref, 4 pneus neufs, une paie disparue en moins de 24 heures. Dame nature, je vous implore, j'ai fait ma part, faite la vôtre.

2006/04/05

Ma décentralisation

Toute d'un bloc, voilà comment j'ai vécu. Toutes les facettes de ma vie intimement liées, associées les unes aux autres. Chacun des changements vécus étaient répercutés à plus ou moins grande échelle sur tout le reste. J'étais une.

Et voilà que je me fragmente. Je me scinde en plusieurs dossiers, puis en plusieurs fichiers, lesquels sont hermétiquement indépendants les uns par rapport aux autres. Étrangement, la gestion est simple, peut-être même plus simple qu'avant.

Est-ce un nouvel état permanent? Aucune idée. Pourquoi ça m'arrive? Pas de réponse. Est-ce que ça me dérange? Peut-être. Est-ce que j'ai envie de défragmenter mon disque dur? Non, pas tout de suite.

Cette dissociation des parties de mon moi-même me permet une très grande liberté; une nouvelle liberté parfois surprenante. Certains volets se permettent même de déroger de principes de vie que je croyais sacro-saints.

Le bureau-chef conserve un oeil ouvert sur l'ensemble des opérations, mais ne demande plus de rapports constants. Chacune des composantes a été nommées autonomes. Tant que la machine avance, qu'il n'y a pas de sable dans l'engrenage, c'est l'affranchissement total.

Étonnante vie! Émotions uniques, sensations nouvelles... parce qu'il semble que c'est aussi ça la vie...

2006/04/04

Point à la ligne et on r'commence...

J'ai attendu ce point final avec impatience. Le plus beau geste de ma vie ayant été relégué à un vulgaire bout de papier, j'attendais l'autre bout de papier, celui me confirmant à quel point j'ai été naïve, à quel point j'ai manqué de lucidité.

Dans ma boîte aux lettres, aujourd'hui, l'enveloppe. Petite, mince, mon adresse écrite à la main. À tel point que je me suis demandée si c'était vraiment l'irrévocable, le post mortem qui tenait dans ce pli de papier. Mais bon, comme je n'ai pas un historique très élaboré avec le Ministère de la Justice, les options étaient plutôt limitées.

Je suis tout de même un peu déçue... une simple feuille 81/2 par 11, deux noms, un état de fait, une date. Je ne sais pas à quoi je m'attendais, mais j'espérais sans doute un papier plus volumineux, plus complet, moins impersonnel. Je sais, la cour est sans doute un des lieux les plus dénués de sentiment du monde entier, mais bon, il s'agit quand même de la conclusion d'une histoire qui fut, pendant une certaine période du moins (enfin, je crois), animée par des émotions humaines et profondes.

Voilà donc, depuis le 24 mars, je suis à nouveau l'unique responsable de mon bonheur et de mon malheur, la seule personne avec qui je dois faire des compromis. Tout ça, je l'accepte plus que bien!

Le plus difficile, c'est d'être seule à rêver...

2006/04/03

Changement de programme

Pendant près de cinq mois, l'idée a trotté dans ma tête. Comme si ça devait être la suite logique des événements... Depuis quelques semaines, ma réalité m'a ramené à l'ordre. Pourquoi est-ce que je croyais cette suite logique? Résultat de ma réflexion: aucune idée.

Depuis, la logique a changé de camp. Elle m'a ramené à la raison.

Après tout, mon changement de tête suffit probablement pour l'instant. Puis, est-ce que le changement est à ce point nécessaire? Je ne crois pas. Est-ce que l'impact recherché est légitime? Je le crois encore moins.

Bref, quatre chaussures neuves suffiront. Moins dispendieuses, elles me permettront de m'offrir tout plein de petits extras.

C'est moins excitant, mais bon, les cours des vendeurs ne se dégarniront pas, il sera toujours temps d'y revenir.

Elle est fiable, elle brille encore (quand je prends le temps de la faire frotter, évidemment), elle consomme peu. Je crois que je peux encore partager un an ou deux avec elle. Je l'ai choisie après tout!

"Bureau des plaintes, bonjour!"

Manifestation intense ce matin devant le bureau des plaintes... Tous mes muscles crient, gueulent, c'est infernal...

Pourtant, quand il fut le temps de coopérer samedi soir, tout ce petit monde semblait d'accord... et 48h plus tard, ils sont prêts à rejeter en bloc l'autorité suprême, soit mon pouvoir décisionnel.

Voici la source du conflit: une soirée de sport extrème. Une soirée-bénéfices en plus!!! C'est noble comme objectif, non?

D'accord, aucun entraînement, aucun étirement. Mais bon, c'était toujours bien juste une soirée de quilles!!!!!

Si au moins mes plaignards de muscles avaient vraiment coopéré pendant la soirée, m'avaient permi de jouer convenablement, je pourrais possiblement compatir avec leur douleur. Mais non, ils m'ont fait aligner les dalots l'un après l'autre!!!

Tant pis pour eux, je ferme le bureau des plaintes pour ce matin. Qu'ils manifestent chacun de leur côté, de toute façon, la prochaine fois, ils auront eu le temps d'oublier et seront à nouveau excités à l'idée de tenter de décrocher le titre de roi de la quille.

Je déteste quand les éléments de mon corps se "dé-solidarisent". Vivement le retour au calme...

2006/04/02

St-Exupéry et le blog!?!?

"Avant d'être mon ami, tu dois m'apprivoiser."

C'est approximativement ce qu'a dit le renard au Petit Prince. C'est souvent ce que je pense quand je rencontre de nouvelles personnes. C'est également ainsi que ma carrière de blogueuse a débuté...

Il y a près d'un an, une amie me faisait découvrir ce qu'est un blog en me référant quelques bonnes adresses. J'y suis allée quelques fois, et puis j'ai mis ça en oubli.

Puis elle a eu le sien. Là, c'était différent, c'était celui de mon amie!!! Cette fois-ci, je suis devenue une inconditionnelle de sa vitrine. Et dernièrement, elle a changé de platte-forme. Sans savoir pourquoi, je me suis mise à aller lire les gens de sa liste de blogs favoris. Je lisais et chaque fois, je formulais des commentaires dans ma tête, voir des textes entiers.

Et voilà, hier soir, j'ai fait le grand saut. Un an après la découverte, puis après six mois de fréquentation plus intense. J'ai apprivoisé le blog en général sans savoir qu'un jour, je contribuerais à cette littérature parallèle. J'en suis encore un peu surprise, mais j'en ai envie. Envie de laisser des commentaires ailleurs sans me sentir intruse. Envie de transformer cette activité de pur voyeurisme de ma part en échange avec toi.

Et maintenant, il ne me reste qu'à prendre soin de ma rose (pardon, de mon blog!) pour qu'il se développe et demeure un plaisir pour moi d'abord puis pour toi.

Je me souhaite la bienvenue!